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Rêves de chaque jour...   Jours après jours...

 

Le récit de nos aventures jours après jours....ici ou ailleurs... un moyen de nous suivre quotidiennement autour du monde !

Le voyage avançant et les jours défilant, voici un petit raccourci pour suivre notre aventure ;) 

LES AVENTURES DE SANDRA ET QUENTIN

Jour 1 : Vol Paris - Madrid - Quito

Nous y voici au jour J, celui du grand saut ! Départ à 4h du matin pour l'aéroport d'Orly. C'est parti pour une journée interminable de 24h : décallage horaire, escale de 3h à Madrid et absence de télévision pendant 13 heures d'avion !

Nous arrivons à l'aéroport de Quito, malgré les turbulences. Le passage à la douane fut rapide et sans encombre - l'agent parlait français ! 

Nous poursuivons direction la ville de Quito via un car qui s'arrête on ne sait où mais vu qu'on ne comprend rien à ce que dit l'hotesse du guichet (et oui les équatoriens ne parlent pas un mot d'anglais...) qu'on se dit qu'on verra bien où l'on arrivera... Le car nous dépose finalement à l'ancien aéroport de Quito, bien loin du centre colonial. Il est alors 17h30, pas un bus à l'horizon pour nous rendre dans le centre. Nous montons donc dans un "taxi" qui nous conduit dans une petite rue du centre colonial mais nous arnaque de 10$. Il nous conseille un hôtel de backpacker à l'ambiance jeune et décontractée. La réception se trouve au 5e étage ! Quel étonnement une fois en haut : une vue splendide sur le vieux Quito de nuit ! Magnifique ! Finalement, nous ne dormirons pas ici, le lieu est bien trop bruyant et cher pour des dortoirs de 8 personnes. Nous séjournerons un peu plus bas à l'hôtel Oasis, la chambre est rudimentaire mais propre. A 19h30, nous partons à l'aventure pour trouver un endroit où manger... seul un KFC était ouvert pendant encore 5 minutes...(avis aux amateurs : 1,95$ le wrap !)A 20h, retour à l'hôtel...KO technique.

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Jour 2 : Découverte de Quito Colonial

Reveil à 3h00 pas cool, nous décidons de nous rendormir pour une grasse mat, 7h!!

Nous commençons la journée doucement : petit déj' au pied de notre hôtel, rien de mieux pour commencer la journée qu'un desayuno continental (café, huevos fritos, petit pain au fromage et une marmelade un peu bizarre...)

Le ventre bien plein nous partons à l'assaut du vieux Quito, premier objectif une église qui semble jolie d'en bas. En effet, une fois près d'elle, celle-ci est vraiment énorme ! Il s'agit de la Basillica del voto national : nous commençons notre tour et découvrons entre autre que les gargouilles représentent des animaux différents (singes, oiseaux, crocodiles, dragons et tapirs).

S'ensuit une longue promenade à travers Quito, au fil des rues nous avons croisé des manifestants devant le palais présidentiel, des enfants préparant un défilé, des églises, et enfin les marches menant à la Virgen del Panecillo en haut de sa coline. Longue ascension (pour une première) mais la vue mérite vraiment la montée.

Retour dans le centre le temps d'un repas (pas top...) puis nous repartons à la chasse aux monuments de la ville et à la recherche de la casa del Alabado - Muséo de arte Preconlombiano (introuvable ce musée !) Nous finissons par le trouver, sympa mais cher (grand mais vide, et peu d'explications).

Pour finir cette balade, visite de la calle de la ronda, très jolie petite rue d'artisans.

Nous finissons par rentrer, diner et dodo à 21h (on s'améliore, 30 minutes de plus que la veille)

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Jour 3 : Le volcan de Pinchicha

Après le même petit déj que la veille (ben oui, c'était trop bon !) nos âmes d'aventuriers se réveillent, nous décidons d'attaquer l'ascension de la montagne de Pinchicha domminant Quito, enfin, une fois qu'on aura trouvé un moyen de locomotion pour nous y rendre... Première chose, nous décidons d'aller au terminal de metrobus la marina où on nous dit qu'il faut revenir sur nos pas et prendre un bus du côté de la place du théâtre où l'on nous dit de retourner vers la marina, bref après 2 heures à tourner, nous décidons de prendre un taxi pour nous rendre au Téléphérique de Pinchicha. (nous le rappelons, ce téléphérique est Français, il a été construit par des grenoblois ! )

Nous prenons donc nos billets en regrettant qu'il n'en soit pas proposé uniquement pour l'aller à 4000 m... Personne dans la file d'attente, nous embarquons dans notre cabine et découvrons l'étendue de la ville. Une fois arrivés en haut nous profitons de la vue pour une scéance photo, puis nous nous engageons sur le long chemin menant au sommet de la montagne (4650m). Pour un premier "trek" en altitude c'est pas mal, notre respiration est plus difficile et le moindre effort se paye, mais quelle vue ! Nous n'irons malheureusement pas au bout de ce "trek", au bout de 3h de marche et une altitude de 4600m nous rebrousserons chemin jusqu'au téléphérique (encore 2 longues heures de marche). Finalement, nous étions bien content de ne pas avoir à redescendre à pied après ces 5 heures de marche éprouvantes.

Retour à l'hôtel vers 17H30 de nouveau en taxi avec tous deux de bon mots de tête et des nausées pour Sandra. Nous décidons de prendre le taureau par les cornes en nous endormant... Nous nous réveillons le temps d'un très bon repas (un plat local à base de riz frit, morceaux de poulet et de boeuf, le tout parfaitement assaisoné)  en bas de notre hôtel et nous recouchons... Dodo à 20h. 

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Pinchicha

Jour 4 : Départ de Quito vers Mindo 

Après un réveil tardif, nous prenons notre petit déjeuner retournons à la chambre pour reprendre nos affaires et nous en allons vers le terminal de bus la marina en centre ville. De là, nous prenons un metrobus pour nous rendre au terminal Ofelia situé un peu plus au nord de la ville (ce mode de transport est une véritable attraction tant les bus passent rapidement dans des tunnels). Ainsi, nous prenons notre car direction la réserve naturelle de Mindo :  c'est partie pour une heure d'attente puis 2h30 de car sur des routes de montagne, avec un paysage assez époustouflant! Nous arrivons enfin à destination, objectif 1 trouver un hôtel les 3/4 des hôtels sont fermés (apparement à 14h on ne travaille pas ! ) après avoir visiter la ville en long en large et en travers nous trouvons enfin un lieu pour dormir. Notre ventre encore vide à 15h, nous partons chercher de quoi se nourrir : restaurants soit fermés soit chers... nous trouvons une pizzeria (dans la boulangerie en bas de la route principale - très bon soit dit en passant !). Puis nous partons pour une promenade sur la route des cascades. En chemin, nous passons devant un panneau Casa del arte chocolate et apercevons au loin une maison. Après une courte hésitation, nous entrons et sommes accueillis par la tenancière (qui nous dit ne savoir qu'un peu parler français). Nous découvrons l'art qui y est exposé, des bijoux des vêtements... Puis au moment de partir celle-ci nous interpelle, elle était en train de décortiquer des fèves de cacao, nous propose de goûter (le goût est très fort en bouche) et commence à nous expliquer la façon dont est confectionné le chocolat en Équateur (toute l'explication en français !). Enfin, nous sommes repartis sur notre chemin, après avoir croisé quelques pick-up de touristes et voitures de locaux, nous avons pu profiter du chemin des cascades, de sa végétation luxuriante et de quelques oiseaux : dépaysement total ! Nous avons rencontré un couple de jeune qui nous ont fait découvrir un fruit le "Maracuya ". Une fois arrivé au départ de la tyrolienne (fermé vu l'heure) nous avons rebroussé chemin pour courrir chercher de l'eau. Retour à l'hôtel le temps d'une douche puis repas dans un restaurant mexicain. La nuit fut difficile : l'hôtel voisin avait décidé de mettre la télé à fond une bonne partie de la nuit, et l'on entendait tout dans notre chambre.

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Jour 5 : Départ de Mindo vers Otavalo

Le lendemain matin, le coq juste à côté de l'hôtel à estimé que nous avions suffisamment dormi, donc réveil à 5h00, puis les oiseaux se sont joint à lui et à la télé de l'hôtel voisin ! Les bruits ambiants ont laissé place au doux cris des enfants jouant dans la cour de récréation de l'école proche de l'hôtel. Bref, on a pas beaucoup dormi. Nous avons décidé de prendre le car de 11h direction Quito, puis de reprendre le car direction Otavalo. Malheureusement, nous ne savions pas qu'il fallait de nouveau changé de terminal à Quito ! Nous avons donc dû prendre à nouveau le metrobus dans Quito pour aller du terminal Ofelia au terminal Carceren. Une fois arrivés, 15 minutes pour payer le car et trouver l'endroit où celui-ci était garé. Enfin dans le car, c'est reparti pour 1h30 de route et des paysages toujours aussi beaux ! A peine arrivé à Otavalo, un couple de colombiens nous voyant chercher un hôtel avec nos gros sacs, nous indiquent un hôtel où nous avons passé 3 nuits (l'hôtel el Marquez, très bon marché et placé dans le centre ville). Débarrassés de nos sacs nous partons à la découverte de la ville, plutôt jolie et le paysage aux alentours est magnifique : des volcans tous plus haut les uns que les autres. Après avoir fait 3 fois le tour de la ville nous dînons dans le restaurant " ", la cuisine est vraiment excellente ! Retour à l'hôtel dodo à 22h (ben oui, il ne se fait pas tout seul le site)

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Jour 6 : Les cascades de Peguche et la Lagune de Cotacachi (oui nous sommes fous) 

Nous sortons de notre hôtel, la ville nous semble différente de jour. Nous arpentons les rues à la recherche d'une boulangerie pour notre petit déjeuner, puis un endroit pour prendre un café. Le ventre plein nous partons en direction des cascades de Peguche, une belle promenade de 10 km mélangeant forêt rivière et moustiques... Nous découvrons en fin de promenade une cascade de 18m de haut, le spectacle est vraiment beau. Nous retournons dans le centre ville le temps d'un repas et de refaire le plein d'eau 10 km de marche nous suffisent pas, nous profitons du soleil et du ciel bleu pour aller voir la lagune de Cotacachi. Nous prenons le car, puis un taxi nous voici arrivés à la lagune de Cotacachi il est 15h. Le chauffeur du taxi nous dit qu'il faut 3-4h pour faire le tour puis 2-3h bref pour le moment nous n'en savons rien. Nous commençons la marche par la découverte de cette fameuse lagune le spectacle est époustouflant. Premier panneau nous indiquant la route et 5h de marche! il en faut plus pour nous refroidir, nous partons au moins jusqu'au sommet d'en face qui nous semble être le milieu de la lagune. 40 minutes après nous y sommes, et décidons de continuer le tour en se disant que se sont des papis qui mettent 5h ! Finalement nous mettrons 3h pour faire le tour (14km de monté et descente). Nous sortons du chemin et 2 minutes plus tard une camionetas arrive nous ramène en ville, juste à temps pour monter dans le car direction Otavalo. C'est fatigué que nous arrivons à Otavalo, une douche bien méritée et un bon plat. Cette nuit la impossible de dormir, l'hôtel est pourtant calme...

 

Peguche et Cotacachi

Jour 7 : Marché d'Otavalo et pas grand chose d'autre... 

Après une journée sportive et une mauvaise nuit le réveil est un peu difficile ! Nous partons à la découverte du fameux marché d'Otavalo, nous ne sommes pas déçu du spectacle, des stands de toutes les couleurs s'étendent à perte de vue à travers les rues. Nous commençons par essayer de retirer de l'argent (erreure fatale, le samedi les banques sont bondées de monde...), une fois les poches remplies nous arpentons les rues à la recherche du marché aux animaux tant décrit par le routard. Après 30 minutes de marche nous découvrons un marché qui n'a franchement rien d'exceptionnel 2/3 vaches, des cochons...) vraiment pas fou ce marché. Nous repartons vers l'autre marché le temps de trouver un pull en alpaga pour Sandra. Puis nous continuons à flâner dans les rues avant d'aller manger. N'ayant pas fait grand chose de notre journée nous décidons de partir sur la route de l'arbre sacré Lechero. Après avoir chercher la route pendant 15 minutes nous commençons la montée à travers les maisons, et les taxis qui roulent comme des dingues dans ces petites rues! La route n'est vraiment pas belle et nous décidons de faire demi-tour (un ami vient se greffer à nous pour la promenade, voir la photo).

Jour 8 : départ de Otavalo vers Lacatunga

Nous rendons notre hôtel puis partons vers le terminal de bus, plutôt folklorique c'est à celui qui crira le plus fort pour faire monter les gens dans son car. Nous en choisissons un, apparement le mauvais (il s'arrête toutes les 10 minutes pour récupérer des gens c'est plutôt pratique mais un peu lourd sur 2h). Arrivé à Quito nous prenons le bus et le trolley permettant de passer du terminal nord au terminal sud (pendant que je cherche le bus Sandra fait la belle à la télé). Au bout de 2h de bus nous arrivons enfin au terminal Sud 2 minutes pour acheter les billets aller aux toilettes et c'est reparti pour 1h30 de bus (en regardant rintintin en espagnol) direction Latacunga... L'arrivée n'est pas joyeuse, il fait tout gris, la ville semble moche le bus nous débarque sur un terminal terrestre de l'autre côté de la ville. Nous partons à la recherche d'un hôtel puis un petit tour de ville , on est dimanche tout est fermé ! Nous mangeons et rentrons regarder Pirates des Caraïbes en Espagnol tous les moyens sont bons pour apprendre!

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Jour 9 : Cotopaxi day!

C'est bien motivés que nous nous sommes réveillés pour s'attaquer à un petit volcan, le Cotopaxi (seulement 5897 m), un bref passage par le supermarché pour acheter de l'eau (toujours aussi chère cette eau !), du jambon et du fromage. Puis, boulangerie pour le pain. Direction le terminal terrestre de bus direction Quito?? (Ben oui Latacunga est à 30km au sud du volcan). Nous montons dans un bus, nous décrivrirons plus tard que le caissier nous a bien arnaqué. Le car nous depose sur la route de Cotopaxi, pas besoin de chercher, les camionetas sont déjà présentes pour attendre les touristes. La négociation est calme le chauffeur nous donne la page du routard où est indiqué le prix de la balade et persuadé que le prix est de 35$, Quentin négocie à l'envers... finalement on fait la visite au prix indiqué par le routard 25$. Nous rentrons dans le parc national de Cotopaxi, la route est goudronnée au départ (pas très naturel) Puis se transforme en chemin de cailloux ou le 4x4 glisse de temps en temps (dommage je n'ai pas de photos de Sandra à vous montrez, les grimaces étaient belles). Nous arrivons sur une lagune (mais où est l'eau?), nous faisons le tour (environ 1h) quelques photos plus tard nous arrivons à la fin du parcours, petite pause sandwich et la surprise les pains sont fourrés avec une confiture (là c'est le bad!). Direction notre pick-up pour la montée au parking situé à 4600m. Nous entamons notre ascension vers le refuge situé à 4850m (et oui déjà au dessus du Mont blanc !), en compagnie de notre guide passionné et passionnant. Arrivé au refuge, même pas fatigué (ben oui nous sommes de vrais sportifs) nous continuons jusqu'au glacier et nous arrêterons un peu plus haut que 5000m avec les félicitations de notre guide ! Ici la vue est juste exceptionnelle tant au niveau des couleurs que de l'immensité désertique que nous pouvons voir. Toutefois, nous découvrons un spectacle assez triste : le glacier fond énormément, notre guide nous montre les problèmes que cela implique. Nous redescendons par une piste que l'on utiliseraient en piste rouge. La descente dans le sable est plutôt marrante. Nous retournons dans notre pick-up direction la sortie du parc. Nous montons dans notre car et dans celui-ci le prix est plus de 2 fois moins cher ! Nous découvrons Latacunga sous le soleil et les magasins ouverts : c'est plus animé mais toujours aussi moche ! Nous rentrons, douche, lessive (voir la super installation de Quentin) Nous dînons sur le chemin du retour, une glace pour Sandra (petite envie de sucre). Ce soir, tri des photos.

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cotopaxi

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Jour 10 : Lagune de Quilotoa

Debout 7h30, bref passage à la salle de bain. Il est 7h45 beaucoup trop tôt pour le car, du coup on bosse sur le site, Sandra me reprend sur mes tournures de phrases qu'elle n'aime pas (ces profs alors, même en vacances ils ne vous laissent pas tranquille). Puis, petit passage chez notre fournisseur d'eau (nous ferons le bilan à la fin du coût de l'eau), un tour à la boulangerie, et nous partons pour le terminal de bus ! Nous montons dans le seul qui emmène vers Quilotoa, le car est plein, il y a même des gens contraints de rester debout. Nous arrivons enfin à la lagune et surprise il faut payer : et encore 2$ pour les touristes ! Après hésitation nous payons, mais nous regrettons amèrement d'avoir payé car il était facile d'esquiver le péage. A l'intérieur vraiment aucun service, piétons et voitures paient le même prix. Bref, nous voilà donc dans le parc... Nous entamons le tour du cratère, le terrain est escarpé et sableux, nous sommes bien content d'avoir une paire de chaussures hautes. Le paysage change tout au long de la balade, nous oscillons entre 3700 et 3900m et rencontrons de nombreux moutons bien gardés par les chiens de troupeaux. Pour notre pause déjeuner, au menu, sandwich avec une baguette (pas top à ce niveau, on est inégalable ! ) et une orange en or pour le dessert (0,5$). Puis nous repartons pour boucler un tour qui nous semble interminable. A un moment le chemin n'existe plus, nous choisissons de rester côté lagune et profitons du mélange entre le bleu du lac, la couleur des montagnes et le nuage dans lequel nous avançons. Au bout de 4h30, pause du midi comprise, nous arrivons au bout de notre périple. Nous nous dirigeons donc vers les camionetas, avec nous un autre couple de locaux montent à bord, arrivé à l'arrêt de bus l'autre couple paye 1$ et pour nous 10$ ! Ne comprenant pas pourquoi nous payons plus, nous demandons une explication au chauffeur qui lui nous assure que l'autre couple paye la même chose que nous soit 5$ chaque couple (nous avons vu le monsieur payer) bref une fois de plus les touristes se font entuber dans ce pays (franchement un beau pays, mais à la longue c'est énervant d'avoir la sensation d'être volé). Nous attendons gentillement notre car pendant 1h, puis 1h30 de route jusqu'à Latacunga. Enfin un bon repas (pizza pour changer !) et retour à l'hôtel.

 

jour 10
Quilotoa

Jour 11 : de Pujili à Banos

Mercredi, debout 7h30, après une mauvaise nuit (encore !), nous déposons nos sacs à la réception avant de suivre les conseils de notre guide favori "Monsieur Routard". Direction le marché de Pujili via un bus bondé de locaux sur le point de partir. Que dire du fameux marché de Pujili ? C'est un marché local de fruits, légumes, viandes et poissons, authentique mais rien qui ne vaille un tel éloge du guide ! Nous profitons donc du déplacement pour faire un tour dans le centre et nous achetons des mandarines (pour changer des féculents). Peu de temps après, nous voilà donc sur le retour. Nous déjeunons en speed à Latacunga (un pollo, évidemment !) puis partons vers Banos ! Passage obligé par Ambato, une grosse ville à 1h de Latacunga, une fois au terminal, personne n'est en mesure de nous indiquer comment se rendre à Banos. On nous dit même qu'il faut se rendre à un autre terminal de bus. On désespère, mais heureusement un agent du terminal nous conduit vers un car indiquant la destination de Mera, nous montons mais ne sommes pas sûr d'aller dans la bonne direction, nous croyons que le bus va nous déposer à ce fameux autre terminal. 

Nous n'atteindrons finalement jamais ce fameux terminal mais directement la ville thermale de Banos ! Les hôtels ne manquent pas ni les restaurants. Nous profitons de la fin d'après-midi pour réserver une sortie rafting pour le lendemain dans une des nombreuses agences. L'environnement du site est verdoyant, la ville est entourée de volcans et de cascades ce qui est relativement apaisant. Banos est assez touristique, nous faisons un tour dans les magasins notamment "Taller de Tagua" où l'artisan nous fait une démonstration de taillage du tagua ou ivoire végétal et nous offre sa réalisation à savoir un bouton. Première véritable pluie de notre séjour en fin de journée et durant toute la nuit (nous sommes contents d'avoir réservé notre sortie rafting pour le lendemain... pour se rassurer on regarde la météo...annoncé 4°C !!) Nous dinerons une très bonne pizza chez "Kono's" à proximité de notre hôtel. Nous avions au préalable repéré un restaurant français (cocorico!!) qui sert entre autre des crêpes, nous avons donc goûté ces fameuses crêpes au chocolat qui s'avérait être locales (bon mais sans plus...) En rentrant à l'hôtel, nous passons au supermarché pour acheter de l'eau...cette fois-ci nous passons aux choses sérieuses : une bouteille de 6L (voir ci-contre le monstre).

 

Jour 12 : Rafting (and sad day) 

Debout 7h30 comme à notre habitude, quel temps fait-il ?? La pluie s'est calmée mais ce n'est pas l'apothéose. Avant de nous rendre au point de départ pour notre sortie rafting, nous changeons d'hôtel car la chambre où nous étions comportait des fenêtres en bois qui ne fermaient pas, Quentin avait donc peur que l'on se fasse voler pendant notre escapade (et oui le rafting c'est uniquement en maillot de bain), nous allons donc dans l'hôtel en face, moche, mais la chambre se situe au deuxième étage... Après la psychose, nous prenons un pétit déjeuner à la française (café, chocolat chaud, croissants) puis nous rendons à l'agence "Géotours". Nous sommes un groupe de 6 personnes : 2 anglais et 2 israéliens. Après avoir récupéré le matériel (combis trop grandes pour nous 2, casques, chaussures), nous partons vers le point de départ sur la rio Pastaza. Dans notre mini-bus, l'ambiance est festive car il a plu pendant toute la nuit, le club de kayakistes a décidé de nous accompagner et se réjouit des rapides créés par la pluie. Notre guide parle parfaitement bien l'anglais, il nous dit que nous allons mettre 1h05 à descendre la rivière au lieu de 1h20 du fait du courant (ça ne rassure pas Sandra...) Le point de départ se situe à environ 35 minutes de Banos, le paysage est magnifique, nous sommes entourés de montagnes, de cascades et de verdure. Une fois sur place, nous enfilons les combinaisons et nous apprenons à manier la pagaie ainsi que les nombreuses règles de sécurité notamment dans le cas d'un retournement du bateau (ce qui est fait plus pour la forme car d'après le guide, cela n'arrive jamais). Quelques photos et nous voilà capitaines du bateau (à l'avant), nous donnons la cadence (on n'a pas la pression déjà...) - 30 secondes à peine que nous étions à bord, nous prenons une grosse vague en pleine face (violent !), elle nous a bien réveillé et mis dans le bain. Lors d'une petite acalmie, le guide propose de se mettre à l'eau. Evidemment, Quentin saute sur l'occasion ! Au moment de remonter sur le bateau, la caméra fixée sur le harnais avait disparue (elle doit encore filmer les poissons...), temps mort et déception générale. Nous repartons vers les rapides suivants, la rivière est nerveuse, nous manquons plusieurs fois de tomber. Nous échangeons les capitaines en cours de route, le photographe en kayak indique au guide une grosse vague, sur laquelle il décide de nous faire passer pour nous arroser. Nous vous laissons découvrir ce qui s'est passé...

 

rafting

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La chute était violente et Sandra a trouvé le temps très long avant de remonter à la surface (petite sueur) d'autant plus quand la première chose que tu vois c'est une grosse vague (alors que t'as déjà plus de souffle), Quentin a décollé a quelques mètres du bateau, le kayakiste de secours la ramené près du bateau. Panique générale des encadrants (car ça n'arrive JAMAIS !!), bref, heureusement qu'ils nous avaient expliqué les consignes de sécurité, mais c'est étonnant comme l'on s'adapte vite en cas de danger (pas besoin de réfléchir, l'instinct de survi est là). Une fois tout le monde de nouveau à bord, notre guide William, bien penaud et surpris de cette mésaventure nous dit en rigolant : "Normalement, les gens tombent, ils ne volent pas ! ". C'est un moment dont nous nous souviendrons, d'autant plus que le kayakiste-photographe a filmé la scène. Le reste de la descente s'est bien passé, hormis un nouveau plongeons de Sandra sur la fin. La sortie rafting incluait un repas préparé par les encadrants : un très bon poisson de la rivière accompagné de riz, de lentilles et de petits légumes (ourahh des légumes). Retour à Banos dans l'après midi, nous sommes partis à la recherche d'une laverie (qu'on ne retrouvait pas pour récupérer notre linge...). En soirée, nous sommes retournés à notre pizzeria fétiche (toujours aussi bon) et avons bossé sur le site.

 

Jour 13 : Journée calme... (ou pas) 

Debout 9h, bon en réalité nous avons ouvert les yeux à 7h00 mais voyant la pluie : pas de motivation pour sortir du lit, on a flémardé ! Un petit déj' un peu raté, nous sommes arrivés trop tard pour les croissants... Du coup café et chocolat puis direction une boulangerie où la dame nous avoue que le pain est meilleur en France ! (et oui !!), un tour dans la ville et nous voilà rentrés pour nous abriter, et nous occuper du site... (vous avez vu, on bosse en ce moment !). En retournant en ville pour déjeuner, Sandra fait sa fille et regarde les bonnets dans les magasins (les savoyards ont vite froid), et la magnifique Sandra marchande ! Après un hamburger, nous prenons la direction d'une petite promenade tranquille de 3 heures sur les hauteurs de Banos (le temps n'est pas top comme le matin, mais nous ne voulons pas perdre une journée). Nous arrivons au mirador de la Virgen (30 minutes à monter des marches !). Nous prenons le "Sendero La Ventera" : c'est là que la promenade se corse et que commence une longue ascension sur un minuscule sentier avec des herbes/arbres partout (une sensation d'être en Amazonie avant l'heure nous envahie). Comme dab', les sentiers ne sont pas matérialisés, et plusieurs fois nous nous demandons si nous sommes sur le bon. Sur les hauteurs nous commençons à apercevoir le volcan Tungurahua (haut de 5023m) entre 2 nuages. Quentin décide une fois de plus que la balade à un goût de trop peu, et veut aller plus loin pour mieux voir le volcan. Sur le chemin, un Allemand est venu à notre rencontre, pour savoir dans quelle direction nous allions (bonne question, à ce moment nous ne savions pas jusqu'où nous allions). Il nous demande la direction de la "Casa del Arbol", et nous lui indiquons la montagne qui se trouve de l'autre côté de la ville. Mais après avoir vu son plan, nous nous rendons compte que nos informations sont érronées. Bref, nous partons tous les 3 dans la direction de la "Casa del Arbol", (vous avez tous vu cette photo d'une balançoire donnant dans le vide) à ce moment là nous sommes à 2660m, je vous laisse imaginer la sensation que vous avez lorsque vous vous balancez sur celle-ci... Il est maintenant 17h, Banos se trouve à 1815m, il est temps de redescendre. Bon j'avoue, nous avons terminé la route à la lueur de nos téléphones portables, vive le smartphone ! (petite phrase d'un équatorien rencontré sur le chemin "il existe des bus partant de la Casa del Arbol"). Nous terminons sur les coups de 19h en profitant d'un beau couché de soleil, et de la vue sur Banos la nuit !

A notre arrivée, étape 1 : (notre préférée) laver les fringues (terrain très boueux...), étape 2 : se laver, étape 3 : se restaurer, on a la dalle ! étape 4 : je vous laisse deviner (oui on s'occupe encore du site).

 

Jour 14 : Route des cascades à vélo !

3 jours au même endroit, ça nous permet de nous reposer un peu de nos grandes balades : debout 9h, pour changer il pleut...nous décidons tout de même de faire la route des célèbres cascades à vélo (à vélo parce que ça ne nous tente pas de prendre les bus à touristes). Nous prenons un bon petit déjeuner, 2-3 courses et c'est parti ! Coup de chance la pluie s'arrête et ne refera son apparition qu'au retour de la balade. A peine sortis de la ville, une indication de cascade du nom de "Chamana" (hors de la route praticable), Quentin tourne : maman, tu as raison, il veut me tuer !!! Nous débutons par un sentier boueux jusqu'à ce que nous croisions des locaux qui nous recommandent de prendre une petite route un peu plus loin. Demi-tour, direction la route, pentue à 8000 degrés ! L'horreur, nous n'avons pas réussi à atteindre le sommet à vélo, nous avons fini à pied (c'est la que Quentin regrette de ne pas avoir les mêmes jambes que son frangin...) Heureusement, la cascade était belle ! Nous redescendons et retrouvons la route principale, vraiment pas aménagée pour les cyclistes : la route n'est pas rassurante, défilent sous nos yeux camions, car, taxis...ça n'arrête pas et c'est vraiment désagréable. Quelques passages contournent les tunnels et sont sensés être réservés aux cyclistes mais les voitures ainsi que les bus touristiques y passent tout de même. (sur un de ces passages Sandra en profite pour tester l'étanchéité de son pantalon, après une petite chute...) Nous profitons du paysage et des cascades tout au long du chemin jusqu'à atteindre celle qui vaut la peine de réaliser 22 km, la cascade "Pailon del Diablo" (payante bien sûr, "pour préserver la nature" : dommage les aménagements bétonnés !) Nous nous sentons tout petit au pied d'une cascade de 80m de haut, le bruit est assourdissant et nous en ressortons complètement trempés. Nous rentrons sur Banos dans un fourgon sur des bancs pas attachés : folklorique, à faire une fois ! Il est 16h, nous cherchons un endroit pour manger sur l'autre versant de la montagne et croisons les anglais avec qui nous avons fait du rafting qui s'apprêtent à faire un saut encordé depuis le pont. Finalement, pique-nique à l'arrache et écourté par le retour la pluie (Quentin se console en se disant qu'il mangera mieux chez Kono's ce soir !) Nous rendons nos montures et marchons sur ce que nous avons surnommé "la rue du sucre" : les vendeurs de confiseries se succèdent et nous font goutêr leurs fabrications les uns après les autres (tu as ta dose de sucre à la fin de la rue !). La pluie s'intensifie, nous rentrons à l'hôtel, nous nous débarassons de nos habits sales, et direction la douche en espérant qu'elle soit bien chaude, et non...

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cascades banos

Jour 15 : De Banos à Puyo (presque un flop !)

Après une nuit exécrable pour Quentin (merci les voisins, les voitures et les animaux le matin), bref on refait les sacs et partons pour un petit "dej dégoutant" selon Sandra. Le temps de faire nos dernières petites emplettes et nous voilà au terminal de bus. Nous réservons nos billets au guichet (normal non ?), le car arrive enfin mais au moment de monter dedans plus de places assises. Quentin est resté 45 minutes debout jusqu'à ce que le bus marque un arrêt et qu'un des passagers descende (beaucoup de locaux ne passent pas par les guichets, donc les car sont surpeuplés). La route est sinueuse les locaux sont malades et Sandra se demande si elle ne va pas les accompagner. Nous arrivons enfin à Puyo, pardon, sur le bord de la route menant à Tena, bien à l'écart de la ville ! S'ensuit une petite promenade avec nos sacs sur le dos direction le centre ville. Les premiers hôtel que nous croisons sont fermés, nous décidons de continuer à avancer dans la ville (super début de journée !) Nous finissons par en trouver un correct et dans nos tarifs. Débarrassés de nos sacs, nous partons à la découverte de cette petite ville avec un objectif en tête : trouver une agence pour une excursion en Amazonie (petite précision importante : aujourd'hui c'est dimanche et le dimanche tout est fermé). Après avoir fait le tour de la ville en long en large et en travers nous commençons un peu à désespérer. Nous avons vu le point touristique de la ville (quand même). C'est finalement en retournant à notre hôtel (quasiment dans la même rue) que nous trouvons une agence. Nous marchandons un peu et voilà nous irons en Amazonie demain matin ! Un dîner, un dodo.

 

Jour 16 : L'Amazonie ! 

C'est avec un grand soleil que nous nous réveillons ce matin (enfin !) Un petit déjeuner et nous voilà devant l'agence de Pascal pour nos premiers pas en Amazonie ! Nous essayons nos bottes puis montons dans notre carrosse (un couple d'allemands fera cette excursion avec nous). Passage dans une réserve de singe où l'on peut voir des animaux recueillis par le centre (forcement des singes mais aussi des tapirs et et un animal bizzare - dont on ne se souvient plus le nom - qui plante des graines). Ensuite, direction un centre pour la reproduction des poissons (la pêche en masse dans la rivière, la énormément appauvrie). Puis, 1h30 de marche dans l'Amazonie pour atteindre une belle cascade (même si le chemin est tracé par des petits cailloux, l'environnement est totalement dépaysant). Un petit plongeon pour Quentin qui reprend des énergies positives au passage, puis nous retournons vers le camp de départ pour un bon repas typique à base de banane chaude, de yuka et de poisson (Tilopia). Le ventre plein nous partons pour la visite d'une communauté indienne, où nous découvrons le village, la chasse à la sarbacane, un petit marché de bijoux. Quelques dessins sur le visage et nous voilà dans notre embarcation sur le Rio Puyo : 45 minutes plus tard, Pascal nous récupère sur le bord de l'eau et nous emmène vers le lieu où l'on dort quand on prend l'excursion sur 2 jours. Nous montons au mirador où des hamacs avec vue sur l'Amazonie nous attendent... juste splendide, rien à dire de plus (voir les photos). Pascal nous propose une activité avant que l'on s'endorme dans nos hamacs : se balancer sur une corde accrochée à un arbre avec au moins 40 m de vide sous nos pieds (malgré quelques cris, on a vraiment la sensation de voler ! Après les émotions fortes, nous redescendons vers une autre communauté. Sur le chemin nous croisons un crocodile en train de se faire bronzer sur les bords d'un étang. Pour nous accueillir, nos hôtes nous offre la "Chicha", Sandra et moi ne goûterons pas (pour rappel la Chicha est préparée de la façon suivante : la femme mâche du maïs et du manioc (=yuka), le recrache dans un pot, ajoute de l'eau et le laisse fermenter puis... vous le sert abondamment). En attendant le véhicule du retour, Sandra s'est lancée dans la chasse aux papillons avec l'appareil photo. Après un long moment d'attente, un pick-up nous récupère, nous montons dans la remorque, cheveux au vent, jusqu'à la sortie de la réserve (plutôt agréable). Comme il y a des contrôle de police pour se rendre à Puyo, nous devons remonter dans la voiture : nous nous retrouvons à 4 adultes sur la banquette arrière : un cauchemard. Une bonne douche froide au retour de l'excursion (le système de résistance directement sur le paumeau n'est vraiment pas top) nous faisons un tour dans la ville maintenant que les magasins sont ouverts (pas mieux, cette ville n'a rien d'extraordinaire). Nous mangeons et rentrons. 

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l'amazonie

Jour 17 : de Puyo à Riobamba

Réveil ensoleillé, moins que la veille mais le soleil est quand même présent. On boucle les sacs et direction le terminal de bus (et une longue journée de trajet, Youpi !). Nous cherchons une boulangerie qui vend des viennoiseries sans  "queso" (fromage). Pour une fois, le car n'est pas blindé. Arrivé aux alentours de Banos, nous pouvons apercevoir la fumée sortir du volcan Tungaruhua !

Quelques photos et nous apercevons à présent le sommet du plus haut volcan d'Equateur : le Chimborazo (6310m), son sommet est le point le plus loin du centre de la terre (et oui, ce n'est pas l'Everest !) La ville de Riobamba, n'est vraiment pas accueillante, du béton partout, rien de très beau. Nous trouvons un hôtel, prenons un hot dog et partons voir ce que la ville peut nous offrir (pas grand chose à part des magasins et 2/3 monuments). En revanche, en prenant un peu de hauteur, on découvre les volcans qui entourent la ville : sur le côté dégagé nous voyons l'Altar (5321m) et le Carihuairazo (5020m), en revanche le Chimborazo et le Sangay (5230m) sont dans les nuages. Nous rentrons à l'hôtel, puis ressortons déguster des pâtes ! Quentin à encore faim, une banane sur la route du retour.

 

Jour 18 : le Chimborazo et petite montée de stress hors des sentiers battus

Ce matin, hésitation entre départ vers Cuenca ou ascension du Chimborazo (car l'accès semble difficile). Nous commençons par nous rendre à l'office du tourisme (et oui nous l'avons trouvé ici). Finalement, ça n'a pas l'air si compliqué de s'y rendre par ses propres moyens, du coup après un petit dej' copieux, nous retournons à notre hôtel changer de chaussures, nous achetons de l'eau sur la route et nous voilà au terminal de bus. Les agents n'ont pas connaissance d'un bus qui pourrait nous déposer au Chimborazo et nous envoient dirrectement vers les taxis mais nous savons que ce bus existe. Nous trouvons enfin une personne pour nous renseigner sur la destination de ce fameux bus : Guaranda. Une fois dans le bus, nous demandons à l'agent de nous prévenir au moment où il faudra descendre. Arrivé à l'entrée du parc, surprise : il est gratuit ! Juste besoin de s'inscrire à l'entrée. Nous commençons notre ascension à 4360m (déjà bien haut...),  sur le chemin nous croisons des voitures au début et décidons de prendre la piste 4x4 moins fréquentée par les voitures. Nous apercevons nos premiers alpagas en liberté et pouvons même les approcher de très près. Nous arrivons au premier refuge (4660m) après 2h de marche (si l'on suit la route normale, ils indiquent 8km, nous avons beaucoup moins serpenté en coupant à travers champs). Nous faisons une petite pause photos/déjeuner au niveau de la pyramide. Comme nous ne sommes toujours pas fatigué et qu'il est encore tôt, nous montons au deuxième refuge (5050m) en balayant une fois de plus le mont blanc ! Le vent de face nous a bien ralenti ! Un guide nous indique que la lagune est à environ 15 minutes, nous ne sommes plus à quelques minutes près donc nous y allons. 5 minutes plus tard nous apercevons une grande flaque d'eau et un panneau nous indiquant fin du sentier...(on se demande pourquoi on est monté ?!) Nous redescendons vers le premier refuge et décidons de prendre le deuxième sentier (Machay) pour le retour au point de départ. Le début du chemin est parfaitement tracé, des petites pierres le bordent. Et d'un seul coup plus rien, pas de panneaux, ni de petites pierres. Nous continuons d'avancer et finalement Quentin décide de faire demi-tour pour essayer de retrouver le sentier. Nous marchons longuement avant découvrir que celui-ci était maintenant de l'autre côté d'un ravin : impossible de le rejoindre. Quentin regrettait que les chemins soient tracés en Amazonie et que ce ne soit pas vraiment sauvage. L'aventure il va en avoir aujourd'hui ! Nous voyons une rivière et décidons de la suivre en se disant qu'en la suivant nous finirons bien par redescendre du volcan et rejoindre la route. Nous sommes vraiment seuls au milieu de nulle part ! Nous croisons de temps à autre des alpagas curieux. La descente n'est pas des plus agréables et le soleil se couche mais nous finissons par entendre au loin le bruit des voitures...nous ne les voyons pas car la brume s'est levée. Nous retrouvons bien la route permettant de rejoindre Riobamba, il est 18h30, le soleil n'est plus là. Il fait froid, nous décidons donc d'avancer sur la route en direction de Riobamba (notre bus doit passer à 19h). Plusieurs voitures nous passent à côté mais personne ne s'arrête (même situation en France, nous ne sommes pas certains de nous arrêter, pas bien !) Un bus passe enfin mais ne s'arrête pas ! Nous sommes dégoûtés... nous lui faisons des signes avec le téléphone façon stromboscope (merci le smatphone), finallement il s'arrête un peu plus bas ! Rassurés, nous courrons vers le bus et montons à bord. Le chauffeur nous prévient qu'il s'arrête dans un village un peu avant notre objectif et qu'il faudra finir en taxi (à ce moment là, peut importe, nous sommes déjà contents d'être dans un bus). Environ 40 km plus loin, Quentin se rend compte que le bus que nous attendions (direction Riobamba) se trouve juste derrière le nôtre et en fait part au chauffeur. Celui-ci appelle aussitôt le chauffeur de l'autre bus, nous restons derrière pendant encore 5 minutes : c'est au moment où les routes des deux bus se séparent que nous changeons de bus pour rentrer à Riobamba... Nous sommes bien crevés lorsque nous rentrons à l'hôtel, une douche puis direction le restaurant pour manger encore des pâtes (pour Sandra). Tri des photos et réflexions sur la journée du lendemain.

 

Chimborazo

Jour 19 : de Riobamba à Cuenca (longue, longue, longue journée de bus)

Après avoir fait le point sur notre état physique, le bilan est clair, aucune envie de marcher aujourd'hui, d'autant plus que le parc que nous voulions voir se situe à 90 km au sud de notre position, et que le volcan Altar, plus près, n'est apparement pas praticable en ce moment à cause des récentes pluies... du coup nous décidons de rejoindre Cuenca (à peine 300 km, 6h ? Sandra va-t-elle être malade ?) La route est sinueuse, en altitude, les paysages sont très beaux mais nous n'avonçons pas... La journée est longue, nous marquons une pause à Alausi, ce qui nous permet d'apercevoir le site (le bourg n'est pas très attrayant mais l'environnement aux alentours splendide). Nous arrivons à Cuenca à 17h, nous rencontrons un local qui nous indique un hôtel pas cher (même si le prix change au moment de payer, nous décidons de rester pour la nuit). Comme à notre habitude, nous profitons de la soirée pour découvrir une partie de la ville (très grande), nous tombons sur une fanfare qui célèbre la vierge Marie, quelques beaux monuments agrémentent la ville. Repas classique : Chaulafan (riz avec des morceaux de poulet et des crevettes revenus à la poële), belle assiette que nous peinons à terminer. 

 

jour 20

Jour 20 : A la découverte de Cuenca.

Réveil difficile ce matin, après une mauvaise nuit dans un hôtel pourri (et oui malheureusement on en croise parfois). Direction la douche et là pour couronner le tout pas d'eau chaude contrairement à ce qu'on nous avait affirmé la veille (Hotel Norte sur la place du mercado, à bannir, ce sont des menteurs et des voleurs). Nous quittons donc les lieux et c'est reparti pour un tour de ville à la recherche d'un endroit pour s'installer. Après 4-5 hôtels, nous voici à l'hôtel Atenas, le gérant nous montre toutes les chambres de l'hôtel (et il est grand !), nous parvenons à négocier le prix de notre chambre et sommes donc contents. Après avoir arpenter la ville en long en large et en travers pour la recherche d'un hôtel, d'une panaderia (=boulangerie) et d'une lavanderia (=laverie), Quentin fait des emplettes puis nous partons enfin vers la Rio Tomebamba. Nous suivons la rivière jusqu'à un parc, il s'agit des ruines de Todos los Santos, nous virons ensuite vers la ville nouvelle en direction du mirador Turi...mais la route est longue et une fois au pied du mirador, Sandra se dégonfle (il reste des traces des balades précédentes...), nous retournons donc vers le centre ancien. Depuis que Quentin a perdu sa caméra, nous sommes à la recherche du fameux objet, nous en trouvons enfin une (car ici à priori ça ne se vend pas...), nous demandons le prix : 980 $, nous regardons le vendeur et éclatons de rire. Bref, Quentin a du mal à s'en remettre depuis... (pour info sur internet elle coûte 400 euros) Petite journée, balade en ville, qui se termine par...une douche chaude !!! :-)

 

Jour 21 : Parc de Cajas sous la pluie... ! 

Après une bonne nuit de sommeil, un copieux petit dej' "encore des oeufs" citation de Sandra, nous partons malgré la pluie en direction du terminal de bus vers le parc de Cajas (avec l'espoir que le temps se lève). Nous rencontrons un couple Franco/Allemand avec lesquels nous montons dans le car en direction de Guayaquil. Une fois de plus, nous tombons sur un agent malhonnête qui nous fait payer notre trajet plus cher que le prix réel... Bref, nous arrivons à la lagune toujours sous la pluie, passage express par le point touristique et nous partons faire le tour du lac tous les 4. Le sentier est toujours aussi bien indiqué, nous nous demandons à plusieurs reprises si le chemin est le bon. Le terrain est très boueux, nous glissons à plusieurs reprises (cette fois-ci c'est Quentin qui teste l'étanchéité de son pantalon). A la bifurcation entre les sentiers (l'autre sentier étant une balade de 3h30) nous rentrons après 2h de promenade. Nous avons pu profiter de nos compagnons du jour qui terminent leur périple (Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande, Chili, Argentine, Bolivie, Pérou et maintenant Equateur) en faisant un échange d'informations (et oui, la fin de notre premier pays approche :'( ). S'ensuit une longue attente du bus dans le froid (et il pleut toujours...) pour rentrer à Cuenca. Nous avons dit aurevoir à nos amis du jour, puis retour à l'hotel pour se changer. Petite pause, puis direction notre resto de la veille "COSITAS" où nous avons mangé des "MOTE", et une part de gateau au chocolat pour la gourmande (sans nommer personne bien sûr) Ce soir c'est bataille avec le wifi...

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Caras

Jour 22 : De Cuenca à Loja (rectification jusqu'à Vilcabamba)

Après une très bonne nuit, ce matin le ciel est gris mais il ne pleut pas (pas de chance pour hier...) Une fois n'est pas coutûme, nous changeons de ville...un dimanche ! (nous aimons arriver lorsque tout est fermé) Nous partons vers le terminal de bus, sur la route nous cherchons une panaderia ouverte qui vend des viennoiseries sans "queso" (on fait les difficile et c'est comme ça qu'on monte dans le car le ventre vide...heureusement le trajet ne dure que 4h30 !) La route est sinueuse, les paysages mélangeant champs et montagnes sont toujours aussi époustouflants. Nous faisons halte à Loja le temps d'un "papi pollo", puis nous voilà reparti direction Vilcabamba. Nous nous attendions à voir une ville mais il s'agit en fait d'un tout petit village de quelques rues dont certaines non pavées. La recherche de l'hôtel ne fut pas des plus commodes entre hôtel fermé, hôtels chers ou taudis. Nous hésitons à repartir sur Loja (à 1h de route). Etant donné qu'on a déjà fait 5h30 de bus, nous décidons de rester et atterrissons dans un hôtel miteux proche du terminal. Comme nous avons déjà fait 2 fois le tour de la ville pour trouver un endroit où dormir, nous décidons de partir en excursion après une visite à "l'office du tourisme" où l'on nous donne la photocopie du plan de la ville (c'est vrai qu'elle est tellement grande, on en a besoin...) et nous indique un chemin vers la réserve. Comme toujours, le chemin est merveilleusement bien indiqué et nous nous retrouvons donc sur un autre sentier...Après avoir fait demi-tour, nous trouvons le bon chemin. Petite promenade qui nous a permis de nous dégourdir les jambes, nous rentrons avec la ferme intention de prendre une douche (il avait fait bien beau et chaud) mais l'idée a disparu à la vue et l'odeur de la salle de bain. Nous essayons de nous consoler avec un bon repas car jusqu'à présent nous regrettons un peu notre venue à Vilcabamba. Ce soir, c'est crêperie : pas mal ! Au retour, nous nous apercevons qu'il n'y a aucun rideau à la grande fenêtre de la chambre, on devrait se réveiller tôt...pour partir.

 

Jour 23 : Aujourd'hui, vos hôtes sont de gros débiles !

Pas de commentaires sur la nuit passé dans ce magnifique hôtel, heuresement la vue est belle au réveil, le ciel est bleu, pas un nuage en vue. Après réflexion, nous trouvons dommage d'être venu jusqu'ici sans profiter des alentours et du magnifique temps. Suite au petit déjeuner (crêpes-café), nous déménageons vers un hôtel que nous avions repéré la veille mais qui était fermé. Puis, direction le Parc Podocarpus à 40 min de là, arrivé sur place nous partons d'un pas décidé (7 heures de marche en prévision) sur le sentier que nous voyons dès notre sortie du bus. Nous longeons une rivière, le paysage est beau, nous croisons des papillons, des oiseaux et même un serpent vert fluo (désolé il était trop rapide pour la photo). Nous savions qu'il y avait 8km avant d'attendre le parc, soit environ 2 heures de marche, comme habituellement, les sentiers ne sont pas balisés, cela ne nous étonne pas vraiment. Au bout de nos 2 heures de marche, nous croisons un local qui nous dit qu'il n'existe pas d'entrée au parc de ce côté et qu'il faut remonter vers la route principale, reprendre un bus vers le même point de départ (car il y avait à priori un autre sentier). Nous sommes dépités et en avons déjà plein les pattes et remontons sur la route principale. A peine avons nous mis les pieds sur le bord de la route, qu'un pick up rouge s'arrête sur le bas-côté et nous propose de nous emmener en direction de Loja. Très conscient de cette chance qui s'offre à nous, nous sautons sur l'occasion, le monsieur nous dépose à l'entrée du parc : au même endroit que le bus du matin... A ce moment là, nous nous détestons, nous n'avions pas vu le chemin, nous décidons de monter tout de même : c'est reparti pour un tour de 2 heures avant d'atteindre les sentiers de parc. A peine 5 minutes que nous montons, une voiture passe, nous leur demandons si nous pouvons monter avec eux, ils acceptent de nous emmener mais ne vont pas au bout du sentier (il était déjà plus de 14h30). Une fois arrivé devant chez lui, il nous propose finalement de nous emmener un peu plus loin : heureusement, car la route était vraiment longue avant d'atteindre le refuge d'où partent les sentiers. Nous verrons donc une partie du parc Podocarpus bienqu'il soit trop tard pour réaliser la balade prévue (3 heures de marche + 2 heures pour redescendre à la route), nous faisons donc 1heure de promenade dans la forêt tropicale du parc (on se croirait plus dans l'Amazonie qu'en Amazonie) puis les 2 heures de descente : au total 6h30 de marche aujourd'hui ! Nous sommes bien fatigués, retour en car puis enfin une bonne douche dans notre nouvel hôtel. La suite de la soirée n'est pas plus simple, il y a une fête dans le village, la majorité des restaurants sont fermés et le peu qui sont ouverts ne servent que les plats rapides, or n'ayant pas mangé à midi, nous avons très faim...nous retournons à la crêperie de la veille qui sert aussi des pâtes.

 

Podocarpus

Jour 24 : Ultimo dia en Ecuador (une longue journée et une longue nuit...) 

La nuit dans notre nouvel hôtel était bien, un petit déj' (agréable quand c'est l'hôtel qui le propose et qu'il n'y a pas besoin de faire le tour des 3 resto de la ville pour savoir lequel est ouvert...) Nous rangeons nos affaires et prenons vraiment notre temps pour notre dernière journée en Equateur. Pour la suite, direction Loja : lors de notre précédent passage cette ville nous semblait sans interêt (notre impression fût confirmée tout au long de la journée (arrivé à 12h départ à 23h). Nous commençons par réserver notre billet de car pour le soir en direction de Piura (Pérou), puis déposons nos sacs à dos à la consigne du terminal. Débarassés de nos sacs, nous partons à la recherche d'un resto et d'un endroit pour nous poser. Nous ne trouvons ni l'un ni l'autre, seulement quelques fast-food, et des cantines (nous choisissons la version cantine ce midi). Nous flanons dans les rues jusqu'à trouver un exportateur de café qui propose des dégustations. Le magasin est fermé mais un des voisins nous indique l'autre point de vente (nous partons à la recherche de ce fameux point de vente (que nous ne trouverons jamais). Ayant toujours du temps à perdre et rien trouvé d'autre à faire dans la ville, nous retournons finalement dans le premier point de vente. Le gars est sympa et nous propose de sentir avant dégustation les différentes variétés qu'il propose (enfin un endroit pour s'installer et enfin goûter au café équatorien (plutôt fruité). Sorti du magasin, nous retournons récupérer nos sacs, puis direction le restaurant pas très loin du terminal. Nous avons discuté avec le serveur (cubain) qui était très content d'apprendre que nous étions français. Nous partons du restaurant vers 22h30 et c'est là que la nuit devient longue, nous montons dans un car vraiment pas top (en se disant que pour un voyage de 10h, ils auraient quand même pu faire un effort). Nous essayons tant bien que mal de dormir un peu, peu de temps après que l'on s'endorme nous arrivons à la frontière entre l'Equateur et le Pérou, il est 2h30 (c'est vraiment glauque, deux postes de gardes séparés d'un pont). Nous remplissons les papiers et nous voici sur le sol Péruvien !

 

Jour 25 : Primero dia en Peru (mais où sommes nous arrivés ?) 

La suite du voyage dans le car fût un peu mieux, nous échangeons de places avec des équateriens et parvenons à mieux dormir. La sensation à notre réveil était vraiment bizare, nous avons quitté une ville propre entourée de montagnes, pour rejoindre une ville qui semble sale, bruyante et vraiment moche. Nous commençons par notre activité préférée, la recherche d'hôtel (nous en trouvons un dans notre budget mais la chambre n'est pas encore disponible, nous acceptons d'attendre et prevenons notre hôtesse que nous allons chercher de l'argent. En revenant à l'hôtel, on nous indique que finalement la chambre ne se libèrera pas, mais la propriétaire nous propose une chambre plus grande pour le même prix. Nous étudions, un peu ce qu'il y a à faire autour de Piura, et décidons de partir à la plage (à 1h du centre). Première étape : trouver la compagnie qui va à cette fameuse plage. Deuxième étape : trouver où se trouve la compagnie de car (avec des directions de passants qui se contredisent). Bref, au bout d'une bonne heure à faire des allers-retours, nous atteignons cette fameuse compagnie. Celle-ci s'arrête dans la ville d'à côté à savoir Paita, la fin de la route se fait en voiture (tout un réseau existe pour vous récupérer). Colan est un petit village de pêcheur, l'occasion pour nous de voir pour la première fois l'océan Pacifique ! Le bord de mer est désertique tout comme les alentours, seuls les crabes et les oiseaux nous accompagnent durant notre promenade : un ensemble calme et agréable, loin de la ville si bruyante. Nous repartons après s'être ressourcé, vers 17h, nous ne savons pas vraiment où notre car va nous déposer dans la ville (ici, contrairement à l'Equateur, il n'existe pas de terminal de bus). Nous poursuivons la soirée avec une douche froide (mais rapide), et un bon repas dans une cantine.

 

Pérou J25

Jour 26 : Ville trop moche, on se tire de Piura vers Trujilo (citation de Quentin) 

Après une bonne nuit de repos, nous sommes d'attaque pour...quitter Piura ! Nous décidons de descendre plus au sud en espérant trouver un endroit plus sympathique à explorer. Direction Trujilo à 6h30 de bus ! (nous sommes motivés) En chemin, nous déjeunons un super plat (en fait, le top à Piura, c'est la bouffe!) "Pollo con platanas" = un poulet accompagné de riz et de bananes cuites qui apportent un goût sucré au plat (excellent). Long trajet sur une ligne droite (pour une fois Sandra n'est pas malade) entourée de désert, pas grand chose à observer hormis le coucher de soleil sur les montagnes à l'approche de Trujilo. Nous arrivons à 19h45 à Trujilo, le bruit des klaxons ne nous avait pas manqué...nous recherchons un hôtel proche du centre ainsi qu'un endroit pour manger (un choinois : on change un peu). Il est tard, la ville attendra demain pour être parcourue. 

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Jour 27 : Journée culturelle et longue marche...

Nuit au calme bien qu'à proximité du centre, nous partons aujourd'hui à la découverte de la civilisation "Chimu", un peuple pré-inca vivant entre 1200 et 1400 avant J.C. Petit déjeuner express (nous retrouvons ici aussi des panaderia :-) ), achat d'eau et nous voilà dans le bus pour les ruines de "Chan Chan". Le site est impressionant tant il est étendu, nous marchons vers l'entrée et sommes entourés de ruines en plus ou moins bon état. Nous voici au coeur du Palacio qui renferme les temples de chacune des divinités, de pièces destinées aux offrandes, de tombeaux, des places de cérémonies...etc, Nous ne nous attendions pas à voir autant de choses à l'intérieur de cette enceinte ! Nous passons plus d'une heure dans ce labyrinthe, puis apprenons au musée qu'après avoir reigné en maître sur une partie du Pérou, les Incas ont assiégé la ville des Chimu et étendu leur empire. Un musée un peu light mais aux informations claires (et en anglais). Ensuite, nous partons à la recherche de la Huaca Esmeralda (le billet donne accès à plusieurs sites dispersés à travers la ville et pas simples à trouver...), nous en sommes à environ 7 km de marche lorsque nous trouvons enfin notre eldorado (après avoir demandé au moins 4 fois notre chemin). Il s'agit en réalité d'un temple Chimu, après en avoir fait le tour, nous repartons vers le dernier point de la visite "l'Huaca Arco Iris", nous arrivons à 16h, une fois devant la grille, le gardien nous indique que le site est fermé et qu'il faut revenir demain à 9h... Un peu déçus, nous repartons en direction de la ville, nous marchons encore 2 km pour atteindre le centre ville de Trujilo qui s'avère être relativement joli, notamment la plaza de armas entourée de bâtiments de type coloniaux colorés et d'une église. Ce soir, nous varions l'alimentation avec une pizza et des crêpes au chocolat. Retour vers 21h et réflexion sur les journées à venir (car nous n'avons pas trouvé les bus pour nos futures destinations...) 

 

Chan Chan

Jour 28 : A la recherche d'un bus pour quitter Trujillo (partira, partira pas ?)

Aujourd'hui nous commençons la journée par chercher un car pour la prochaine étape (la ville de Huaraz), après avoir fait le tour de la ville (1h de marche) nous arrivons enfin à la compagnie "Mobiltour", les cars pour le soir étant complet elle nous indique que les prochaines places seront pour le lundi soir, nous nous dirigeons vers la compagnie "linéa" en espérant que nous puissions partir plus tôt que lundi soir, arrivé sur place l'hôtesse nous indique que les prochaines places sont mardi soir. C'est donc bredouille que nous rentrons à l'hôtel, nous reflechissons à remonter dans le nord ou rester sur place pendant 4 jours. Ce sera 4 jours sur place, nous en profiterons pour aller voir la plage de Huanchaco et la Huaca de la luna. Nous mangeons et repartons donc vers la compagnie "Mobiltour" et de nouveau 1 heure de marche, sur le chemin du retour nous faisons une petite halte dans le jardin botanique de la ville, le temps de prendre un petit bol de silence au milieu des oiseaux (si, si même dans cette ville on trouve des endroits silencieux). Quelques photos d'oiseaux colorés et nous repartons vers le centre ville un morceau de coco à la main (quand on s'ennuie, on mange !), bref on n'a pas fait grand chose de notre journée mais nous sommes quand même fatigué d'avoir autant marché. Retour à l'hôtel on bosse pour vous donner des nouvelles, vous montrez ce que l'on a mangé. Nous ressortons pour le repas : un plat pas bon, du coup nous retournons manger des crêpes... Grande journée...

 

Jour 29 : L'aventure de la Huaca de la luna

Après un démarrage de la journée au ralenti, nous sortons de notre hôtel vers 11h (nous profitons d'être bloqué pour nous reposer un peu). Un tour à la panaderia, et nous voici en chemin à la recherche d'un bus/van pour la huaca de la luna. Pour info le site que nous voulons visiter aujourd'hui se trouve à 8 km de là où nous séjournons. Nous commençons par un petit tour dans la ville (bien animée pour un dimanche), petite traversée du marché (rien d'exceptionnel, si ce n'est les télécommandes partout). Un petit resto' sur la route (degustation de Tallarines Verdes) et nous repartons. Comme dab' ici pas de panneau, pas de bus, nous continuons donc à marcher sur des routes très agréables (des déchets sur les bas côtés (euh comme dab' aussi)) et c'est ainsi que nous arrivons au pied de la huaca del sol à pied (comme dab'). Au moins par ce moyen de locomotion nous avons le temps d'apprécier la taille impressionnante de la pyramide (non visitable pour le moment le site est toujours enfoui). En revanche nous visitons sa voisine située encore à 1,5 km (toujours pas de van/bus en vue). Nous prenons nos billets d'entrée, puis rejoignons le groupe (quasiment que des locaux et un couple de NéoZélandais) et notre guide obligatoire (que nous surnommerons "Speedy" pour 2 raisons vous verrez lesquelles...). Bref, la visite commence, Speedy est très claire sur un point : elle parle ensuite on a le droit de prendre des photos. Premier panneau Speedy raconte une légende sur le peuple "Moché" (on a rien compris, elle parle trop vite... la visite s'annonce bien). Nous rentrons dans le coeur de la Huaca, nous prenons conscience de la grandeur du site, Speedy fait son speech, et repart vers le prochain point (à peine le temps de sortir l'appareil photo pour Sandra...), Arrivé devant les premières peintures nouvelles explications, et speedy repart aussitôt (les gens du groupe s'éparpillent un peu et prennent des photos). En gros, la visite guidée n'est vraiment pas faite pour nous, nous avons regretté que le tour soit aussi court 30 minutes pour apprécier un tel édifice. Malgré tout, le site est vraiment très beau et les peintures sont plutôt bien conservées quand on sait que le site à plus de 3000 ans ! Au retour nous prendrons un van (plus facile à trouver dans ce sens là), seul problème nous ne savons pas jusqu'où celui-ci nous emmène. Aux portes de la ville, nous descendons du van, aller plus que 2 bornes à faire... Retour à l'hôtel, et ce soir pour changer pizza et crêpe...

 

huaca de la luna

Jour 30 : Very long day

Démarrage de la journée toujours au ralenti (peut-être même pire que la veille), nous déposons nos sacs à l'accueil de l'hôtel puis nous partons en direction de la huaca que nous n'avions pas pu voir 3 jours plus tôt. Un déjeuner dans un mauvais restaurant et nous voilà sur la super Panamerica norte (le paysage est vraiment splendide, des vieux garages, des compagnies de cars, et des détritus. Nous voyons tout de même une huaca non prévue à notre planning. Bref, nous arrivons à notre but (cette fois-ci le site est ouvert), les murs ornementés sont assez bien conservés (nous y sommes biensûr allés à pied, une bonne heure de marche). N'ayant pas grand chose d'autre à faire nous partons pour la fameuse plage de Huanchaco, donc direction les arrêts de bus (encore 30 minutes de marche !). Après 30 minutes de bus, nous découvrons cette plage de surfeurs (franchement rien d'exceptionnel, la plage de Colan est plus jolie et moins touristique). Nous avons observé les surfeurs (quasiment les seuls dans l'eau, vu le beau temps...), puis nous nous sommes promenés le long de la plage et dans le petit centre ville. Nous repartons vers 19h en direction de Trujillo, nous mangeons en express (de très bonnes brochettes) après avoir traîné toute la journée, nous voilà à la ramasse... Nous récupérons nos sacs, attrapons un taxi (à cause de la fête en ville le chauffeur ne veut pas tellement négocier) après quelques bouchons nous arrivons au terminal de bus à l'autre bout de la ville. Ce terminal ressemble à un aéroport, 1ère étape payer la taxe (pour changer...), 2ème étape déposer vos bagages à la compagnie de bus avec qui vous avez réservé, étape 3 passer la bonne porte d'embarquement, l'étape 4 est plus simple, montez dans votre car quand on vous appelle (on a failli la rater, la voix est inaudible). Nous voici dans le car, il est 21h40, c'est parti pour 8 heures de route. Ils assurent, à peine monté, service de restauration et DVD (film soporifique).

 

30 jours

Jour 31 : Trouvera ou trouvera pas ?

En nous reveillant, le film est biensûr terminé et c'est là que la série de virages commence, Quentin ne tarde pas à se rendormir. Vers 5h, le car ralentit puis s'arrête à son dépôt (complètement à l'extérieur de la ville de Huaraz). Début d'une petite marche nocturne (dans le froid des montagnes) à la recherche d'un hôtel (pour rappel il est 5h, Huaraz dort encore...). Essuyant échec sur échec car les hôtels sont tous complets ou fermés à cause de la fête nationale se terminant le soir. Nous décidons de prendre un café et un chocolat avec des viennoiseries vers 7h (pour essayer de nous réchauffer). Nous repartons un peu dépités et tentons un hospedaje dans une petite rue, enfin un endroit où il y a de la place (1 chambre dispo), nous la prenons et direction le lit. Vers 11h nous emmergeons et découvrons le paysage qui nous entoure, des montagnes aux sommets enneigés et surtout un super ciel bleu sans nuages partons à la recherche d'une lavanderia (super journée...), une seule ouverte dans toute la ville. Pendant notre balade dans la ville, nous nous rendons à l'office du tourisme pour préparer la journée du lendemain (étant donné que le soit disant wifi de l'hospedaje ne fonctionne pas). Nous flanons à travers la ville, profitons des magasins de rando' pour acheter des foulards (pour remplacer le foulard perdu de Sandra, 3 semaines pour en retrouver un !) et gourdes. Nous nous renseignons sur les tarifs pratiqués par les agences de tourismes, cherchons un endroit pour nous restaurer (lasagnes pour Sandra et hamburger pour Quentin, vraiment typique du Pérou), puis nous rentrons à l'hôtel. Demain nous irons à la lagune de Churup.

 

Jour 32 : Lagune de Churup

Reveil 6h ! Pour prendre le soit disant seul bus de 7h. Plus trop habitués à nous lever aussi tôt nous avons un peu de mal à emmerger ce matin. Un tour à la salle de bain, on ferme les sacs, puis on les déposent à l'accueil de l'hôtel. Pas le temps de prendre un petit déj' nous sommes limite sur le temps, nous nous dirigeons vers le point indiqué par l'hôtesse de l'office du tourisme la veille. Là, des locaux nous indiquent qu'il n'y a pas de bus, mais que des vans (si on peut les appeler ainsi) font le même trajet pour le même prix avec un arrêt au village de Llupa. Nous montons finalement dans un de ces "vans" qui ne partira que 30 minutes plus tard (lorsqu'il est au complet). Sur la route, notre chauffeur s'arrête pour prendre des locaux (certains montent sur le toit par manque de place à l'intérieur). Au bout d'une heure, notre van s'arrête et nous indique que le prix a doublé parce qu'il nous a emmené au pied du sentier (avec du recul, ce fût un bon investissement). Nous attaquons donc le sentier : le départ est raide et notre corps nous rappelle que nous ne sommes plus en montagne depuis plus d'une semaine. Tout le long du sentier (bien balisé pour une fois), nous profitons de la vue (cascade et montagne). Nous franchissons quelques passages ressemblants plus à de la varape qu'à de la randonnée. Au bout de 2 heures, nous découvrons une magnifique lagune avec en fond le glacier d'une montagne. Il nous en faut toujours plus, donc nous décidons d'aller voir une deuxième lagune située un peu plus haut (deux autres personnes se joignent à nous (un brésilien et une américaine). Au bout de 45 minutes nous pouvons voir la lagune, celle-ci est plus petite mais nous pouvons admirer de plus près le glacier. Nous profitons de la descente pour prendre quelques photos de la première lagune vue d'un peu plus haut. 2h30 plus tard nous voilà de retour au point de départ du sentier, où notre van du matin nous attend. Nous profitons de ce temps de transport pour parler avec notre ami brésilien du jour (parlant couramment : le portugais, l'anglais, l'espagnol, l'italien et le français...rien que ça !), ayant voyagé en Amérique du sud, il nous donne quelques conseils et endroits à aller voir. Nous arrivons en ville et partons directement à la recherche de la compagnie de bus pour nous rendre à Chavin de Huantar le lendemain (il nous faut traverser entierrement la ville avant de tomber sur la fameuse agence. Les billets étant réservés, nous partons à la recherche d'un autre hôtel, nous récupérons nos affaires et nous installons dans notre nouvelle chambre (quelle efficacité aujourd'hui !). Après une bonne douche nous partons dîner dans le même resto' que la veille et décidons de prendre une pizza : quelle erreure ! Notre pizza est arrivé à la table d'un autre couple (qui ne s'est pas rendu compte qu'ils n'avaient pas la pizza commandée), la leur est arrivée sur notre table au bout de 30 minutes (mais elle ne nous plaisait pas !), nous l'avons renvoyé au cuisinier, une autre est revenue 15 minutes plus tard, il manquait encore des ingrédients, nous avons fait le deuil de notre pizza et avons mangé car nous avions la dalle ! Bref, nous avons mangé une pizza...

 

churup

Jour 33 : Expédition Chavin !

Après un réveil très matinal (4h du matin) du fait d'un combat de chiens dans la rue, suivi de ces chers et doux klaxons... Et quand enfin le calme est revenu, le réveil de notre cher voisin a retenti 4 fois pendant 1 minute à 5 heures du matin. La veille nous avions réservé le car à 8h30 en se disant que l'on pourrait dormir un peu... Nous somnolons jusqu'à 7 heures puis nous préparons nos sacs (avec la ferme intention de partir pour Lima après notre promenade à Chavin), nous sortons en direction de la boulangerie (ici, elles sont particulièrement...vides !) et nous arrivons pour une fois bien en avance au terminal de bus. On aurait mieux fait de s'abstenir, le car arrive à 9h15 et nous ne partons qu'à 9h30 (soit 1h de retard). La route (pour le début, la fin ressemble plus à un chemin) est vraiment très belle, nous pouvons voir des paysages alliant champs, rivières et montagnes. Après avoir passé un col à 4000m, nous entamons la descente sur un chemin à flanc de montagne (une vraie partie de plaisir pour Sandra), le bus a tout juste la place pour passer. Une fois en bas, nous apercevons les ruines à l'entrée de la ville. Ne connaissant pas encore les pratiques du Pérou, nous ne demandons pas à descendre au terminal (nous pensions qu'il allait s'arrêter), celui-ci ne s'y arrête donc pas et nous dépose plus loin, au musée, avec un couple de français et leurs 3 enfants. Nous profitons de la consigne à l'entrée du musée et partons à sa découverte. Celui-ci n'est pas très grand, les indications concernant le site archéologique sont rares, il contient principalement des objets trouvés par les locaux et rapatriés au musée. Une fois le tour terminé, nous partons à pied au terminal avec nos sacs... Nous apprenons que le seul car à destination de Lima part à 19h30, Lima étant à 8h de route, cela nous ferait débarquer dans la ville à 3h30 du matin ! Nous décidons donc de réserver un bus de retour vers Huaraz à 18h. Nous abandonnons nos sacs à la compagnie de bus et partons déjeuner où nous retrouvons le couple et les enfants. Le ventre plein, direction les ruines, le site est très beau, seul bémol, la horde de touristes qui débarquent par vague de 40 ! Nous sommes vraiment très contents d'être venus par nos propres moyens afin de pouvoir profiter du lieu (tant pis pour les explications des guides, nous avons les panneaux en anglais), nous terminons tranquillement notre visite, achetons un encas et retournons au terminal. Arrivé sur place, on nous apprend que notre bus ne passera pas et qu'il faut revenir le lendemain ! Après avoir montré notre mécontentement, un bus apparaît à 20h30... nous n'avons pas vraiment le choix et attendrons donc ce bus. Un peu plus tard, nous nous rendons compte qu'une autre compagnie affrète des bus vers Huaraz, ils en ont un à 18h20, après tout un mic-mac, l'hotesse de notre compagnie de car s'arrangera avec le chauffeur, nous montons à bord du car. 2h30 de virages à fond et nous voilà de retour à Huaraz, nous reprenons nos petites habitudes : même hôtel puis même resto ! (des petits vieux...) Ce soir, le diner s'avère moins folklorique que la veille.  

 

Chavin

Jour 34 : Pas de lagune 69 mais un tour au mirador

Réveil calme ce matin, le soleil est toujours radieux, juste un voile blanc sur les montagnes. Notre arrivée tardive la veille ne nous a pas permis de réserver un tour pour la Laguna 69, nous partons ce matin en quête d'une agence qui pourra nous y conduire (il est 7h du matin). La seule agence ouverte nous indique que les départs vers la lagune sont à 6h du matin...trop tard donc ! Nous partons ensuite à la recherche d'un bus vers Lima pour le soir, nouvelle fête à Huaraz (ils font tout le temps la fête ici ?), les prix gonflent donc d'1/3, rien que ça ! Nous galèrons un peu jusqu'à tomber sur une compagnie qui se moque de la fête et applique le tarif normal. En chemin, nous croisons quelques magasins de sport où Sandra fait ses petites emplettes en négociant (oui, c'est rare !) La matinée se passe, nous retournons à l'hôtel descendre nos sacs à l'accueil puis direction le déjeuner (un très bon plat dans une petite cantine) avant de nous aventurer vers le mirador. Sur la route, un van s'arrête et nous déposera quelques minutes plus tard au fameux mirador (le problème c'est qu'un arbre cache la vue...), nous prolongeons l'aventure en montant encore un peu en direction des montagnes. Nous profitons du calme et de la vue sur les alentours. Quelques photos plus tard, nous redescendons. Il est 17h, qu'allons nous faire jusqu'à 22h30 ? Nous faisons de nouveau la ville en long en large et en travers à la recherche d'un autre resto pour ce soir en vain. En revanche, nous observons durant environ 1h un graffeur faire son show. Sandra flash sur l'un des dessins et nous passerons le reste de la soirée à chercher un moyen de le protéger (au moins ça nous a bien occupé !) Du coup, nous retournons au même restaurant (Où est la carte de fidélité ?) et y resterons jusqu'au départ du car. Bonne organisation de la compagnie, le car est confortable, mais un peu trop d'arrêts.

 

mirador

Jour 35 : Cauchemars Limanesque...

Après une super nuit dans le car (différents climats : froid puis chaud...), nous débarquons enfin à Lima après 8 heures de trajet, il est 6h du mat', il fait nuit, il pleut et c'est sale partout...ça doit être à ce moment là qu'on s'est demandé : "quand est-ce qu'on part ?" Nous cherchons malgré tout un hôtel avec wifi (car cela fait plusieurs jours que l'on ne peut pas vous écrire) dans le centre (on n'a oublié de relire Monsieur Routard qui indique qu'il existe peu d'hébergements dans le centre de Lima). Nous tournons en rond pendant 2 heures, nous croisons des hôtels tous plus miteux les uns que les autres (5 ou 6 dont certains pour lesquels nous faisons demi-tour avant même de passer le porche). Bref, nous avons abandonné l'idée du wifi et prenons l'hôtel le moins horrible en apparence (la salle de bain est bien ventilée, il manque un morceau de plafond !). Un rapide coup d'oeil à Monsieur Routard et nous repartons en direction du centre ville vers la plaza de armas. Après avoir traversé notre quartier glauque, nous commençons à apercevoir de beaux bâtiments et de jolies places. Au coeur de la ville, nous nous retrouvons sur des petites rues piétonnes (enfin un peu de calme : plus de klaxons ni de bruits de voitures). Nous mangeons dans une bonne cantine puis continuons notre promenade. Sur le retour, nous rentrons dans un magasin de Hi-tech, toujours à la recherche du graal (y que s'apelorio Go-Pro...) Le vendeur nous indique ne pas en avoir mais connaître un endroit où ils en vendent. Cet après-midi, mission Go-Pro ! Nous voici partis à la recherche de la boutique, les indications données sont bonnes hormis que nous n'avons pas la même notion de "cuadras". Sur place, le vendeur nous indique que la chaîne de magasins en vend bien mais qu'il faut se rendre à celui du quartier de Miraflores. Tant pis pour aujourd'hui, c'est trop loin, les bus sont blindés (ah oui ! un précision importante : il y a la fête ici aussi !) Nous rentrons épuisé et rencontrons un lit, il est 16h, nous ne rouvrirons les yeux qu'à 19h30 (l'appel du ventre!) En sortant, notre hôte nous conseille de ne pas trop nous éloigné - le quartier n'est pas sûr. Rassurés, dans une rue sans éclairage, nous nous rendons vers la rue principale où nous avions repéré quelques restos. Grand repas ce soir : hamburgers ! Nous rentrons et dormons (courageux ce soir).

 

Pucclana

Jour 36 :La Huaca Pucclana au coeur de Miraflores

Après une bonne nuit de sommeil (qui l'eu crû !), nous partons en direction de Miraflores (enfin...si nous trouvons le bus). Nous allons vers la rue principale, celle où tous les bus passent et demandons à une dame lequel nous conduira à bon port. Elle s'y rend aussi et nous propose de la suivre (plus simple que de nous expliquer...) Nous nous exécutons, tous trois descendons du premier bus et nous dirigeons vers le second. Sur le chemin, notre guide du jour, nous achète un paquet de "Riscochos", des petits gateaux aromatisés à l'anis (plutôt bons). Notre bus arrive, elle l'arrête et explique au chauffeur où nous devons descendre (nous l'abandonnons ici, à son lieu de travail). Nous suivons les indications données et, à un croisement de rues, nous découvrons l'immense Huaca en plein centre-ville. Nous prenons nos billets et visitons le petit musée attenant en attendant le début de la visite (en anglais !) La visite débute et c'est alors que nous prenons conscience de la véritable démesure de cette huaca (6 hectares et pourtant bien amochée par la construction de la ville moderne : il n'en reste plus qu'1/6ème) Une partie du site a été restauré par l'école d'archéologie de Lima, La visite est intéressante et agréable (pas en 4e vitesse), nous apprenons comment on été fabriquées les briques et la méthode de construction, que ce peuple avait pour principaux dieux la lune et la mer pour lesquels ils s'acrifiaient des femmes après les avoir torturées (sympa ce peuple !) Après nous être instruits, nous tentons notre chance pour le magasin indiqué la veille. Sur le chemin, nous tombons sur "Indian Market" : il s'agit d'un labyrinthe de stands de souvenirs et d'artisanat andin. Nous réussissons tout de même à ressortir les mains vides et trouvons un peu plus loin le graal, malheureusement bien plus cher qu'en France. Nous repartons donc bredouille. Par la suite, nous explorons la place du quartier et ses nombreux restaurants. Nous choisissons une cantine faute de mieux (manque de chance, ce n'était pas très bon). Après une journée bien remplie, nous trouvons le bus pour retourner à notre hôtel (des locaux nous indiquent où descendre), récupérons nos sacs, et retournons rapidement vers la compagnie de bus. Vamos a Ica ! 4 heures de bus, nous arrivons à 20h30, nous trouvons assez rapidement un endroit pour passer la nuit. Mais, comme nous sommes dimanche soir (on ne change pas nos habitudes !), c'est de nouveau la galère pour trouver à manger, nous finirons au KFC (cool :-( )

 

Jour 37 : L'oasis de Huacachina

Bonne nuit de sommeil et appel de la famille au réveil (nous profitons du wifi !!) puis nous partons à la recherche d'un nouvel hôtel (avec wifi et une fenêtre qui ferme dans la salle de bain) et d'une panaderia (du mauvais côté de la ville). A 11h30, nous décidons finalement de déjeuner dans une cantine (bonne cette fois-ci) où le sympathique tenancier nous indique comment nous rendre à Huacachina. Un collectivo nous y conduit. Nous découvrons le petit lac de Huacachina, entouré d'énormes dunes de sable. Des pédalos naviguent sur l'oasis, nous ne comprenons pas vraiment l'intérêt. Après une longue hésitation, nous négocions un tour en buggy et sandboard, ils nous font poireauter 1h15 avant de faire 3 fois le tour du village pour tenter de compléter les places vacantes. Quand nous partons enfin, nous découvrons une taxe à payer en plus du tour (nous regrettons quelque peu notre investissement dans ce tour...) Nous voici partis à pleine vitesse dans les dunes de sables, au programme des montées et descentes, on se croirait dans les montagnes russes (tout le monde crie sauf Quentin !). La vue est splendide et le dépaysement est au rendez-vous ! Après quelque temps, nous faisons un stop photo et sandboard. C'est amusant mais nous ne ferons que 2-3 descentes (le matériel n'est pas en très bon état et il est impossible de descendre debout). C'est reparti pour des hauts et des bas jusqu'au mirador (vue sur l'oasis), après 1heure, nous revoici au point de départ. Il est 16h, nous décidons d'entamer l'ascenssion de l'énorme dune qui se dresse devant nous. Nous commençons par slalomer entre les déchets pour attendre la crête. Le vent souffle et le chemin est étroit (Sandra a un peu le vertige mais monte tout de même). La vue d'en haut est juste à couper le souffle, nous voyons des dunes à perte de vue, nous attendons le coucher de soleil dans le vent et le sable qui nous fouette. Plus le soleil descend, plus il fait froid. Après quelques photos, nous redescendons avec nos 5kg de sable par chaussure (sachant qu'on les a déjà vidées plusieurs fois). Du monde attend le collectivo pour rentrer, un chauffeur de tuk-tuk nous propose ses services, nous acceptons mais celui-ci ne nous dépose pas à l'endroit convenu ! Nous nous retrouvons aux portes de la ville d'Ica, à 2km de notre hôtel... Etant donné l'heure avancée, nous faisons halte dans un restaurant "italien" (après avoir tourné un bon moment dans la ville) : les pâtes n'étaient pas bonnes et chères, nous sommes déçus, heureusement notre nouvelle chambre d'hôtel est bien agréable.

 

huacachina

Jour 38 : Paracas ou pas ?

Etant donné que nous n'avons pas trouvé de tour à prix abordable pour la réserve de Paracas, nous décidons ne nous y rendre par nos propres moyens, c'est à dire en bus... Nous partons donc ce matin à la recherche d'une compagnie qui propose cette destination. Malheureusement, il est de nouveau compliqué de s'y rendre, seules 2 compagnies la propose et les tarifs sont exorbitants (+ cher que le trajet de 8h entre Lima et Ica alors que c'est à 1 heure de route !) Nous demandons à quelques locaux comment nous y rendre, mais ils nous renvoient vers ces mêmes compagnies. La seule autre solution consiste à remonter jusqu'à Pisco pour redescendre en taxi. Du fait de l'absence d'informations touristiques (pas d'office de tourisme), nous ne savons pas s'il est possible de s'aventurer seul dans la réserve. Bref, après réflexion, nous faisons le deuil de notre excursion à Paracas et décidons de poursuivre du côté de Nazca. Nous prenons le bus de 14h30 et arrivons à 18h, le paysage a de nouveau changé, les dunes ont laissé place aux montagnes et aux grandes étendues désertiques. La ville est, pour une fois, relativement mignonne et semble plus calme ! En route vers le centre, nous trouvons rapidement notre bus pour le lendemain ainsi qu'un hôtel, il n'en sera pas de même pour notre prochain tour... Nous souhaitons voir les célèbres lignes de Nazca, les pyramides de Cahuachi ainsi que le cimetière. Une fois encore, il s'avère impossible d'explorer les environs seuls (pas de bus, taxis hors de prix). Nous nous replions donc sur l'option tour organisé (bien que ce ne soit pas notre tasse de thé...), les agences se succèdent et se ressemblent : tous les mêmes tours, des prix identiques et chers ! La négociation semble impossible jusqu'à ce que nous tombions sur une petite agence où la dame fait appel aux guides municipaux : nous ressortons avec 2 tours pour le prix d'un seul dans les autres agences (nous verrons s'il s'agit d'une bonne affaire demain...) Ensuite, nous retournons à la pêche au resto, nous n'attraperons dans nos filets seulement des pâtes, pour changer... 

 

Jour 39 : Les lignes de Nazca et les pyramides de Cahuachi

Ce matin réveil en fanfare ! Quelqu'un frappe plusieurs fois à notre porte... Après un bon moment, nous nous décidons à ouvrir. Notre hôte nous informe que notre guide attend en bas de l'hôtel...nous regardons l'heure, 8h45, tour normalement prévu à 10h30 mais déplacé à 9h, super... douche rapide, rangement des sacs que nous laissons à l'accueil, pas de petit dej, nous partons avec notre guide. Sur le chemin nous nous rendons compte que nous n'allons pas vers les pyramides mais vers les lignes de Nazca... (encore une modification dans le programme ?). Notre guide espagnol se transforme en guide anglais, nous faisons halte au mirador naturel pour voir la première ligne visible (elle se termine par un gros triangle). Puis direction le mirador métallique, nouvelle surprise, il faut payer (notre tour ne prend pas en compte les différentes entrées des sites, bien sûr personne ne nous l'a dit hier !) nous profitons tout de même de la vue et repartons vers le musée, payant aussi. Petite altercation avec notre guide, nous lui montrons notre billet, il nous dit que les taxes ne sont pas incluses. Nous refusons de rentrer dans le musée, un chauffeur d'un autre groupe vient nous voir et nous dit de rentrer tout de même et nous assure que nous ne paierons pas. Nous faisons le tour du musée (heureusement que nous n'avons pas payer, il n'y a vraiment rien dedans). Nous repartons en direction de Plata pour voir des lignes encore plus vieilles. Nous montons donc sur le second mirador le temps de prendre quelques photos et profiter de l'environnement qui nous entoure. De retour à Nazca, nous filons directement à l'agence de voyage, attendons 15 minutes que le responsable vu la veille arrive et lui exprimons notre mécontentement quant aux différents changements et surtout les suppléments non prévus la veille. Après une longue discussion, nous serons remboursés de la moitié des suppléments du matin... Nous mangeons dans une cantine puis nous rendons à l'agence pour le tour de l'après midi sur le site des pyramides. Cet aprem c'est plus calme, pas de mauvaises surprises, après 45 minutes en voiture sur un chemin de terre nous découvrons l'immense pyramide (seulement la principale, le reste n'est pas encore sortie de terre), notre guide nous explique les méthodes de fabrication, la provenance des matériaux, quelques photos et nous repartons en direction d'une fabrique de céramique artisanale, petit cours de céramique (d'époque et actuelle). Oups nous avons parlé un peu vite, en sortant de l'atelier, notre guide a disparu... Il revient quelques minutes plus tard avec une nouvelle personne à bord (nous étions déjà 4 dans la voiture plus le chauffeur). Notre très cher guide arrête un van et nous largue dedans (mais où est la fin de notre tour?). Bref, nous rentrons à Nazca 1h plus tôt que prévu, retournons à l'agence voir à nouveau le responsable, nous nous plaignons à nouveau. Le responsable malgré tout compréhensif nous propose de nous accompagner à un aqueduc (que nous devions voir dans les 3h de notre tour). Bref, nous avons réussi à voir l'essentiel mais se fût laborieux ! A 18h15 le chauffeur nous dépose dans le centre ville, reste plus qu'à attendre 4h avant le car... Nous dînons dans un très mauvais resto', c'est froid et vraiment pas bon... Restant sur notre faim, nous achetons des pop-corns en ville, oublions de demander s'ils sont salés ou sucrés, bien sûr ils sont salés et pour achever la journée notre car arrive à 22h15 au lieu des 21h30 prévu ! Une bien longue journée avant une longue nuit.

 

nazca

Jour 40 : Ennui à mourir dans le car...

Nous savions que le trajet serait long, nous étions loin du compte... Nous sommes montés dans le car hier soir en nous faisant une raison 14h c'est long. Le car est arrivé en retard tant pis, nous roulons bien jusqu'à Abancay soit jusqu'à 8h, 30 minutes plus tard notre car se stop sur la route au milieu d'autres cars et camions. Une voisine indique à Sandra, que nous ne repartirons pas tout de suite, la route est en travaux. Nous ne repartirons qu'à 10h. Après 17h de car nous arrivons sur les hauteurs de Cusco (enfin...). Nous descendons du car, la chaleur est assomante, nous montons dans un taxi qui nous déposera sur la belle plaza de armas. Comme à notre habitude, recherche d'un hôtel (compliqué cette fois, les hôtels sont complets ou chers et les rues sont en pentes), au bout de 35 minutes nous trouvons le notre, qui fait petit dej' en prime, une laverie et une vue magnifique sur la ville et les montagnes. Nous partons pour la ville, nous l'avons entre aperçue mais avec les sac à dos pas très pratique pour visiter. En chemin, nous croisons de nombreuses galeries d'artisanat, de nombreuses places, des églises, des arcades et des rues piétonnes (c'est mignon et calme pour une grande ville). Vient le moment du repas, moins drôle pour trouver un endroit où se nourrir, on espérait varier les plaisirs à prix abordables (Ben, c'est raté !). Ici, plus de touristes donc plus cher (notre expérience précédente, nous a montré que payer plus n'est pas forcement gage de qualité). Nous nous éloignons un peu du centre ville et devinez ce que l'on a mangé... (Et oui encore une pizza !). En gros, si vous ne voulez pas vous ruiner, c'est Riz, Pâtes ou Pizza... Retour dans notre chambre après une longue montée dans les rues pavées (ici, les voitures patines tellement la pente est forte).

 

j40

Jour 41 : Préparation des prochains jours...

La matinée avait bien commencé, réveillé à 8h30, copieux petit dej', une douche, c'est après que nous avons été moins efficace... Nous profitons des retrouvailles avec le wifi et du soleil pour bronzer tout en donnant des nouvelles à la famille. 12h, nous partons de l'hôtel... (oui nous avons bien traîné !) En premier lieu, nous nous rendons à l'office du tourisme de Cusco, attendons notre tour (une seule personne...), au bout d'une demi heure nous demandons au monsieur comment se rendre aux différents sites compris dans le billet touristique, celui-ci nous répond :"je vous conseille de prendre une agence, c'est plus simple". Bref, tu payes un billet trop cher pour ce que c'est et le mec qui te le vend n'est même pas fichu de répondre à tes questions (une fois de plus, nous chercherons donc par nous même...). Nous flanons dans les rues à la recherche d'un endroit où se restaurer, nous croisons des galeries artisanales au fil de notre promenade. Nous mangeons un repas qu'il ne vaut mieux pas décrire et partons acheter nos billets touristiques à la mairie. Billets en poche, premier musée, il s'agit de deux pièces avec des bibelots sous vitrines (vraiment rien d'exceptionnel, heureusement pas besoin de rajouter de l'argent pour le visiter). Second musée, plus intéressant malheureusement pas le temps d'en profiter pleinement il est 16h20 quand on rentre, le musée ferme ses portes à 17h. Une fois mis dehors par le vigile, nous prenons la direction d'un amphithéâtre pour un spectacle d'art andin. Après 1h30 d'attente en fil indienne dans la rue, nous parvenons à rentrer et nous installons. Il s'agit d'un spectacle de musique et danse Péruvienne folklorique, pendant le spectacle Quentin passionné, s'endort... Une pizza en guise de repas pour ce soir, ça change. 2-3 courses et nous rentrons, ce soir recherche des informations que l'office du tourisme est incapable de donner (ou ne souhaite pas communiquer ?!). 

 

Jour 42 : Pisac ou la réconciliation avec le Pérou

Reveil gris, moins drôle... Nous profitons d'un bon petit dej' re sortons le ciel se découvre, la journée s'annonce belle. Nous traversons la ville en direction des bus locaux, sur la route, harcèlement des agences qui proposent des tours (un peu moins agaçant que les jours précédents), de toute façon nous sommes grands, pas besoin d'eux ! Nous trouvons facilement notre bus, montons dedans (l'inconvénient des bus locaux, c'est qu'ils s'arrêtent tout le temps mais c'est vraiment pas cher ! 1,8€ pour 2 pour 1h de bus...). Après 1h30 de bus, nous arrivons au coeur d'un joli petit village aux rues pavées. Un petit tour au marché local, très coloré, puis un déjeuner et nous partons pour les ruines Inca situées sur les hauteurs de la ville (l'altitude commençait à nous manquer...). L'ascension se passe principalement sur des marches en pierre et assez irrégulières, la montée est raide mais plus nous prenons de la hauteur et plus la vue est à couper le souffle. Pour la première fois depuis notre arrivée au Pérou le paysage n'est pas entaché par les déchets (Wouah, enfin !). Au sommet, au pied des premières ruines, la récompense est au rendez-vous. En contrebas, nous apercevons deux autres sites de ruines au coeur des anciennes cultures en terrasses. Le site est immense et les touristes quasiment absents (surtout sur la première partie non visitée par les tours opérateurs). Les villages incas disséminés sur toute la montagne s'organisent autour du temple cérémoniel "Intiwatana" d'où l'on puisait l'eau qui alimentait les cultures en terrasses par un système d'irrigation (toujours en fonctionnement). Il est vraiment agréable de pouvoir circuler au coeur des villages et du temple, bien conservés. Le chemin est bien tracé (ouai, on ne s'est pas perdu !) et permet de faire le tour de la montagne ce qui offre des panoramas différents. Après 2 bonnes heures de promenade dans les ruines, nous redescendons au soleil couchant vers le village de Pisac (au total 4 heures de marche intensive). Nous faisons des emplettes de dernières minutes avant la fermeture des stands du marché artisanal. Retour sur Cuzco en collectivo après négociation (normalement plus cher que le bus), en rentrant nous rejoignons une boutique North Face repérée la veille et complètons notre garde-robe avec des vêtements un peu plus chauds (on prévoit pour la Bolivie !). Puis, comme nous en avons marre de manger les mêmes repas chaque soir et que nous avons découvert qu'il y avait une cuisine dans notre hôtel, nous faisons quelques courses. Ce soir, ce sera pâtes aux légumes (bon, encore des pâtes, mais il nous faut tout de même des féculents avec tout ce que nous marchons !)

 

Pisac

Jour 43 : Les 4 vestiges incas

Réveil ensoleillé ce matin, même rengaine qu'hier, petit déjeuner, puis direction le car sur la même route que la veille. Cette fois-ci, le trajet ne dure que 3/4 d'heures, nous descendons du car et nous retrouvons face au premier site archéologique Inca "Tambomachay" constitué de bains sacrés : après la journée d'hier, ces ruines nous paraîssent un peu fades d'autant plus que les touristes sont nombreux ici. A peine 10 min plus tard, nous voilà sur le second site "Pucapucara", un peu plus intéressant, cette forteresse avait pour but de protéger les bains de "Tambomachay" à proximité, son atout majeur est la jolie vue sur les montagnes environnantes. En descendant vers les ruines suivantes, nous explorons un 5e site "Cusilluchayoc", une sorte de labyrinthe creusé dans la roche. Au pied, on distingue un canal d'irrigation inca. Nous poursuivons par le site de "Q'enqo", un sanctuaire naturel dédié au dieu de la guerre "Puma", nous explorons de nouveau des galeries creusées dans la roche, au coeur de l'une d'elle se trouve un autel. Petite virée en fôret pour la suite de la promenade afin d'atteindre le mirador du Christ et sa vue sur Cusco. En chemin, rencontre de détritus (ah ! ça faisait longtemps !), quelques photos de la vue puis nous nous dirigeons vers le dernier site "Saqsayhuaman", le plus impressionant du lot. Il s'agit d'un temple-forteresse construit avec d'énormes blocs de pierre parfaitement superposés (mais comment les ont-ils déplacés ? mystère...) Une partie du site a été renforcée pour éviter qu'il ne disparaisse. Après nos 8 km de promenade, nous regagnons la ville le temps d'un "pollo", puis visitons le musée de "Qorikancha" sur le peuple Huari qui vivait à Cusco. Un peuple aux coutûmes étonnantes : déformation des crânes des nourrissons afin de montrer leur apartenance sociale, actes chirurgicaux (trépanation = perçage du crâne pour atteindre le cerveau), momification... Après cette mise en bouche, nous dégustons un café péruvien chez un torréfacteur (enfin un bon café !) ainsi qu'un petit carré de chocolat (mais trop peu pour Sandra). Comme hier, petit tour au super marché pour faire nos courses, puis quelques photos de la Plaza de armas de nuit, négociation de dessins andins et c'est reparti pour la longue montée vers l'hôtel. Nous cuisinons un bon repas malgré le peu d'ustensiles à notre disposition : oeufs brouillés aux pommes de terre, tomates, parmesan accompagnés d'un gros avocat (rien à voir avec ceux de chez nous !), un régal. De retour sous la couette (il gèle le soir !) nous écrivons nos dernières aventures. Bonne nuit.

 

Maras et Moray

Jour 44 : Journée morte...

Après une nuit de combat entre Quentin et son ventre, le reveil est un peu difficile... (nous avons mangé la veille dans un resto' pas très clean). Du coup ce matin c'est calme, Sandra en profite pour faire du tri dans les photos et parler sur facebook. Sur les coups de midi, nous décidons de faire un tour dans la ville (ou plus) si le ventre tient bon ! Nous commençons par un KFC (oui, pas top quand on mal au ventre mais au moins ici c'est propre). Nous visitons le seul musée que nous n'avions pas encore vu (nous aurions pu nous en passer...), en sortant nous découvrons sur la même place le musée du cacao (franchement très intéressant) et goûtons le thé au cacao. Nous faisons deux-trois courses et rentrons (le rythme escargot n'est pas très agréable et plutôt douleureux). De retour à l'hôtel, nous nous mettons sous la couette (comme des vieux) et nous remplissons le site. Un diner simple ce soir, des pâtes natures pour Quentin, et avec de la sauce tomate pour Sandra. Un film et dodo... Grande journée !

 

Jour 45 : Pikilacta et Tipon ou la remontée dans le temps

Après s'être un peu plus reposé cette nuit, nous tentons la visite d'autres sites archéologiques environnants. Nous commençons par la recherche du terminal de bus en direction de Urcos, environ 3 km de marche... Notre car s'arrête très souvent comme toujours, nous atteignons le site de "Pikilacta" à 30 km de Cuzco au bout d'1heure. Il s'agit d'une ville entourée d'une muraille aux nombreuses rues. Le lieu est désert, il faut dire que le temps n'est pas au rendez-vous. Ensuite, nous nous dirigeons vers le second site de "Tipon", nous espérons manger un petit bout avant de monter aux ruines mais nous ne croisons que 3 restos, chers et qui ne donne pas franchement envie... Nous laissons tomber l'idée et partons directement vers les ruines...à 5 km en haut de la montagne ! (le ventre de Quentin est ravi !) Nous traversons un village et le temps par la même occasion... (on se croirait dans le film "Les visiteurs" mais à rebrousse-temps !) Après 1h30 de grimpette, nous atteignons le site archéologique, il fait froid et il pleut, mais le site est relativement intéressant (heureusement !) : nous découvrons l'un des plus grand système d'irrigation Inca. La vue est belle (dommage que ce soit couvert). Nous redescendons, attrapons un bus et rentrons à Cuzco (1h30 de trajet) Ce soir, direction la billetterie pour le Machu Picchu (la classe !) : la queue est longue et n'avance pas...nous passons 2 heures dans la file d'attente et rencontrons beaucoup de français dont 4 qui cherchent des gens pour échanger leurs billets. Les "sauvages" décident de leur venir en aide ! Ce soir, pizza (on a la dalle, et on n'a pas envie de faire à manger).

 

pikilacta et tipon

Jour 46 : Aventures et mésaventures

Ce matin, nous décidons, après un copieux petit dej' (oui, nous profitons bien de ce service proposé par notre hôtel), de nous rendre aux Salines de Maras ainsi qu'aux ruines de Moray et de Chinchero (sur le chemin du retour). Comme d'habitude, la première étape consiste en la recherche du bus (étape compliquée) à l'autre bout de la ville. Nous arrivons sur le lieu indiqué par notre carte mais nous ne voyons aucun bus, seulement des collectivos (= vans de 10 personnes, bien plus chers que le bus...) N'ayant donc pas le choix, nous montons dans l'un d'eux et attendons une bonne demi-heure avant que celui-ci se décide à partir (les collectivos ne partent qu'une fois le véhicule plein). Il nous dépose comme prévu à la bifurcation entre la route principale et celle en direction de Maras où de nombreux taxis se battent pour récupérer les touristes qui passent... à un prix évidemment exhorbitant ! Nous continuons donc la route à pied car M. Routard indiquait 45 min de marche pour atteindre les Salines. Aucune indication, nous sommes les seuls à pied, nous ne trouvons pas de chemin vers les Salines. Bref, nous arrivons finalement après 1h15 de marche à un péage à priori réservé aux véhicules empruntant la route. Que nous sommes naifs ! En passant devant le péage on nous demande de payer 10 soles par personne pour accéder à la route vers les salines (3 soles de plus que M. Routard...c'est à se demander s'ils sont allés sur place !) Nous faisons demi-tour...l'un des gardiens nous rappelle et nous dit de passer (sans payer). Nous descendons et découvrons donc les salines à flanc de montagne (heureusement que nous n'avons pas payé, c'est bien cher pour ce que c'est) Pour retourner au village de Maras qui se situe entre les Salines et les ruines de Moray, nous décidons (pour une fois !) de prendre un taxi : erreure fatale ! Nous payons bien sûr un prix excessif pour les 4 km à parcourir mais en plus celui-ci ne nous dépose finalement pas au village mais à la bifurcation du départ..."et c'est pas fini !"  Le chauffeur nous réclame le double du prix convenu au départ soit 10 soles par personne ainsi que 20 soles supplémentaires pour nous emmener au village convenu (chemin en marche arrière). Nous sommes fous et prêts à repartir vers Cuzco... comme nous trouvons dommage de repartir sans avoir vu l'autre site (compris dans notre billet touristique), nous prenons un autre taxi qui s'avère plus honnête (bien que le prix soit tout de même excessif). Nous traversons le village de Maras mais n'y ferons donc pas escale comme nous le souhaitions et filons directement vers Moray. Il s'agit d'un site de terrasses incas circulaires utilisées pour les recherches agricoles. Joli mais pas exceptionnel, en revanche la vue sur la cordillère et ses sommets enneigés est sympathique. Notre chauffeur nous reconduit vers l'arrêt de bus de la bifurcation (toujours la même...). Lassés, nous prenons le premier collectivo qui passe et rentrons à Cuzco sans même nous arrêter au dernier site archéologique de Chinchero. Une fois à Cuzco, nous partons à la recherche d'un autre terminal de bus pour réserver notre trajet vers le Machu Picchu : celui-ci est encore au bout du monde dans des quartiers pourris, sales et puants. Les billets en poche, quelques courses pour ce soir et retour à l'hôtel. A peine arrivé, on nous annonce qu'il n'y a pas d'eau dans l'hôtel (ça va être pratique pour faire cuire la semoule !) ni dans le reste de la ville aujourd'hui ni demain car ils font le grand nettoyage de Cuzco. VDM    

 

Jour 47 : Repos dans la ville

Ciel encore gris ce matin, un peu fatigués, pas très motivés, c'est comme ça que la journée commence... Petit dej' puis retour dans la chambre, tri des photos et Facebook pour Sandra. Quentin recherche sur internet comment faire passer les douleurs au ventre (4 jours c'est long !). La matinée se passe vient l'heure du repas, ce midi se sera "Chifa" (= chinois) un bon plat de riz au poulet... (pour le coup nos plats étaient vraiment très bons nous regrettons de ne pas être venus plus tôt). Le bide plein nous prenons la direction du grand centre commercial (quasiment à l'extérieur de la ville) à la recherche des magasins vendant des gopro (informations données par un vendeur en ville). Après 3 km de marche, nous découvrons le fameux centre, très grand en effet, trouvons des Gopro (l'information était bonne), malheureusement le prix est toujours aussi abusif, plus de 600€ la Go-pro ! Nous faisons quelques courses (gâteaux, bonbons, oui de vrais gosses) puis nous prenons le bus pour rentrer chez nous. Vu qu'il fait toujours aussi chaud dans notre chambre, nous nous cachons sous la couette et reprenons le tri de photos (on a pris pas mal de retard et Sandra en fait beaucoup...). Nous ressortons dîner en ville, pâtes à la bolognaise pour Sandra servies au bout d'1 heure, Quentin à déjà eu le temps d'engloutir son plat de riz au poulet (oui encore le même plat). Retour à l'hôtel, nous rangeons nos sacs et préparons celui de l'expédition Machu Picchu.

 

Jour 48 : Cauchemar en car...

Ce matin, changement de terrain de combat, le ventre de Sandra fait des siennes, ça tombe bien 6h de car de prévu... Petit dej, on boucle les sacs et essayons de partir. 40 minutes de marche plus tard et nous arrivons au terminal de car. L'heure sur nos billets 8h45, comme depuis le début au Pérou nous partirons avec 30 minutes de retard... Le bus est super inconfortable, ça pue et notre gentille voisine decide de mettre la musique de son téléphone à fond ! Après une route qui ressemble plus à un chemin, nous arrivons dans la ville d'Urubamba, marquons un arrêt (normalement express). Arrêt plus long que prévu, d'autres personnes montent dans le car déjà plein avec devinez quoi ? Les mêmes places que nous marquées sur leurs billets... Après avoir perdu 15 minutes (heureusement, nous conservons nos places) nous repartons (le bus au complet crie "Vamos !"). Au bout d'1 heure sur un chemin pouri notre car se stop encore ! Nous regrettons vraiment de ne pas avoir pris la solution "Van" proposée par les agences... Enfin arrivés à Santa Maria, les chauffeurs de taxi nous sautent dessus mais, pour le moment ce n'est pas la priorité, au bout de 5h de car les toilettes sont plus importants... Nous montons dans un collectivo après négociation non pas sur le prix mais sur la destination... Le chauffeur envoie comme un porc sur des toutes petites routes plus adaptées à des 4x4 qu'à des berlines (forcement nous le disons vue que nous sommes dans une berline), attention le pilote ! Finalement, il nous déposera à Santa Térésa, pour nous mettre dans un second collectivo. Nous commençons par refuser de monter, le chauffeur veut nous faire monter à 4 sur la banquette arrière (dont une personne locale très corpulente !). La femme finira par monter dans le coffre et nous partirons jusqu'à la sortie du village où la fameuse dame descendra et sera remplacée par 2 autres personnes qui eux feront le trajet dans le coffre (environ 45 minutes). Arrivés à Hydro electrica (oui, vous avez bien suivi il s'agit d'un barrage électrique), nous nous inscrivons sur le registre, il est 16h10 et nous engageons sur le chemin pour 2h30 - 3h de marche le long de la voie ferrée. Le décor est dépaysant, montagnes, forêt luxuriante, oiseaux colorés, rivières et petites cascades et le silence ! (Sauf au bout de 15 minutes quand le train nous est passé devant). Nous arriverons sur les coups de 19h30 éclairés par nos téléphones portables (et oui, une nocture, ça faisait longtemps !), cherchons un hôtel puis partons pour dîner en ville. Après avoir fait le tour de la rue principale pour essayer de comparer les restaurants (quasiment impossible, dès que l'on s'approche d'une carte les serveurs vous sautent dessus) Sandra s'énervera après une des serveuses qui ne voulait pas la laisser tranquille dans la rue . Nous choisissons forcément le mauvais resto, au bout de 35 minutes, ils se décident enfin à nous apporter la carte, au bout d'1h la commande n'est toujours pas prise, nous partons et mangeons dans un autre, soupe et truite à la plancha... Nous achetons de l'eau (le prix à doublé entre Cuzco et ici, super !). Nous rentrons vers 22h30, demain réveil tôt ! 

 

machu picchu

Jour 49 : Machu Picchu, le fameux !

Ce matin réveil 5h30 (pas motivé pour se lever plus tôt), direction une panaderia avant de nous rendre sur la fameuse route du Machu Picchu. Sandra ne va pas mieux que la veille voir même pire (la journée commence bien). Nous commençons par voir l'usine Machu Picchu (la file d'attente pour monter dans le bus est vraiment impressionnante), nous nous demandons où passe tout cet argent ? (40€ le billet d'entrée + 12€ le trajet en bus pour monter + 12€ le trajet en bus pour redescendre, pour rappel 2500 personnes en moyenne par jour et 90% des gens prennent le bus aller-retour...). Pour notre part, nous choisissons le chemin piéton ne voulant pas encourager leurs pratiques, 20 minutes pour rallier le point de contrôle et nous voici sur les 1760 marches avant d'accéder à l'entrée du site archéologique. Le chemin est long et raide, nous sommes partis suffisamment tôt pour ne pas souffrir de la chaleur, le ciel est tout bleu dommage que le ventre de Sandra l'a fasse tant souffrir ! Au bout d'1h15, nous atteignons l'entrée, délivrance pour Sandra, les toilettes sont en vues ! Nous présentons nos billets et nos passeports et découvrons une petite partie du site. Nous avions réservé la Montana 4 jours plus tôt, Sandra est aux anges en découvrant le drapeau tout en haut de la montagne. Il est 8h45 nous sommes les 145 et 146 ème a entamer l'ascension. En prenant de la hauteur, nous découvrons l'ampleur du site ! Et nous rendons compte que la montée allait Ãªtre difficile ! (De nouveau des marches et le chemin est encore plus raide que le premier). Sandra abandonnera 15 minutes avant la fin malgré elle. Quentin profitera de la vue et essayera de faire de belles photos. Nous redescendons 1h30 plus tard, retour au point de départ et visite de la ville, au milieu de la horde de touristes (2500 personnes ça ne passe pas inaperçu même si le site est relativement grand...), nous passerons 2h30 dans le site. Une fois de plus nous avons maudit M. Routard et ses conseils, en bons élèves nous n'avons pas pris de casse croute (des gens déjeunaient un peu partout sur le site), nous n'avions pas de bouteilles d'eau, juste nos gourdes de 1l chacunes (pour infos, nous avons acheté des gourdes exprès et des bouteilles d'eau sont vendues sur le site au prix maudique de 10 soles les 50 cl...) et enfin il est tout à fait possible de rentrer avec un sac de plus de 20l et des bâtons de marche... Bref passons cette petite parenthèse, nous avons pu quand même voir ce célèbre site. Sur le point de partir, Quentin retourne dans le site à la recherche d'une bouteille d'eau, car forcement avec le beau temps et le soleil qui cogne, nous tombons vite à court d'eau. Nous reprenons le sentier du matin, en chemin nous rencontrons un groupe de Français (ici c'est une colonie Française apparement !), il s'agit d'un couple breton et d'un Franco/Canadien. Nous terminerons la route avec ce sympathique petit groupe qui nous propose d'aller boire un verre plus tard dans la soirée, histoire d'avoir le temps de se décrasser. Nous ne trouverons jamais le point de rendez-vous, ni notre petit groupe malheureusement. Nous irons donc manger en tête à tête et ne changerons pas nos habitudes... Et oui une pizza. Ce soir nous rentrons vers 20h30, Sandra fermera les yeux vers 20h45. Pas de wifi, ce soir c'est traitement de photos pour vous servir...

 

J50

Jour 50 : La misère !

Ce matin réveil vers 8h, les marches des deux jours précédents nous ont bien fatigué. Au programme, retour à Cuzco, un tour à la panaderia, puis nous prenons la route le long des rails (la veille nous nous sommes renseignés, le train jusqu'à Hydro Electrica coûte 28$ et jusqu'à Ollyantatambo coûte 68$).

Nous recroisons nos oiseaux multicolores et sur la fin nous arrêtons pour le déjeuner dans un restaurant proposant des billets de van pour rallier Cuzco départ à 14h30. Une fois terminé de manger, il est 12h30, 

notre hôte nous propose de nous installer dans les hamacs, vous vous doutez, nous n'hésitons pas une seconde et filons dormir un peu... Vers 14h nous voyons notre hôte partir en criant quelque chose, nous comprendrons plustard que c'était le nom du bus (que l'on ignorait).

Nous arrivons à notre van 5 minutes après (bien avant le départ) et attendons des retardataires, nous prendrons la route préférée de Sandra avec 15 minutes de retard. Une fois passé le village de Santa Maria, retour sur l'enrobé. Quelques km plus loin notre chauffeur décide de doubler deux camions en plein virage et ce qui devait arriver, arriva... face à face avec une voiture ! Après 15 minutes d'explications entre chauffeurs nous repartons, les passagers locaux le prient de se calmer. Il s'exécute, nous ferons une très longue pause toilette et lavage de camion, puis à l'entrée de la ville contrôle de police et biensûr qui se fait arrêter et reste encore 15 minutes à l'arrêt ? Finalement, nous arrivons à 21h30 (nous pensions gagner du temps en prenant ce mode de transport...). Nous mangeons dans le Chifa découvert quelques jours plus tôt, pendant notre repas un chauffeur perd le contrôle de sa voiture et cassera 6 bornes d'anti-stationnement. Nous rentrons vers 23h, Ã  l'hôtel où nous avions laissé nos sacs 3 jours plus tôt, sonnons et pas de réponses... En insistant un peu, notre hôte nous ouvre, nous prenons une chambre, mettons en ligne les photos et dodo.

 

Jour 51 : Papiers, chiffons

Ce matin, debout 9h pour prendre le petit déjeuner à l'hôtel (on aurait bien dormi un peu plus après nos 3 jours d'expédition), et tout régler avant notre départ dans la ville suivante :

Etape 1 - Filer vers le terminal de car pour réserver le trajet vers Arequipa au plus tôt. Une bonne surprise nous attend : des places sont disponibles pour la soirée et on nous propose un prix réduit car le car est vide !

Etape 2 - Recherche d'une laverie pour se débarasser des 6kg de linge sale qu'on se coltine depuis le matin.

Etape 3 - Dans l'après-midi, nous poursuivons par la finalisation des cadeaux pour nos proches et l'envoi de ceux-ci vers la France. DHL est hors de prix, nous optons pour la solution lowcost : Serpost (Poste du Pérou) lente mais plus économique.

Etape 4 - Après une journée à tourner dans la ville, nous remontons à l'hôtel pour ranger nos vêtements propres et récupérer les gros sacs.

Etape 5 - Manger en vitesse et rejoindre le terminal pour le départ à 20h. Le car est vide (une dizaine) et les sièges sont supers confortables ! On va peut être réussir à dormir... 

 

Jour 52 : Arequipa ou la retrouvaille avec les volcans !

Nuit chaude dans notre bus, arrivée à 6h, nous commençons la journée par une marcher de 2 heures avec les gros sacs : cela ne nous avait pas manqué ! (nous souhaitions prendre un bus vers le centre-ville mais ceux-ci sont bondés ! Impossible d'y monter avec nos sacs) Après un flop, nous trouvons un Bed & Breakfirst agréable, nous déposons nos affaires et repartons vers la plaza de armas pour explorer le centre et nous renseigner sur les excursions possibles seuls... celles-ci s'avère comme souvent très limitées : les canyons sont à plus de 6h ou 12h de bus. Pour le déjeuner, nous trouvons une petite cantine qui propose des plats inconnus à base de poissons et de quinoa... nous sautons sur l'occasion ! Dans l'après-midi, nous allons au mirador sur les hauteurs d'Arequipa pour observer les volcans et montagnes alentours. Nous redescendons dans le centre-ville à pied et longeons une rivière. Plus tard dans la soirée, nous découvrirons le fameux Pisco Sour, un cocktail à base de Pisco (alcool), citron et blanc d'oeuf : un bon mélange !    

 

Jour 53 : Arequipa et préparation Colca

Super surprise ce matin au réveil : des crêpes nous attendent pour le petit déjeuner de notre B&B ! On est trop content ! (à défaut d'avoir trouvé une crêperie abordable la veille) Pendant ce petit déjeuner, nous faisons la connaissance d'un couple de français, Solène et Romain, qui voyagent au long court aussi. Après nous être bien régalé, nous réservons un treck de 2 jours dans le canyon de Colca (trop compliqué pour s'y rendre seul) puis partons en direction du terminal à l'autre bout de la ville pour réserver notre car vers Puno. Après 2h30, nous voilà de retour dans le centre où nous mangeons un super hamburger (oeuf, poulet, fromage et frites croquantes) suivi d'une pastel de castanas (une tarte aux noix) : une très bonne patisserie ! Dans l'après-midi, nous restons calmes (en prévision de ce qui nous attend les jours suivants) : chargements de photos sur le site sur la terrasse de l'hôtel. Ce soir, nous avions décidé de nous préparer à manger car l'hôtel dispose d'une cuisine, au programme pâtes et crêpes, mais nous ne trouvons ni sauce ni oeufs (vendus seulement par 18). Déçus, nous laissons tombé l'idée de se préparer nous même à manger et recherchons un restaurant. Sur la plaza, un homme nous interpelle et nous présente la carte de son restaurant, nous nous méfions généralement de ce genre de restaurant touristique mais cette fois-ci nous nous laissons convaincre (le prix est attrayant) : nous ne regrettons pas notre choix : le repas était délicieux et nous avions une superbe vue sur la place principale de la ville. Puis nous rentrons, préparons les sacs pour le treck et dormons (courte nuit en prévision...)

 

Jour 54 : Trek au canyon de Colca (jour 1)

Debout 2h30 du matin car nous avons 6 heures de bus pour atteindre le début du treck. Après avoir bien eu froid dans le bus, nous arrivons à Chivay pour prendre le petit déjeuner, malheureusement bien trop light pour la journée à venir. Nous faisons une halte au Mirador del Condor afin d'admirer les condors : nous ne voyons pas grand chose à part beaucoup de touristes qui attendent leurs appareils photos braqués vers le ciel. Nous restons septiques quant au côté "sauvage" des animaux, ceux-ci semblent plutôt apatés par des dresseurs. Après cette halte, nous découvrons enfin le départ du treck et la vue sur le canyon. Une longue descente nous attend, le sac de Quentin est lourd avec les 5 litres d'eau de réserve. Nous attendons le reste du groupe avant le repas. Après une courte ascension, nous voilà au refuge pour le déjeuner, nous sommes tous affamés. Notre groupe est composé de 4 grands gayards allemands, de 2 amis espagnols et du couple de français rencontré la veille. Le repas est bon, mais vraiment trop léger pour des marcheurs. Nous poursuivons par la partie montante de la journée qui traverse les villages du canyon. Notre guide "Roy", un peu bourré mais drôle, nous explique la vie précaire des villageois et nous fait découvrir de nombreuses plantes utilisées pour le thé, la médecine ainsi que les poisons. En fin d'après-midi, nous surplombons l'oasis de Sangalle où nous séjournerons pour la nuit, de même que la route pour rejoindre le sommet du canyon où nous attendra notre petit déjeuner le lendemain matin. Le chemin est, de loin, extrêmement pentu. Le temps d'arriver jusqu'au refuge, le soleil se couche, nous ne mettrons que les pieds dans la piscine (qui pourtant donnait bien envie  :-( ). Nous découvrons notre chambre, plus que précaire (facturée 80 soles, honteux) En attendant le repas du soir, nous partageons une bière avec le groupe d'allemand bien sympathique, puis les espagnols viennent à leur tour. Ce soir, au menu, pâtes bolognaises, à la fin du repas, nous avons toujours faim... nous nous demandons comment nous allons remonter sans pétit déjeuner le lendemain au réveil. Nous regardons un film puis nous couchons tôt. 

 

colca

Jour 55 : Trek au canyon de Colca (jour 2)

Dur réveil à 4 heures du matin, nous avalons ce que nous avons (pas grand chose), des barres de céréales et quelques gâteaux avant l'ascension. Le guide nous a donné rendez-vous à 4h20 pour un départ à 4h30. A 4h20, nous sommes les seuls... nous ne partirons finalement qu'à 5h car le couple de français n'a pas entendu le réveil (les joies des voyages en groupe). Il fait nuit noire lorsque nous entamons l'ascension en file indienne derrière notre guide, nous nous éclairons à la lampe torche. Le groupe marche bien, nous doublons plusieurs autres groupes. Au bout de 45 minutes, Roy nous laisse quartier libre et fermera la marche. Il nous annonce 2h-2h30 avant d'atteindre le sommet. Quentin et moi ouvrons la marche, nous atteignons le sommet après 2h de grimpette et 1300 m de dénivelé ! Nous espérions trouver le soleil en haut en attendant le reste du groupe, malheureusement, il n'est pas encore là...il fait froid. Nous profitons de ce moment d'attente pour discuter avec d'autres randonneurs. Les allemands arrivent 30 minutes plus tard, ils galèrent un peu car il s'agit de leur premier treck en altitude. Petite pause photo et nous repartons pour 20 minutes avant un copieux petit déjeuner, enfin ! 

 

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Nous patientons avant de repartir vers un mirador sur les terrasses incas et pré-incas : un beau point de vue. Puis, nous nous dirigeons vers les thermes : un moment bien mérité. L'eau est bien chaude et le soleil est au rendez-vous, un vrai moment de bonheur ! Nous faisons ensuite une halte dans la ville de Chivay le temps d'un repas et repartons vers le Mirador de los volcanos situé à 4900 m d'altitude : le vent souffle. Nous apercevons la fumée du volcan "Sabancayo" en activité. Dernier stop à la réserve où vivent de nombreux alpagas, lamas puis retour à Arequipa. Sur le chemin de l'hôtel, nous achetons nos petits déjeuners pour le lendemain, nous rangeons nos sacs, saluons nos amis français qui partent pour Cusco et attendons l'heure du départ. Nous mangeons notre menu favori de la ville : hamburger et pastel de castanas. Nous partons vers le terminal de bus dans un collectivo (super pratique avec nos sacs, nous sommes pliés en 2), puis patientons encore 1 heure au terminal avant notre départ vers Puno. Le car n'est pas terrible, il est bondé et nous avons du mal à trouver une position confortable pour dormir.

 

Jour 56 : journée calme à Puno 

Après une nuit exécrable, nous débarquons à 4h30 au terminal de Puno où nous resterons 1 heure avant de marcher vers le centre ville. En sortant, belle surprise, nous voyons le levé du soleil sur le lac Titicaca. Nous trouvons assez rapidement un hôtel mais la chambre n'est pas encore disponible, nous attendrons encore 1 heure, nous sommes épuisés. Les clés en main, nous posons nos sacs et testons le lit pour plusieurs heures ! Le ventre de Sandra nous réveil, nous déjeunons dans une cantine, avec regret. Par la suite, nous recherchons une boulangerie (ça ne court pas les rues dans cette ville...) puis nous nous dirigeons vers le lac et traversons l'immense marché de fruits et légumes (plein de patates pour papa). Nous nous avançons jusqu'à la jetée où sont parqués les bateaux et nous renseignons sur les visites des iles Uros (pour demain, nous n'avons pas le courage aujourd'hui). Sur le chemin du retour, nous traversons la rue des artisans (rien à voir avec celles de Cusco) puis rentrons à l'hôtel pianoter sur le pc.

 

Jour 57 : Les îles Uros

Après une nuit reposante, nous descendons pour un petit déj'. Le ventre rassasié nous retournons à notre chambre laver 2/3 fringues avant le départ en Bolivie. Nous prenons ensuite la direction du port pour nous rendre sur les fameuses îles flottantes "Uros", le billet de départ est à 12h, il est 11h... Nous profitons de cette attente pour aller réserver nos billets de car du lendemain en direction de Copacabana (en Bolivie - et oui encore un pays qui se termine !) Nous retournons sur le port, montons dans le bateau et nous voici en train de naviguer sur le lac navigable le plus haut du monde. Quelques explications de notre guide sur le lac Titicaca et nous arrivons sur l'une des 87 Ã®les (une ville sur l'eau). Nous découvrons le lieu de vie de 6 familles Quechua, explication de la construction de leurs habitations. Puis un tour en bateau local (normalement en option) après 10 minutes d'insistance de leur part nous finirons par monter dans le bateau, après 15 minutes à faire des ronds dans l'eau nous débarquons sur une seconde île (le restaurant), n'ayant pas envie de manger des "ceviches", nous patienterons 45 minutes avant que le bateau ne reparte (un peu aigris de ne pas avoir été prévenu que le but du tour était de venir manger sur les îles). Nous rentrons en ville, essayons de trouver un endroit pour déjeuner, aujourd'hui c'est dimanche, beaucoup de resto' fermés, du coup ce midi à 16h pâtes... Nous retournons à l'hôtel, et mettons à jour le site. Nous ressortons vers 21h pour le diner (l'appel du ventre est tardif...), nous mangeons dans la pizzeria de la veille. Nous nous endormons vers 23h, demain on se lève tôt pour le car. 

 

Uros

Jour 58 : Passage de la frontière

Après une courte nuit, nous refermons nos sacs, payons l'hôtel et nous voilà partis vers le terminal de bus, il est 6h, le soleil se lève sur le lac (nous profitons à nouveau du lever du soleil...). Nous arrivons vers 6h30, profitons d'être en avance pour prendre un café et les croissants que nous avions acheté la veille, avec la vue sur le lac. Nous patientons 1 heure devant le car - la veille l'hôtesse nous a demandé d'arriver à 6h40 pour un départ à 7h00, nous ne partirons qu'à 7h40... En chemin, nous faisons une halte dans une agence de change, il y a un monde fou, 4 bus se suivent... Au bout de 30 minutes nous repartons jusqu'à la frontière, nous apprenons qu'il y a un problème informatique côté Bolivie, il faut donc que nous fassions des photocopies de nos passeports (sympa l'arrivée...). Nous passons l'immigration et quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin à Copacabana après 4h de transport (3h initialement prévues). Nous passons par une banque et partons en quête d'un hôtel (n'ayant pas encore de notion de prix ici, nous faisons beaucoup d'hôtels). Nous ne trouvons rien de correct Ã  un prix raisonnable, dépités nous décidons de faire une pause déjeuner et nous arrêtons dans un resto' qui ne nous remonte pas du tout le moral (poisson et riz trop cuit, frites pas cuites...). Après cette pause déjeuner nous continuons de visiter quelques hôtels et décidons de retourner dans un hôtel vu le matin en se disant que ce n'est que pour une nuit. Nous regardons sur M. Routard ce qu'il y a à faire ici et partons vers le lac, nous y resterons jusqu'au coucher de soleil puis remonterons vers l'hôtel contraint par le froid. Un passage par le site pour Quentin pendant que Sandra dort (oui journée à fond !). Nous ressortons le temps d'un repas (une pizza pour changer mais pas top ici)

 

Bolivie J58

Jour 59 : Cache cache sur la Isla del Sol

Ce matin reveil à 7h, aujourd'hui la Isla del Sol au programme. Nous descendons nos sacs à l'accueil, puis petit déj' (light et pas très bon), nous achetons ensuite nos billets de bateaux pour l'île puis remontons dans la ville acheter des sandwichs (tout petits pour le prix...), un paquet de chips et nous montons à bord de notre bolide ! 2h pour 34 km ! Au moins on a le temps d'admirer le paysage et de parler avec le couple de Français placés devant nous. Nous arrivons enfin au nord de l'île, un pseudo guide nous demande d'attendre (nous voulions être tranquille aujourd'hui) nous l'esquivons et partons. Un peu plus loin sur le chemin on nous demande notre billet pour pouvoir circuler sur les chemins mais nous ne sommes pas décidés à payer plus donc nous faisons demi-tour et tentons de trouver un moyen de nous promener gratuitement sur l'île. Nous repassons par la ville où nous avions débarqué plus tôt. Le gps en main, nous entamons l'ascension de la montagne. Nous atteignons les crètes sans avoir payé et profitons de la vue sur les différentes baies du lac Titicaca et les montagnes (Cordillère royale, rien que ça !). La balade se poursuit vers le sud de l'île, plusieurs points de contrôles sont disseminés le long du chemin, nous les évitons tous (en chemin nous croisons un anglais bien décidé à faire la même chose). Petite pause déjeuner sur le chemin, en vue une des baies et la cordillere, finalement le sandwich n'est pas si mal (juste trop petit). Après 4h30 de marche, nous atteignons le port au sud de l'île, attendons 15 minutes puis retour à Copacabana en bateau (toujours aussi lent !). Nous retournons au même hôtel, récupérons nos sacs, petit changement de programme, nous restons une nuit de plus, pas le courage de prendre le car pour La Paz ce soir. Nous nous sommes préparés psychologiquement à prendre une douche froide (douche électrique), et là, quelle bonne surprise, la douche est super chaude ! Quelques recherches sur internet pour la suite de nos aventures et l'heure du repas approche, nous sortons pour un menu dans la rue et rentrons, ce soir tri des photos.

 

isla del sol

Jour 60 : De Copacabana à La Paz

Ce matin, reveil à 8h (oui ça ressemble à une grasse mat'), Nous commençons par chercher un lieu pour notre petit déj', nous sortons tout est fermé... (A quelle heure mangent-ils le petit déj' ici ?). Nous achetons des bananes pour compléter les gateaux que nous avions acheté la veille, achetons nos billets de car et nous partons direction La Paz. Nous faisons une pause sur la route pour traverser le lac Titicaca (nous sur un petit bateau, notre car sur une sorte de bacs...). Au bout de 30 minutes nous remontons dans le car, après 3 heures de route nous arrivons dans la banlieue "El Alto" sur les hauteurs de la ville (2 000 000 de personnes vivent dans cette ville), notre car nous dépose dans le centre ville. Nous partons à la chasse aux hôtels, sympa dans une ville qui à une altitude oscillant de 3000 à 4000 m... Bref, au bout de 2 heures, nous en trouvons un qui semble propre et pas trop cher, puis nous dirigeons vers un restaurant (une cantine), pas top mais il va falloir s'adapter ici les plats sont pas très bons et vraiment pas copieux donc en sortant nous achetons un marbré (loin de ceux que nous avons en France), puis du pain (il semblait bon...). Une fois que le ventre est à peu près rassasié, nous partons flaner dans les rues (un petit passage dans un magasin de photo, toujours en quête d'une Go-pro, la vendeuse n'en a pas mais nous indique une adresse), un petit tour à l'office du tourisme (aussi efficace qu'au Pérou, aucune information pour ceux qui ne veulent pas passer par une agence), nous passons de places en places, nous nous arrêtons dans une agence de voyage prendre des renseignements pour l'ascension du Potosi, le gars semble sérieux mais nous hésitons quand même (dur le reveil à 00h pour la fin de l'ascension). Nous découvrons les nombreux magasins artisanaux et la rue des sorcières, puis partons dans la direction indiquée plus tôt. En effet, les Go pro sont biens au rendez-vous et moins chers qu'en France ! Youhou !! Achat effectué, nous redescedons vers notre hôtel, sur le chemin nous regardons les prix pratiqués dans les magasins de montagne, rencontrons 3 français, échangeons sur les impressions de chacun concernant le Pérou et la Bolivie. Nous rentrons essayer de publier les photos sur le site (connection pourrie donc pas possible...), nous ressortons donc pour un repas au pied de l'hôtel : hamburger pour Quentin et Omelette jambon fromage pour Sandra (quelle erreure !)

 

J60

Jour 61 : Pour les 2 mois, on fait rien !

Après ce bon repas de la veille Sandra dormira très peu... Un bon début pour la Bolivie, à peine 3 jours et déjà malade... Nous sommes bien content de ne pas avoir réservé le treck pour lequel nous nous sommes renseignés hier. Sandra passera une bonne partie de la journée au lit et se reposer, pendant que Quentin rattrapera le retard pris par les jours sans connection (il y a du taf, d'autant plus que le travail effectué "hors connexion" disparaîtra au bout d'une heure !). En milieu d'après-midi une petite tentative de sortie. 

 

Jour 62 : A l'assaut de La Paz ou pas...

Ce matin, nous profitons du wifi pour donner des nouvelles à la famille. Nous partons (toujours au ralentit, le ventre de Sandra n'est vraiment pas à fond !) en quête d'un petit déjeuner, le temps de trouver un endroit, il est plus de 11h et les quelques endroits qui en proposent ne servent plus après 11h... donc nous partons à la recherche d'un restaurant correct pour le midi, soit nous ne sommes pas allés dans les bonnes rues soit il y a très peu d'endroits corrects ici. Nous remontons dans la rue piétonne (rue des sorcières) où nous trouverons un petit restaurant pas trop mal (en tout cas pour une fois nous ressortons sans avoir faim). Après s'être restaurés nous profitons de la petite rue artisanale et rentrons à l'hôtel, surprise toujours du wifi, un petit tour sur Facebook et sur Skype. Nous ressortons ensuite et prenons la direction des boutiques de hi-tech, forcément qui dit changement de caméra implique changement d'accessoires... (cher la perte de caméra en rafting...). Après une petite négociation nous repartons avec le harnais de la caméra, et retour dans la rue des sorcières le temps d'acheter un pull et prendre quelques photos. Pour le dîner encore une pizza, même Sandra en a marre... Retour dans notre hôtel (juste au dessus), le sommeil ne tarde pas à venir (du moins au début)

 

Jour 63 : De La Paz à Cochabamba

La nuit de Sandra a de nouveau été exécrable donc réveil un peu difficile. Nous avions décidé la veille que nous partirions vers Cochabamba. Nous prenons nos sacs (il semble encore plus lourd que les autres jours à Sandra) ; après une petite promenade de santé dans les rues en pentes de la ville nous arrivons enfin au terminal construit par un français pas très connu : Gustave Eiffel ! Nous prenons nos billets et patientons avant le départ. Au moment d'embarquer, personne ne nous avait prévenu qu'il fallait déposer nos sacs à la compagnie de bus donc marche arrière, nous donnons nos sacs pour qu'ils les enregistrent et montons pour de bon dans le car, il est vide (petite promenade de 7h, annoncée par M. Routard...). Au bout de 25 minutes, le car se stop dans la rue, décharge des cartons, en charge d'autres et surtout beaucoup de passagers. Nous ferons une pause sur la route au bout de 3h30 (libération pour Sandra), nous repartons et passerons 5h de plus dans le car pour atteindre l'entrée de la ville, et 30 minutes encore à cause d'une déviation dans la ville (encore une fête...). Le car se stop à 500 m du terminal (en raison d'une mauvaise organisation), Sandra court au toilette. Au bout de 5 minutes, le chauffeur fait débarquer tout le monde, obliger de récupérer les bagages, Quentin rejoindra le terminal avec 40 kg sur le dos... Le jeu de la recherche d'hôtels est long ce soir, de plus, en raison de la fête les hôtels ont doublés leur prix. Nous finissons par en trouver un, allons dîner un super poulet avec frites et riz... (au moins le riz est bon pour Sandra).

 

Jour 64 : On aura tenté...

Bon repos et réveil en sursaut à cause des gens qui se croient tous seuls dans l'hôtel, nous sommes décidés ce matin à trouver une agence pour nous rendre au parc de Toro Toro. Nous nous dirigeons vers la place principale où nous croisons de nouveau un défilé mais pas d'agences ouvertes.... Comme à notre habitude, nous traversons la ville de long en large, jusqu'à demander à une vendeuse qui nous affirme que toutes les agences sont fermées le dimanche. Par dépit, nous partons à la recherche du mini-bus qui se rend au village de Toro Toro (à l'autre bout de la ville !) Nous traversons le marché qui s'étend dans une bonne partie de la ville et en profitons pour petit déjeuner (pain et ananas), nous demandons le chemin mais ne trouverons finalement pas le lieu du départ du bus. Nous décidons donc de nous rendre au terminal de cars, en chemin, un groupe de 3 tente un vol à l'arraché du téléphone portable de Quentin (heureusement en vain !) : cette ville nous soûl. Une fois au terminal, on nous indique la rue du départ du mini-bus vers Toro Toro, un seul à 18h-18h30 (arrivée prévisionnelle à environ 23h...tard pour rechercher un endroit où manger et dormir), du coup, nous regardons les cars pour Santa Cruz et Sucre (en trouvant dommage d'être venu ici pour rien...) Sur ce, nous repartons en quête d'un bar où nous prenons un jus d'ananas vraiment trop sucré ! (ce n'est pas notre jour) Heureusement, nous trouvons un déjeuner pas trop mauvais (le premier depuis un bon moment) : poulet au barbecue. Le reste de l'après-midi, nous oscillons entre pause à l'hôtel et glandouille dans les rues à réfléchir à ce que nous faisons ce soir : Toro Toro, Santa Cruz ou Sucre ? Pour finir, ce sera Sucre, cette nuit.

 

Jour 65 : Arrivée à Sucre

Après une nuit exécrable dans le car, nous débarquons enfin à Sucre il est 4h30 (où sont passées les 12h du routard ?). Nous commençons par nous poser dans le terminal de bus (voir photo). Vers 6h30 nous décidons de partir vers la ville en quête d'un hébergement, nous en trouvons un qui propose des petits déjeuners mais pas de chambre de libre avant 10h. La dame nous propose d'attendre dans la salle commune et vers 8h nous décidons de tester le petit dej' (vraiment pas bon !). Sandra décide d'aller voir un hôtel un peu plus haut sur la rue et reviens enchantée. Finalement nous réglons notre repas et partons vers l'autre hôtel qui a des chambres libres.Nous déposons nos affaires et profitons du lit. Réveillés par le froid nous partons vers le supermarché (l'hôtel dispose d'une cuisine) nous faisons le plein de produits de toilette et essayons de trouver de quoi manger ce midi. Attention super repas : pâtes, saucisses et fromage. Nous rentrons préparer se superbe déjeuner. Nous partons ensuite en ville bien motivés à trouver une laverie et une agence proposant un tour dans les villages "Jalq'a" et le cratère de "Maragua" pour le mercredi. Nous trouvons une laverie mais pas de tour (ici il faut être 4 pour pouvoir prendre une agence, en gros tu fais leur boulot !). Bref, sur cet échec nous partons à l'office du tourisme nous renseigner sur le bus pour les "7 cascadas", nous obtenons le renseignement ainsi que l'avertissement du danger de s'y rendre. Puis retour au supermarché, ce soir nous voulons manger des crêpes salées et sucrées. Nous trouvons rien pour les crêpes salées donc nous partons à la recherche d'un restaurant, ce sera une pizzeria (franchement mauvaise, à te faire détester les pizzas). Nous rentrons déprimé de cette journée une fois encore peu fructueuse.

 

Jour 66 : Las 7 cascadas (Première sortie et échec...)

Ce matin Sandra retombe en enfance "Chocapic" au reveil ! Nous sommes décidés à nous rendre aux 7 cascadas (nous en avons marre de ne rien voir du pays...) nous commençons par nous rendre au mercado pour faire le plein de pain (alimentation préférée de Quentin en Bolivie) et 2 parts d'ananas bien juteux ! Nous montons dans le bus et nous voilà partis pour 1h30 de bus (vive les bouchons !). A un bifurcation notre chauffeur nous fait monter dans un autre bus qui nous déposera 5 minutes plus tard dans un tout petit bled. Nous cherchons le chemin (le gps ne le connaît même pas !). Après avoir demandé 5 ou 6 fois notre chemin nous arrivons enfin à un petit ruisseau que nous remontons jusqu'à tomber sur la première cascade (assez bien décrite sur internet, elle est belle mais sale). Nous continuons d'avancer et prenons de plus en plus d'altitude, nous nous rendons compte que nous nous éloignons des cascades et rebroussons chemin. Nous escaladons la première cascade pour atteindre la seconde ou notre chemin s'arrêtera (pas équipé pour franchir les obstacles et le sac à dos est lourd !). Nous déjeunons devant cette jolie cascades et ses déchets). Nous retentons le chemin pris avant de manger, de nouveau un échec, nous repartons donc déçu en direction des bus, après 4h de balade dans la nature nous attaquons une balade dans la ville. Nous commençons par quelques courses au supermarché : pâtes, sauce tomate, champignon, olive, fromage et de quoi faire des crêpes (oui nous les voulons nos crêpes). Nous récupérons les affaires laissées la veille à la laverie et partons vers l'agence vu la veille pour savoir s'il y avait un groupe de créé pour le tour que nous voulons faire le lendemain. La personne nous dit de repasser après 6h. Nous rentrons à l'hôtel, rangement de sac pour Sandra (il y a du taf !). Nous repartons vers l'agence, la personne vu plus tôt n'est plus là et les autres personnes ne sont au courant de rien... bredouille nous partons vers d'autres agences. Dans la première que nous faisons le M. vient d'annuler le tour par manque de monde, il tente de rappeler les gens qui étaient initialement intéressés mais ceux-ci ont décidé de partir de la ville le soir même ! (Super leur organisation ici...). Nous décidons de rentrer à l'hôtel en se disant qu'on va réussir à traverser la Bolivie sans rien avoir vu... En chemin nous nous arrêtons dans la seule agence que nous n'avons pas dû aller voir. La dame nous propose un tour pour le lendemain tout inclus pour 280 Bs, nous acceptons et lui demandons ne nous écrire tout ce qui est inclus. Un long moment de solitude va suivre, elle appelle un de ses enfants (jeune) qui commence à écrire mais la dame téléphone à un autre de ses fils qui nous rejoint, s'embrouille avec sa maman à cause du prix proposé et essai de nous décrire le tour en anglais (pour le coup c'était mieux en espagnol). Finalement la dame appelle son mari qui nous dit que le prix proposé pour 2 n'est plus d'actualité qu'il faut soit un groupe de 4 soit rajouter 100 Bs par personne (la petite histoire a duré au moins 1h). Excédé Quentin se lève et s'en va, Sandra plus calme explique au monsieur que depuis deux jours nous attendons ce tour, que la dame nous a proposé un prix raisonnable et que ce n'est pas normal de revenir dessus, calmé Quentin revient. Finalement le monsieur proposera de nous emmener lui même mais nous informe que sur une partie du tour nous n'aurons pas de guide (il nous déposera en haut du chemin des incas et nous récupérera en bas). Nous acceptons sa proposition (le prix est revenu à 280 Bs). Il est casiment 21h quand nous rentrons à l'hôtel, nous demandons à pouvoir utiliser exceptionnellement la cuisine un peu plus tard, notre hôte refuse. Nous repartons donc en ville manger dans un restaurant plutôt bon pour le pays... (enfin).
 
cascadas sucre

Jour 67 : Les villages "Jalq'a" de et le cratère de "Maragua" (enfin...)

Ce matin après une douche froide, nous nous faisons des crêpes pour le petit dej' puis notre hôte vient nous prévenir que notre chauffeur nous attend pour notre tour. Première surprise il ne s'agit pas de la même personne que la veille... Nous sortons, le monsieur de la veille est là et nous informe que nous allons chercher notre guide et le repas du midi (? On y comprend rien). Finalement nous partons tous les deux avec un guide et un chauffeur pour le prix d'un tour en groupe... au bout d'une heure nous arrivons à une petite chapelle qui surplombe le chemin des incas, nous descendons avec notre guide du jour Nelly et notre chauffeur Ivan part pour nous attendre en bas du chemin. Au bout de 2 petites heures de marche nous retrouvons Ivan qui dort à l'arrière du 4x4. Nous prenons la direction de la communauté du village de Maragua où nous marquerons une pause déjeuner. Un repas plutôt agréable Ivan et Nelly sont vraiment très sympa, le repas est bien préparé. Après manger nous nous rendons à la "rocas del diablo" (rocher en forme de bouche du diable), profitons du joli paysage qui s'offre à nous et repartons en 4x4 vers les empreintes de dinosaures, nous nous arrêtons sur le bord de la route après 30 minutes de route et nous voici à nouveau à pied. Le chemin est superbe, un grand mélange de couleurs dans les montagnes jusqu'à atteindre les fameuses empreintes (pas grand chose à voir et l'érosion n'aide pas à la bonne conservation). Après 10 minutes à regarder 3 trous nous repartons vers le 4x4 et la ville de Sucre. En rentrant nous retournons chercher du lait (encore envie de crêpes) et rentrons nous préparer un festin ! Puis rentrons à notre chambre.

 
Maragua

Jour 68 : De Sucre à Potosi (retour à une ville sale et moche...)

Pour bien commencer la journée, nous prenons notre temps et nous cuisinons des crêpes (et on se fait péter le bide !!) Puis, nous rendons les clefs et partons en direction du terminal à la recherche d'un bus pour Potosi. Nous n'avons pas cherché longtemps, à peine franchi le seuil du terminal qu'on nous saute dessus. Billet en poche, c'est parti pour 5 heures de trajet au cours duquel nous trouverons la grêle et la neige. Une fois à Potosi, le car nous débarque en pleine rue, la ville est grise et moche : le choc après la jolie ville de Sucre. C'est reparti pour notre jeu préféré : la recherche d'hôtel...longue cette fois encore ! Les hôtels sont chers aux vues du peu de confort et de services proposés. Pendant notre quête, nous rencontrons une gentille dame qui nous conseille un hospedaje de backpaker un peu plus économique, nous suivons ces conseils et nous y installons. Il est 16h, nous sortons pour notre seconde quête...un endroit pour manger (pas une mince affaire !!) ! Il n'existe que très peu de restaurants dans cette ville, de plus il est tard. Bref, nous choisissons un Hot Dog qui s'avère différent de ce que nous connaissons...(du pain, de la saucisse, du chou et du maïs) Ensuite, nous sommes partis à la recherche du "mercado artesanal" que nous ne trouverons pas, du coup, nous partons faire les agences pour prendre des informations sur les Mines d'argent ainsi que le Salar d'Uyuni. Peu convaincus, nous rentrons à l'hôtel consulter guides et forums internet. Sandra profite de ce moment pour tester le piano de l'hôtel malheureusement pas très accordé. Plus tard,  nous ressortons pour le repas du soir (de nouveau une bonne marche dans la ville !), nous échouons dans un restaurant proposant des fondues bourguignones (on se dit qu'on pourra cuire la viande à notre convenance...), malheureusement, le plat n'est plus disponible. Quentin désespéré se rabat sur une brochette poulet-boeuf (dégueux) et Sandra sur une truite cuite en papillotte (correct mais sans plus). De retour dans notre chambre, Quentin fait du tri de vidéos pendant que Sandra lit des informations sur le Chili qui arrive à grands pas... 

 

Jour 69 : Les mines d'argent de Potosi

Réveil à 8h pour prendre le petit déjeuner proposé par l'hôtel (très basique : pain, beurre, confiture et café soluble). Nous hésitions la veille entre la lagune "Ojo del Inca" ou les Mines de Potosi. Comme il ne fait pas très chaud, nous optons pour les mines. Nous partons à la recherche d'une agence pour réaliser notre tour. Suivant les avis laissés sur Trip, nous nous dirigeons vers l'agence "Big Deal Tours" : le mec qui nous accueille est un show man ! Il nous fait un speach pendant au moins 30 minutes pour nous convaincre de prendre son tour communautaire mais celui-ci est 2 fois plus cher qu'ailleurs (150 Bs le tour et seulement 10 Bs reversés à la coopérative des mineurs). Nous nous interrogeons sur le devenir des 140 Bs restants sachant que dans les autres agences le tour coûte 70 Bs... Après un temps de réflexion en flânant dans les rues (on a trouvé le "mercado artesanal" ! : 3 bouibouis minuscules), nous décidons de prendre des informations dans une autre agence qui nous convaincra davantage (arguments : le prix et le fait que l'autre agence ne va rien nous offrir de plus). Sur ce, nous partons déjeuner un repas digne de Bolivie ! Après un bref passage par l'hôtel, nous voilà en route vers les mines. Nous montons dans le minibus qui s'arrête 3 minutes plus tard dans le soit disant mercado des mineurs (une seule minuscule boutique ?!) où l'on nous force à acheter des cadeaux pour les mineurs (nous remontons dans le bus les mains vides quitte à se faire mal voir). Quelques minutes plus tard, second stop afin d'enfiler nos équipements de compétition : bottes, jacket, pantalon, casque avec lampe (on est trop beau !) Nous prenons nos sacs à dos avec nous malgré la recommandation du guide (elle va nous adorer...) En arrivant aux mines, nous retrouvons les déchets jonchés sur le sol, les ouvriers offrent la bière locale "Potosi" (immonde d'après le spécialiste) puis nous entrons dans le long tunnel sombre et boueux. Nous croisons des mineurs qui poussent des wagons de plusieurs tonnes vers la sortie. Dès que nous croisons un mineur, la guide s'empresse de leur distribuer les présents achetés plus tôt (boissons, feuilles de coca). La mine est un véritable labyrinthe de galeries sur 5 niveaux : nous descendons par des échelles voir les forages effectués à la dynamites. Le tour est un peu long car l'ensemble des galeries est semblable. En sortant (2 heures après), nous allons au mirador (toujours entouré de déchets) pour voir la vue sur la ville (guère plus belle d'en haut). Nous repartons ensuite vers le centre-ville et nous débarassons de nos tenues du jour. Nous repassons par l'hôtel le temps d'une douche pour enlever toute la poussière accumulée cet après-midi et repartons à la recherche d'un endroit pour manger.

 

mines

Jour 70 : L'oeil de l'Inca et Tupiza

Aujourd'hui, programme chargé en vue : réservation des tickets de car pour notre trajet vers Tupiza, lessive avant de se rendre dans le désert, visiter la lagune "El Ojo del Inca". Nous commençons par un petit déjeuner "pas bon" (pain quasi rassis) puis déposons nos sacs à l'accueil avant d'entamer nos recherches. C'est parti pour la laverie à qui l'on impose une récupération des vêtements à 17h en pensant que le bus est à 18h30. Ensuite, direction le nouveau terminal de bus en dehors de la ville : il nous faut trouver un bus pour nous y rendre, or, surprise, aujourd'hui c'est la fête des enfants par conséquent les bus n'ont pas le droit de rentrer dans le centre-ville. Nous recherchons donc un endroit pour choper le bus. Après 30 min de bus, nous découvrons le terminal flambant neuf de Potosi. Nous faisons le tour des compagnies afin de connaître le temps de trajet vers Tupiza : celui varie de 4h à 8h...(va chercher qui a raison !) Nous choisissons celui du milieu, départ 21h30... Nous retournons dans le centre-ville pour déjeuner et assistons au défilé des enfants et des fanfares. Nous nous faufilons entre les gens pour ressortir du centre et nous rendre à la lagune "Ojo del Inca" (5 étoiles sur Trip !) Malheureusement, nous partons dans la mauvaise direction et retournons sur nos pas. Une bonne demie-heure de bus et nous voilà à Tarapaya proche de la lagune. 10 minutes de montée et nous arrivons à une "marre" ("Tout ce chemin pour ça !" citation de Sandra : franchement rien à voir à part une marre aux canards sans canard..) : l'intérêt du lieu réside dans le fait que l'eau est à 30 °C mais il fait trop froid et nous n'en profiterons pas. En redescendant, nous croisons les franco-argentins rencontrés la veille dans les mines, nous discutons sur le chemin du retour vers Potosi. Une fois dans la ville, nous arpentons les rues et profitons des nombreuses boutiques pour faire le plein de feutres et stylos à dessin (avis aux artistes : le matériel est donné ici !!!), récupérons nos fringues (finalement il est 18h30), les rangeons à l'hôtel et partons vers le restaurant "La Casona 1775" pour tester la fondue bourguignonne : un régal (surtout pour Quentin qui peut choisir la cuisson de sa viande !) mais un goût de trop peu. Nous reprenons un bus en direction du nouveau terminal, celui-ci est vide...tous les cars sont garés en "bordel" dans la rue attenante (on n'a pas compris l'intérêt d'avoir un si beau terminal !).   

 

l'oeil de l'Inca
J70

Jour 71 : Tupiza et décuverte des canyons

Nous mettons finalement 5h30 pour atteindre notre destination et arrivons à 02h30 (pour ceux qui n'auraient pas suivi). Nous tentons de trouver un hôtel pour dormir un peu, tour de ville (heureusement petite) en pleine nuit, une première. Nous échouons à l'hôtel Torre (celui qui propose le tour que nous souhaitons réaliser). Peu de temps est nécessaire pour nous endormir mais le réveil est à 8h pour profiter du copieux petit déjeuner. Pendant la matinée, nous faisons le tour des agences pour réserver notre excursion du Sud Lipez au Salar d'Uyuni avec dans l'idée de passer au Chili. Contrairement aux descriptions présentes sur leurs sites internet, les agences ne proposent pas le passage au Chili (seulement un transfert d'Uyuni en 4x4 à 600 Bs). Après réflexion, nous profiterons de notre remontée vers Uyuni pour poursuivre vers le parc de Sajama (au nord). Les prix des tours étant tous les mêmes et la négociation étant impossible, nous suivons les conseils de Trip advisor et choisissons l'agence Torre Tours. Après le déjeuner (pollo-pasta-arroz-papas fritas : un classique !) nous partons à la découverte des environs. Comme rien n'est indiqué, nous demandons notre chemin à plusieurs boliviens qui nous enverrons, une fois de plus, à l'autre bout du monde (à l'opposé de notre objectif "la puerta del Diablo" et le "Canyon del Inca" inicialement à 5 et 8km du centre-ville). En chemin nous croisons ce qui s'apparente à une porte dans la roche et continuons sur notre lancée pensant qu'il s'agissait bien de la "Puerta del Diablo". Au bout de 10km, nous rebroussons chemin et suivons le GPS qui nous indique le bon chemin à 7 km de là, nous nous engageons bien décidé à voir ces lieux. Il est finalement 17h lorsque nous arrivons au coeur du canyon aux pierres rouges. Nous assisterons au coucher du soleil avant de rejoindre Tupiza à 8 km en mode nocturne. La balade de 16 km c'est transformée en 28 km ! On en a plein les jambes d'autant plus que la nuit a été courte. Pour nous récompenser de nos efforts, une douche bien chaude et un bon repas (chose rare en Bolivie) : des pâtes maison (encore un goût de trop peu, on est vraiment affamé !). Retour à l'hôtel pour une courte nuit, demain debout 7h.  

 

Canyon de Tupiza

Jour 72 : Jour 1 : Torre tours (longue journée de 4x4)

Réveil un peu difficile, la marche d'hier a laissé quelques traces... Nous descendons dans la salle de restauration, petit déj' toujours aussi copieux. Nous rangeons nos sacs et descendons nos sacs pour les charger sur le toit du 4x4. Nous faisons la rencontre de nos acolytes anglais Anthony et Charlotte ainsi que notre chauffeur Mario pour les 4 jours suivants et découvrons avec stupeur qu'il n'y a pas un mais trois 4x4 soit douze personnes sans compter les trois 4x4 de l'agence concurrente qui se trouve à 2 pas... Donc nous partons à six 4x4 en direction du chemin... Charlotte parle couramment français ce qui facilite la conversation, ça tombe bien car Mario n'est pas très locasse, il reste bien concentré sur la route qui s'avérera très longue sans compter la panne du 4x4 30 minute après être parti, heureusement notre chauffeur trouve la panne rapidement : une soudure qui a laché sur un faisceau, la réparation se fera à l'aide d'une paire de ciseau d'enfant et d'un coupe ongle (MacGyver peut aller se rabiller)... Nous traversons des paysages tous plus beaux les uns que les autres (montagnes, canyons, grandes étendues désertiques), lors des rares pauses nous découvrons qu'il fait vraiment très froid dans le désert et que nous ne nous sommes pas habillés en conséquence (super, les fringues sont sur le toit !). Nous faisons hâlte dans un tout petit village pour déjeuner (premier repas préparé par notre cuisinière Maria), pollo milanesa arroz et lentille, vraiment trop bon... (meilleur que dans les restaurants). Nous découvrons les ruines d'un village minier abandonné depuis plus de 200 ans. Nous apercevons un "Viscochos" sorte de lapin/kangourou, nous repartons en direction de notre premier refuge, pas trop mal, relativement simple (douche électrique, sans électricité sur le site... dortoir de 4 personnes et salle commune au centre du refuge). Nous partageons un goûter avec l'ensemble du groupe ce qui nous permet de faire connaissance (10 français sur 12 !) et de partager nos expériences de voyageurs. Le groupe est plutôt sympa et homogène (moyenne d'age 28 ans). Le séjour s'annonce bien ! Ensuite, dîner 30 minutes après le goûter, soupe, viande rouge froide, crudités. La moitié du groupe part se coucher aussitôt le repas terminé, nous poursuivons les festivités avec Anthony, Olivier, JB, Anaïs et Maël à la lueur d'un reste de bougie trouvée sur place (oui, nous n'avons vraiment pas envie de dormir, il est 21h30...). Vers 22h, faute de lumière, nous rejoignons nos chambres (le sommeil ne viendra que vers 00h-1h, le bad !).    

 

UYUNI

Jour 73 : Jour 2 : Torre tours, des lagunes aux bains

Premier reveil 7h, petit déjeuner un peu light (le pain est tout dur), aujourd'hui on sort les vêtements chauds (t-shirts techniques, polaires et gros blouson pour Sandra), seul Anthony maintient son short ! (explication : le jeans est au fond de son sac...). Nous montons dans nos 4x4 respectifs, Mario semble beaucoup plus enjoué et détendu ce matin et nous explique qu'il y a moins de route aujourd'hui. Un nouveau passager se greffe à notre véhicule, il s'agit de Maria notre cuisinière (une vraie mama !). Au programme de la matinée une multitude de lagunes dont la laguna "Verde" au pied de trois volcans notamment le "Licancabur" (5916m) à la frontière du Chili suivi d'un bain dans les sources chaudes ! En chemin, notre Mama pense à nous nourrir tout au long de la balade : le vent et le froid creuse (de vrais gamins, tout le temps faim !). Avant de manger, nous faisons donc une hâlte au milieu du désert dans les sources chaudes (environ 40 °C d'après Mario), la température extérieure doit être à peine de 5 °C : un moment vraiment unique ! Nous en profitons pour prendre quelques photos et ressortons de l'eau (nous nous sommes préparés psychologiquement, finalement nous n'avons eu pas si froid : merci le soleil). Au menu  : pâtes, crudités et poulet. Nous repartons en direction de la lagune "Colorada", un site exeptionnel aux eaux rouges et habités par des milliers de flamands roses (trois espèces : les Boliviens, les Chiliens et les Saint James reconnaissables à la couleur de leurs cous). Après environ 4000 photos et 1h sur place, nous rejoignons notre deuxième refuge (encore plus précaire que le premier : il fait encore plus froid, nous nous trouvons à 4200 m). Un petit goûter de 17h à 19h, nous discutons avec le groupe, nous recrutons des volontaires pour l'ascension que nous avons en tête dans le parc Sajama, le "Parinacota" (6349 m) : Anthony et Olivier semblent intéressés, affaire à suivre... Dans la salle commune le froid arrive vite après le coucher du soleil (tous le monde s'interroge sur la nuit à venir) Au menu de ce soir : soupe bien chaude, frites, saucisses, crudités malheureusement froids. Mission photos de la voûte céleste (plutôt réussies, à vous d'en juger...), tentative de jeux de cartes, mais une fois de plus pas d'électricité ici donc nous faisons un petit points photos avec Anthony et Olivier qui se rendent prochainement au Pérou et en Equateur. Enfin, nous allons retrouver nos lits (dortoirs encore ce soir), il fait très froid : les 3 couvertures ne suffiront pas, nous rajoutons nos duvets la température reste juste.

 

Jour 74 : Jour 3 : Torre tours, passage du sud au nord Lipez

Réveil frais ce matin, environs -3 °C pendant la nuit, ce fût donc une courte nuit... Nous rejoignons le groupe pour le petit dej' "Pancake de Maria" : plutôt agréable comme surprise après une mauvaise nuit... Le ventre plein nous partons vers "l'arbol de piedra", enfin... jusqu'au moment où Quentin se rend compte qu'il n'a pas ses papiers... Le chauffeur fait demi tour après insistance de notre part et de notre très chère Maria. Nous récupérons donc les papiers et partons vers le site de gros blocs de roche volcanique empilés (parfait pour l'escalade) dont un s'apparentant à un arbre. Redescendus de nos gros cailloux, nous partons voir les geysers, preuve de l'activité sismique du volcan " ". En route nous suivons un 4x4 dont la roue arrière droite se décroche, notre chauffeur-réparateur "MacGyver" se jette sous le 4x4, répare la roue pendant qu'un bouchon se forme en plein milieu du désert : onze 4x4 en file indienne ! Puis, direction la lagune " " sur laquelle nous pourrons apercevoir un petit renard, puis la lagune " " où Sandra reprendra au moins 200 photos de flamands roses. Pour le déjeuner, nous nous arrêterons au mirador du volcan " " (seul volcan en activité en Bolivie), un pick-nique improvisé à l'arrière du 4x4 (merci Maria). Ensuite, direction l'hôtel de sel (pour le soir), en chemin, nous nous arrêtons dans un petit village pour découvrir la bière locale à base de Quinoa. L'hôtel est vraiment différent, tout l'intérieur est en brique de sel et le sol et recouvert de billes de sel (assez surprenant au début). Petit gouté rituel, puis jeux de cartes avec notre groupe (nous profitons de notre dernière soirée tous ensemble). Une douche un peu particulière nous attend (apparement que pour nous deux) l'eau est parfois chaude, parfois froide et parfois pas là ou sous forme de vapeur... Dîner festif pour notre dernier soir : Soupe (ça ne change pas), lasagnes maison (Merci Maria !) et pêches en dessert, le tout accompagné de vin. Nous profitons de l'électricité pour veiller un peu plus avec le groupe sans non plus trop tarder, le reveil du lendemain est prévu à 5h00 afin d'admirer le lever du soleil dans le "salar de Thunupa" (plus connu sous le nom de "Salar d'Uyuni" à cause de la proximité de la ville et du salar)

 

Jour 75 : Jour 4 : Torre tours, du désert de sel à l'île au cactus

Ce matin, nous sommes un peu frustrés de devoir nous lever tôt (premier hôtel dans lequel il ne fait pas trop froid la nuit...) mais c'est pour la bonne cause, lever du soleil sur le "salar de Thunupa". Nous avons un peu de mal à ouvrir les yeux, il est 5h00, les mauvaises nuits précédentes ont laissé des traces... Nous chargeons nos sacs sur les 4x4 et nous voilà dans le salar, le jour commence tout juste à se lever, les couleurs sur les montagnes en fond sont vraiment magnifiques. Petite pause photos puis nous repartons en direction de l'île aux cactus "Isla Incahuasi" : il s'agit d'une île perdue au milieu du salar où poussent pas loin de 1600 cactus vieux de centaines d'années (ils ne poussent que d'un centimètre par an). Après notre petite promenade sur cette île, petit déj de Maria : un beau gâteau en forme de coeur, des céréales, du café, du chocolat... (une vrai mama on vous a dit...). Nous partons ensuite en plein milieu de rien dans ce salar pour réaliser des photos en jouant sur les perspectives. Après 1h30 à faire les enfants, nous rejoignons un petit village dans lequel l'artisanat local est fait à partir de sel (forcement), nous déjeunons (dernier repas avec le groupe :-( ) puis nous visitons le cimetière de trains avant d'être déposés dans le centre ville d'Uyuni (la ville n'est pas très belle, seul attrait la quantité d'agences proposant des tours dans le salar). En attendant notre car pour La Paz, nous prenons un verre avec notre groupe (hormis 2 personnes qui rejoignent la ville de Sucre). Nous relançons la discussion de l'ascension du "Parinacota" auprès d'Anthony et Olivier qui sont toujours intéressés, ils appelent le guide indiqué sur le site de www.novo-monde.com, celui-ci nous informe être disponible dimanche et qu'il n'y a pas besoin de matériel d'escalade. C'est parti, le défi est lancé : atteindre le sommet d'un volcan de plus de 6000 m ! Nous faisons un petit tour de la petite ville d'Uyuni et rejoignons le groupe toujours attablé au bar avant d'aller manger dans une pizzeria (oui, même en groupe nous ne varions pas les plats...). Au fur et à mesure du repas les uns et les autres s'en vont : Anaïs et Maël vers leur avion puis nous et le couple d'anglais vers le car en direction de La Paz. Avant de monter dans le car nous rencontrons Sami (vu plus tôt dans le sud Lipez)  qui nous indique que notre compagnie de car n'est pas terrible... Un peu dépités nous montons à bord, finalement le car s'avérera très bien...

 

Jour 76 : Retour au source "La Paz"

Après 10h de trajet et un bon sommeil (une première dans un car), nous retrouvons nos marques dans cette grande ville de La Paz. Nous retournons à l'hôtel dans lequel nous avions séjourné 2 semaines plus tôt. Après quelques mails échangés avec Anthony concernant l'ajout d'un membre à notre ascension du dimanche : Alejandro, leur collègue Guatemalthèque qui vit au Chili depuis 18 mois et en déplacement à Santa Cruz (Bolivie). Nous faisons une petite virée en ville, magasins de souvenirs, resto' repéré plus tôt, quelques magasins de randos... La journée passe très rapidement, vers 16h Anthony et Olivier nous proposent d'aller sur les hauteurs de la ville via le téléphérique "Rojo" afin d'observer le coucher de soleil sur la ville, nous verrons bien le téléphérique mais pour ce qui est de la vue et du coucher de soleil se sera pour une autre fois... Bref, nous redescendons et prenons la direction du terminal de bus (prendre les renseignement pour le lendemain matin). Nous repartons vers notre hôtel, une douche, un petit tour sur internet et nous retournons à notre cantine du soir de La Paz (pizzeria) en compagnie de nos acolytes. Nous retournons à notre chambre, demain matin reveil tôt !

 

Jour 77 : Direction Sajama

Ce matin, aucune envie de se lever, enfin une vraie nuit ! Il est 7h du mat', nous nous levons et prenons la direction de la salle commune pour le petit déj' (pain, jus d'orange, confiture et café). Repas terminé nous partons vers le terminal de bus, prenons nos tickets et montons dans le car en direction d'Oruro. Arrivé au village de Patacamaya, nous descendons et nous aprétons à monter dans le minibus en direction du parc de Sajama. Le chauffeur nous indique qu'il n'y a pas de minibus aujourd'hui mais qu'il peut nous privatiser un véhicule (sauf que le prix double au passage). Le temps que le collègue d'Anthony et d'Olivier, parlant courament l'espagnol, négocie le prix nous prenons un café dans le bar avoisinant. Celui-ci parvient à faire baisser le prix à 40 Bs à la place des 50 Bs demandé par le chauffeur. N'ayant pas le choix, nous montons dans le collectivo "privatisé", celui-ci s'arrêtera avant même de sortir de la ville pour faire monter des locaux (super le côté privatisé...). Après quasiment 3h passée à admirer des paysages tous plus fous les uns que les autres nous arrivons à l'entrée du parc de Sajama. Le collectivo nous dépose là où Mario, notre guide, nous avait préalablement demandé. 5 minutes après le 4x4 de Mario se gare devant nous, nous chargeons le véhicule puis partons en direction de son mignon petit hôtel. Petit point sur les vêtements de chacun (minutieux Mario !), nous louerons une paire de gants en plus. Les préparatifs terminés, nous partons en quête d'un resto' il est 15h30 sauf qu'ici en tant normal il n'y a vraiment rien alors imaginez à cette heure-ci ! Nous attérissons dans un magasin/cantine qui nous propose une soupe, du riz et des oeufs (parfait et inespéré !). Ensuite, nous décidons d'aller voir les geysers situés à 8 km du centre ville. Sur le chemin, nous croisons un très grand nombre d'alpagas et de lamas et faisons demi-tour au bout de 2,5 km (nous sommes partis sans eau...) Nous rentrons à l'hôtel faire un peu de tri de photos en attendant le coucher de soleil. Au moment où nous ressortons de la salle commune, le soleil est déjà derrière le volcan "Pomerape" ... :-(. Nous prenons quelques photos du volcan "Sajama" et rentrons à l'hôtel avant d'aller manger dans une des pensions. Nous ne veillons pas tard ce soir, le reveil est prévu à 1h00 du mat'...

 

Jour 78 : Défi réussi mais belle galère...

Le réveil à 1h00 est un peu fatal ce matin, nous nous habillons chaudement (5 couches !), un petit déj' rapide : mate, pains, barres de céréales puis nous montons dans le 4x4 pour 1h30 de route en direction du refuge situé à 5100 m. De là, nous partons pour 7h d'ascension,  nous commençons par un chemin un peu sableux (roche volcanique), au bout d'1h et à environ 5300 m, notre ami Gatemalthèque redescend (mal de l'altitude par manque d'acclimation). Pendant l'ascension, Sandra fait une pause pour se réchauffer les pieds (-15° C à -20° C) puis nous traversons un morceau du glacier vers 5700 m jusqu'au moment où nous arrivons sur un passage de cailloux ronds glissants vers les 6000 m (nous montons de 50 centimètres pour redescendre de 1 mètre...), il fait vraiment très froid à cet endroit, Anthony et Olivier n'avancent plus, nous les attendons pendant plus de 30 minutes. Quentin complétement gelé hésite à abandonner  jusqu'au moment où Mario nous autorise à partir devant sans attendre le reste du groupe. Rechauffé par la marche, nous repartons de plus belle et ATTEIGNONS LE SOMMET, nous voilà à 6340 m !!!! Il est 10h, nous sommes parmis les 40% de personnes à réussir l'ascension (On est super fiers !). Nous profitons d'être en haut pour prendre quelques photos du cratère enneigé (pas très longtemps, il fait vraiment froid) au bout de 10 minutes nous redescendons. Nous commençons par une grande pente dans du sable/cailloux où nous pouvons quasiment courrir pour descendre puis, nous atteignons les pénitants de glaces, c'est la que commence la galère... Comment décrire les pénitants de glace ? Des formations de glace créées par le vent, la pluie et le soleil. Nous traversons donc ces formations tant bien que mal, la glace fond donc nous ne pouvons pas nous appuyer dessus, nous tombons à de nombreuses reprises (nous compterons les bleus ce soir...). Une fois ce calvaire traversé, nous descendons à travers des cailloux roulants et glissants... C'est après 5h de descente, complétement à bout pour Sandra, que nous atteignons le 4x4 et rentrons au village de Sajama. Une douche bien chaude et un repas (difficile à trouver ce soir) nous faisons 3 restaurants avant de trouver un endroit pour manger des pâtes et du poulet. Nous rentrons à l'hôtel et nous endormons dans la foulée...

 

Sajama

Jour 79 : Au revoir la Bolivie, bonjour la Civilisation...

Ce matin, nous prenons notre temps pour notre dernier jour sur le territoire bolivien ! Un réveil à 8h30 (ça faisait longtemps) puis nous demandons où déjeuner à notre hôte, qui nous proposera de déjeuner sur place (café, pain à moitier rassis (vive la Bolivie), confiture et papaye). Nous prenons un taxi pour sortir du parc Sajama et rejoindre la petite ville de "Tambo de Quemado" qui se situe à la frontière du Chili. Nous passons à pied et sans encombre la première partie de la frontière et nous retrouvons dans un "no man's land" d'un peu plus de 6 km (pratique cette distance quand on est à pied), nous avonçons un peu et en faisant du "stop" lorsqu'un véhicule s'arrête à notre hauteur. nous avons l'espoir qu'il nous emmène jusqu'au prochain poste frontière pour que nous puissions prendre un "collectivo" jusqu'à Putre. Dans la voiture notre chauffeur nous indique qu'il passe par Putre et nous propose de nous y conduire (trop cool le gars !). Arrivé à la frontière, les choses se corsent un peu, le chauffeur à oublier un papier et étant donné que nous sommes des touristes le garde frontière ne veut pas nous laisser passer avec notre chauffeur (une course est forcement payante dans ce pays !). Nous passons donc en piéton la frontière, ils vérifient nos bagages y trouvent une pomme (oui, nous sommes des délinquants...) nous la confisquent et nous laissent partir. Nous avançons de façon à passer la frontière et nous arrêtons pour attendre notre chauffeur (qui lui, débloque sa situation). 30 minutes plus tard nous remontons dans le véhicule et demandons à notre chauffeur s'il peut nous emmener à son terminus "Arica" (ville située sur le bord de mer), nous avons besoin de nous reposer un peu, quoi de mieux que la mer ? Celui-ci accepte, nous voilà partis pour 200 km de stop ! A 8 km de l'arrivée, le chauffeur nous indique ne pas aller plus loin et nous débarque sur le bas côté (toutes les bonnes choses ont une fin...). Bref, nous revoilà piétons, nous marchons le long des rails de l'ex ligne "La Paz - Arica" puis le long de la plage (beaucoup plus sympa !), Ce soir, peu de recherche d'hôtel, nous prenons un de ceux conseillé par le routard (grosse négociation, une nuit 32 €, deux nuits 64 € !). Après cette échec, nous partons en quête d'un distributeur puis le SUPERMACHE de la ville (pas mal de choix enfin...). Malgré le choix nous achetons : des pâtes, du poulet, de la farine, des oeufs, du lait et du nutela (nous cédons au bout de 79 jours !), devinez notre repas ? Pâtes au poulet et crêpes en dessert (on s'est fait péter le bide !). Puis repos bien mérité ...

 

Chili J79

Jour 80 : La plage

Ce matin, un petit déj' super copieux nous attend à l'hôtel : Pain frais (oui, nous avons quitté la Bolivie), confiture, yahourt, café, fruits, céréales... le ventre plein, nous partons faire un petit tour dans le centre ville (beaucoup plus loin que ce que l'on avait pu s'imaginer), nous essayons de trouver un endroit pour se restaurer le midi en profitant des produits de la mer. Malheureusement, ici le poisson est une denrée rare, nous ne trouverons que du "pescado frito"... au bout d'une heure de recherches. Après manger, nous continuons notre promenade en quête du supermarché en centre ville (rien...), un petit tour dans le port, 2 ou 3 photos et nous voici repartis l'hôtel. Nous réservons notre billet pour la ville de "Iquique" dans le terminal, retournons faire quelques courses, et rentrons avant de ressortir voir le coucher de soleil sur la mer et mettre les pieds dans l'eau froide. Photos en boîte, nous rentrons préparer à manger, au menu : Fajitas ! et biensûr crêpes en dessert. C'est le ventre pret à éclater que nous retournons à notre chambre.

 

J80

Jour 81 : De Arica à Iquique (sous l'eau ?)

Ce matin, nous dégustons à nouveau un super petit déj', puis refermons nos sacs, Quentin part en urgence au supermarché acheter du jambon pour remplir les sandwichs. Puis, nous partons vers le terminal de car, montons à bord (l'odeur à l'intérieure laisse vraiment à désirer...). Après 5h de route, nous arrivons sur les hauteurs de la ville (encerclée par des énormes dunes). Nous descendons du car et traversons la ville (environ 2 km), en chemin, nous découvrons que les rues de la villes sont en zone de tsunami (sympathique...), les hôtels sont assez cher sauf un qui a baissé ses prix en vue de la fête qui se prépare. Nous posons nos bagages et ressortons pour aller faire quelques courses : Pâtes, champignons, tomates, fromages, oeufs, farine, lait (oui encore des crêpes...). Le temps a tourné et le vent soufle, Sandra pense bêtement 'j'espère qu'il ne va pas y avoir un tsunami...' Nous remontons à notre chambre le temps de mettre quelques photos sur le site, puis commençons à nous préparer à manger. Sandra à la pâte à crèpe, Quentin pour la garniture des crèpes et les pâtes. A peine le temps de mettre l'eau à bouillir qu'une sirène retentie dans la ville "alerte Tsunami". Notre hôte nous dit de ne pas nous inquiéter, qu'il s'agit seulement d'un test. Nous sortons donc calmement de l'hôtel et rejoignons tous la place sécurisée. Les aurtorités font le tour des rues et les hélicoptères survolent la ville. Le temps nous semble long et l'on se demande s'il s'agit vraiment d'une simulation (ils jouent vraiment le jeu à fond !) mais nous patientons. Un peu plus tard, notre hôte nous informe qu'il s'agit finalement d'une vraie procédure d'urgence en raison d'un tremblement de terre qui s'est produit 2h plus tôt au large des côtes de la ville de "Santiago". Nous ne rentrerons dans l'hôtel qu'au bout de 2h, notre hôte n'est pas très rassurée et Sandra commence à s'inquièter aussi. Nous reprenons les préparations du repas en même temps que tout le monde (une cuisine de 10 m2 avec 10 personnes dedans et seulement 4 points chauds...). Un repas un peu expéditif ce soir et pas top. Nous rejoignons notre chambre, les sacs prêts à partir si besoin pendant la nuit (une vague de 10 m en mer s'approche des côtes). Après toutes ces émotions, c'est habillés que le sommeil nous gagne cette nuit.

 

Jour 82 : Quand l'électronique ne veut pas...

Ce matin, crèpe au petit dej', puis nous remontons à la chambre pour voir le programme du jour. L'ordi ne démarre pas... après plusieurs tentatives il démarre mais le son à disparu. Nous le redémarrons plusieurs fois et cherchons sur internet, aucune méthode ne semble fonctionner ! Nous contactons le fabriquant, qui nous indique nous appeler sur le fixe de l'hôtel mais pas d'appel, le pc continue de débloquer. Nous décidons tout de même de sortir et essayer de profiter de la journée, nous verrons ce soir. Nous traversons la ville à nouveau, cette fois-ci en direction du port pour aller dans un restaurant conseillé par le Routard et ainsi fêter notre première année de retrouvaille (déjà !). Nous arrivons sur place et ne voyons rien jusqu'à ce qu'une dame nous accoste pour nous suggérer un menu relativement alléchant ! (il s'agit finalement du restaurant que nous recherchions...). Nous mangeons face à l'océan en admirant les otaries et les oiseaux. Nous commençons le repas par un super apéro' suivi d'une très bonne entrée, un peu moins bien pour le plat principal (nous espérions un vrai poisson, nous n'aurons qu'un poisson frit...). Sortie du resto' nous filons vers le terminal de car pour essayer de trouver un billet pour nous rendre à San Pedro de Atacama (rien avant dimanche soir, super aujourd'hui c'est jeudi...). Nous prenons le billet pour dimanche puis retournons en ville pour faire un tour dans la rue "Baquedano" qui a des alures de far west (de jolies maisons en bois s'alignent sur la rue). En chemin, nous croisons un artiste faisant des oeuvres peintes et gravées à l'aide de produits naturels (thés et noix). Après cette balade nous rentrons à l'hôtel (le pc ne va pas mieux...), nous cherchons quelques conseils sur les resto' jap' de la ville (nous en avons vu plusieurs pendant notre balade. Nous ressortons pour manger dans l'un d'eux (pas top et aussi cher qu'en france) et finissons par rentrer à l'hôtel.

Jour 83 : Mais elle est où la fête ?

Ce matin, pas le courage de faire des crêpes, du pain grillé suffira ! Nous profitons du beau temps pour faire une lessive, prenons une douche et partons en direction de la ville pour essayer de se restaurer. On nous avait dit "c'est la fête dans la ville", nous nous attendions à trouver de la musique, des défilés, du monde partout et de quoi manger dans la rue. Loupé... (faut qu'ils aillent voir au Pérou ou en Bolivie ce que c'est une fête !) La ville est morte ! A part le mercado, pas grand chose d'ouvert aujourd'hui, nous mangeons donc au mercado un repas bon mais trop light, puis faisons quelques courses en prévision du repas du soir. Après le repas nous rentrons à l'hôtel mettre nos maillots de bain, la ville est morte autant profiter de la plage et essayer de s'occuper. Nous rejoignons la plage à 500 m de l'hôtel, l'eau est froide... dommage, nous profiterons seulement de la plage et de la vue sur la mer et des sufeurs (qui s'amusent sans vague...). Après 2h à flemmarder sur la plage nous rentrons à l'hôtel faire une partie de billard et préparer à manger : Pâtes aux légumes et crêpes salées/sucrées. Le ventre plein, retour à la chambre pour regarder un film "Pirates des caraïbes 4" pour la 3 ème fois depuis que nous sommes partis... (à priori, c'est la seul film autorisé sur les TV d'Amérique du Sud...) et tentative de mise à jour du site...

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Jour 84 : La ville fantôme (Iquique ou Humberstone ?)

Crèpes (pour la dernière fois de la semaine...), pendant qu'un cluedo se lance dans l'hôtel (pas de meurtre, mais la disparition d'un téléphone portable et d'un peu d'argent du groupe d'argentin dans l'hôtel). Nous mangeons puis partons vers la ville fantôme d'Humberstone (nous ne nous sentons pas tellement concernés par leurs histoires...). Il ne fait pas super beau mais il faut bien s'occuper un peu. Nous prenons le bus qui oublie de s'arrêter à notre terminus... (après une petite marche arrière sur l'autoroute, celui-ci nous déposera au bon endroit...). Le temps semble s'être levé, il fait super chaud (tant mieux !), nous nous aquitons des droits d'entrées, puis commençons la visite du très grand site, il s'agit d'un ancien site d'extraction du salpètre, la ville a été construite autour de ce site. Aujourd'hui, la ville et le site d'extraction ont été laissé à l'abandon. Nous flanons à travers les rues de cette ex ville, passant de maison, dortoir d'ouvrier, mercado, école... Nous pouvons aussi voir les usines, bâtiments techniques (élec et compresseur), la journée passe à toute vitesse et nous avons l'impression de revenir en enfance au milieu d'une grande cour de jeux. Après 5 heures de balade, nous ressortons de notre parc d'attraction en direction du bus pour le retour à Iquique. Il fait toujours aussi beau, nous espérons pouvoir profiter un peu de la mer, malheureusement sur la route le temps change et lorsque nous arrivons, il ne fait pas beau et froid... Nous faisons quelques courses puis rebroussons chemin pour trouver une banque (apparement ça ne court pas les rues ici...) et finalement décidons de faire plus de courses pour le repas du soir (tous les restaurants sont encore fermés ce soir !). Au menu : croques monsieur et pâtes (les pâtes seront bonnes, les croques un peu secs). Retour à la chambre, "F1" à la télé, une bonne nouvelle ? Non... Le reste de la soirée, un film en espagnol.

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humberstone

Jour 85 : Nous n'aurons pas "las Petroglifos" mais un moment d'ennui à Pica

Ce matin après le petit déj’, nous replions nos affaires, les laissons à l’accueil et payons la note d’hôtel, enfin… après explications avec notre hôte : celle-ci cherche a nous facturer une nuit de plus (assez souvent ce genre d’erreur au Chili…). Nous filons vers les bus pour en prendre un en direction des Petroglifos. Nous demandons à l’accueil quel bus prendre et montons à bord. Au bout de 30 km le bus s’arrête dans un village et le chauffeur nous indique que pour nous rendre sur place il faut changer de bus, personne ne sait à quelle heure passe le bus et s’il y en a un aujourd’hui… Par défaut, nous décidons de rester dans le bus afin de nous rendre à Pica (une petite ville/oasis en plein milieu du désert). La ville à deux attractions : les vergers mais ils sont fermés le dimanche et les thermes mais nous n’avons pas pris nos maillots de bain (la baignade n’était pas au programme aujourd’hui). Bref, nous faisons un tour dans la ville, étant donné la chaleur ici, Sandra profite des fruits frais du verger pour prendre un jus de mangue. Enfin, nous repartons vers Iquique. Sur les hauteurs de la ville, nous apercevons la grisaille quasi-permanente au-dessus de la ville (nous avons quand même eu un jour de beau temps ici…). Nous faisons 2-3 courses, puis partons en quête d’un distributeur de banque, ceux-ci se situent exclusivement dans le centre ville, nous sommes du côté de la plage… (1 km plus loin, nous en trouvons un !). Nous partons à la recherche d’un restaurant, ce soir, comme tout est fermé, ce sera pizza (vraiment pas bonne), puis nous récupérons nos sacs et prenons la direction du terminal de car (à 2 km de l’hôtel…). Nous montons à bord du car en direction de Calama puis de San Pedro de Atacama.

 

Jour 86 : L'arrivée à San Pedro

Réveil un peu violent à 1h du mat’, en plein milieu du désert : contrôle de douane ! Nous descendons du car, prenons nos sacs pour les faire passer sur le tapis roulant puis remontons dans le car. A 4h du mat’, arrivée dans la ville de Calama, nous nous arrêtons pour effectuer le transfert de car. Etant donné que notre prochain départ est à 8h, la compagnie de car permet aux voyageurs de rester dans le précédent pour attendre. Nous essayons de dormir tant bien que mal mais il fait très froid lorsque le car est à l’arrêt. Vers 7h30, le chauffeur nous demande de descendre du car, nous nous retrouvons dehors dans le froid pendant les 25 minutes suivantes jusqu’à ce que le chauffeur nous dise de remonter dans le même car… 1h30 plus tard, nous arrivons à San Pedro, il fait déjà beau et chaud à 9h30. A peine descendus du car, nous sommes harcelés par les responsables d’hôtel. Nous décidons de ne pas les suivre et partons dans notre coin. La ville est assez petite, il ne nous faut pas très longtemps pour trouver le notre que nous essayons de négocier (ici, ce n’est pas monnaie courante apparement…). Nous posons nos affaires et partons en direction des agences et/ou louageurs. Les agences proposent des tarifs excessifs et le tour que nous souhaitions réaliser n’existe pas. Nous décidons de laisser tomber et partons manger, un rapide tour dans la ville, une fois de plus tout est très cher ici ! Nous nous arrêtons dans un petit resto’ proposant un menu (vraiment très bon et abordable). Le ventre plein nous repartons en vadrouille dans la ville, les prix des agences ne nous conviennent pas, nous regardons les prix des locations de vélo (bon marché) et décidons que demain nous ferons du vélo ! Après avoir arpenté les rues, nous faisons quelques courses pour le repas du soir, au menu : pâte à la bolognaise et crêpes en désert (ça faisait longtemps !). Ce soir, nous essayons de nous connecter désespérément (le wifi dans le désert c’est pas encore ça !), un peu de tri de photos et dodo.

 

Jour 87 : La vallée de la Luna (mais pas plus)

Réveil tardif, il est 9h, nous commençons par faire des crêpes (tant pis pour le retard, l’appel du ventre est prioritaire), que nous dégustons au soleil (il fait toujours aussi beau, on y prend vite goût !) puis nous partons en direction des loueurs de vélo. Nous prenons les notres pour une demi-journée (6 heures) et direction la vallée de la Luna située à 4 km de San Pedro. Arrivés sur place, nous nous aquittons de la taxe d’entrée (le désert, ça rapporte !), puis nous voilà partis pour 24 km à monter, descendre sur une piste à travers des formations rocheuses, des dunes, des canyons, du salar… Le paysage est fou ici, à chaque pause effectuée, nous en prenons plein les yeux : c’est complètement différent de ce que nous avons pu voir ces trois dernières semaines. Nous prenons encore 1.000.000 de photos tout au long de la promenade. Après 6h de vélo en plein soleil, nous rentrons à San Pedro et courons acheter une boisson fraiche (jus de fruit pour Sandra et petite bière pour Quentin principalement mais pas que...voir la photo). Puis nous rentrons profiter de nos boissons dans le hamac de l’hôtel. Nous ressortons un peu plus tard pour faire quelques courses, en chemin, nous découvrons un panneau accroché sur une façade indiquant « Europcar Â»...nous pensions qu’il n’y avait pas de location de voiture à San Pedro… Nous nous dirigeons dans le sens de la flèche, malheureusement c’est fermé, nous décidons de revenir le lendemain. Nous faisons nos courses, au menu : fajitas et chips (on aurait du éviter les chips…), nous regardons les prix pratiqués par l’agence de location sur internet, nous sommes un peu dépité, 130 €/Jour. Malgré tout, nous tenterons d'y aller demain ; ce que nous avons vu dans la vallée de la Luna nous a vraiment plus et nous aimerions en voir plus (et M. Routard indique de très beaux sites…) puis nous regardons un film (le vélo ne nous a pas assez fatigué) il est 00h50 quand nous décidons de fermer les yeux.

 

Vallée de la luna

Jour 88 : La route des lagunes !

Nous commençons mal la journée, aucun des deux n’a entendu le réveil (bien joué…), nous prenons notre petit déj’, toujours au soleil puis partons en direction de l’agence de location de véhicules, il est 10h30… Nous patientons un peu et notre tour arrive, une très bonne surprise nous attend, le monsieur nous indique que c’est 65 €/jour ! Nous ne réfléchissons pas longtemps avant de dire oui, signons les papiers et retournons à l’hôtel (nous ne nous attendions pas à ce que le prix soit différent d’internet, donc nous sommes partis en tongs et sans avoir dit à notre hôte que nous restions une nuit de plus). Nous prenons donc nos affaires, un peu d’eau, quelques courses pour nous faire des sandwichs le midi et nous voilà partis en direction de les lagunes « Altiplanicas Â» situées à 120 km au sud de San Pedro… Nous évoluons tout au long de la route au milieu des volcans et montagnes de la cordillère (ce paysage ne nous lasse toujours pas…), nous repérons les différents points d’intérêt que nous explorerons au retour. 7 km avant d’atteindre les lagunes, premier essai sur chemin avec le 4x4, nous grimpons vers 4200m d'altitude : trop facile ! Nous payons la taxe d’entrée et pouvons découvrir les jolies lagunes de Minisques et de Miscanti nichées au pied des montagnes. Le plus impressionnant, ce sont les couleurs qui se mélangent : bleu de l’eau, jaune des herbes sur les montagnes et la plaine, le gris des cîmes accompagnés de sommets enneigés ! Nous en profitons pour faire notre pause déjeuner dans le 4x4 avec vue splendide sur la lagune (il fait très froid et il y a beaucoup de vent !). Nous redescendons par le même chemin puis prenons la direction des « Piedras Rojas Â» situées dans le Salar de Talar. Au bout de 35 km, nous passons devant le salar mais ne trouvons pas vraiment d’accès, nous continuons notre route vers la « Laguna Tuyajto Â» située 15 km plus loin : l'eau de la lagune est très claire presque transparente, le sel la borde et des montagnes rouges écarlates l'encerclent : magnifique spectacle (de loin le plus bel endroit de la journée). Nous ne sommes pas tellement équipés pour le froid donc nous prenons quelques photos et repartons bien décidés à voir les fameuses pierres rouges. Nous remettons le Pick-Up en mode 4x4 et descendons en direction du salar (finalement pas si rouge que ça ces pierres, le décor d'ensemble est bien plus impressionnant !), sur le chemin du retour nous prenons la bifurcation permettant d'accéder dans le salar d’Atacama, nous sommes rentrés dedans sans nous en rendre compte, nous nous attendions au même décor que dans celui d’Uyuni… Ici se sont des sortes de formations rocheuses/terreuses avec du sel au-dessus. Nous marquons une pause à la « Laguna de Chaxa Â», nous découvrons plusieurs lagunes en surface (il s’agit d’une seule et même lagune en sous terrain), nous voyons quelques flamands roses (la plupart sont repartis pour la nuit), nous resterons sur place jusqu’au coucher du soleil pour prendre quelques photos. Nous repartons ensuite vers San Pedro, faisons le plein du Pick Up et essayons de trouver un endroit pour stationner le véhicule, après 30 minutes à tourner dans la ville, nous nous garons sur un parking où de nombreux autres véhicules sont stationnés. Puis, nous partons en quête d’un magasin ouvert pour faire quelques courses, il est 21h, ils sont tous fermés… Nous nous rabattons sur le resto’ dans lequel nous avons mangé 2 jours plus tôt, puis nous rentrons à l’hôtel (pas de temps à perdre, demain nous allons voir les geysers, il faut se lever tôt)

 

sud atacama

Jour 89 : Geysers, lagunes, et safari Chilien !

Ce matin, réveil à 4h du matin (nous avons vu dans le routard et les agences que le site est plus impressionnant le matin tôt). Un petit dej' rapide mais efficace et nous partons récupérer le pick-up, le parking est vide (bizarre a-t-on vraiment le droit de se garer ici ?). Nous partons en direction des geysers la route est bonne sur les 30 premiers kilomètres et se transforme en piste sur les 64 autres. Il nous faut 1h30 pour arriver sur place (en premier !). Nous payons notre entrée, puis nous rentrons dans le parc au coeur des volcans (situé à 4300 m), nous sommes bien content d'avoir loué un 4x4, le terrain est pas mal esquinté. Il ne fait pas encore bien jour, nous distinguons à peine les fumerolles. Au fur et à mesure que le jour se lève, nous découvrons l'immensité de la zone et le spectacle qui se joue devant nous. Nous profitons du petit jour pour faire des photos, nous ne restons pas très longtemps dehors entre chaque partie du parc, le froid est vraiment très présent (il est 6h30, nous sommes en altitude et le jour n'est pas levé !). Nous prenons un peu de hauteur pour prendre une photo d'ensemble du site, arrivé en haut nous voyons un chemin qui continue et semble s'enfoncer un peu plus au milieu des volcans. Forcément nous le prenons, au début tout ce passe bien puis nous arrivons au milieu de grosses bosses sur un chemin à flanc de montagnes, là nous utilisons vraiment le 4x4 (Sandra est à 100% rassuré !). Nous faisons demi tour après 10 km ne voyant pas de chemin pour boucler (pourvu qu'on ne croise pas de voitures...). Quand nous revenons sur les hauteurs du parc, il est 8h30, les geysers sont biens moins impressionnants (les 3/4 ont disparus !). Nous repartons vers San Pedro, en chemin nous faisons de nombreux arrêt photos vigognes, viscachas, oiseaux, canyons, lagunes (nous n'en revenons pas tellement le paysage est beau !). Arrivé en ville nous retournons chez europcar (nous sommes rentrés trop tard hier pour prévenir qu'on garder le pick-up une journée de plus), quelques courses pour des sandwichs et nous partons vers le "Salar et Laguna de Tara" à 150 km. La route est tout aussi belle que le matin bien que différente, nous marquons une petite pause nostalgie en passant près de la frontière Bolivienne, nous prenons quelques photos de la "Laguna verde" vu 3 semaines plus tôt. Nous roulons jusqu'à voir dans une petite rivière des vigognes en train de s'abreuver, à nouveau pause photos... Au bout de la rivière nous découvrons une petite lagune à la couleur vert fluo ! 2-3 photos et nous voici à nouveau en chemin. Après 30 km, nous découvrons enfin le Salar et l'immense lagune de "Tara" (pour le moment nous en sommes encore loin, nous sommes sur les hauteurs), nous traversons le champs de " " (des formations rocheuses créées par le vent) et arrivons au mirador, que nous ne trouvons pas très bien situé, nous décidons donc de profiter du 4x4 et nous nous rapprochons de la lagune le temps d'un repas... (nous n'avons pas choisi la pire vue !). Le ventre plein nous faisons un petit tour en voiture le long de ce lac, nous réalisons forcément des tonnes de photos puis nous repartons en direction de San Pedro. Sur le chemin nous marquons un arrêt au Salar et Laguna de Aguas Calientes, le temps d'échanger un peu les places dans la voiture (Sandra au volant d'un pick-up encore moins rassurée que quand Quentin conduit !). Après 2 km parcourus dans un mélange de cailloux/sable volcanique nous atteignons une autre grande lagune remplis de milliers de flamands roses (pas trop de photos, nous étions fatigués et il faisait froid). Nous ressortons du Salar par la même piste, Quentin reprend le volant et c'est reparti pour 100 bornes ! En arrivant sur les hauteurs de San Pedro, nous hésitons entre aller voir les lagunes de Cejar, et ou aller voir les ruines de "Pukara de Quitor" et la "vallée de la muerte", vu que nous sommes fatigués nous obtons pour la solution n°2 et rajoutons au passage la vue sur les hauteurs de la "vallée de la luna" visitée 2 jours plus tôt. Les ruines sont payantes et nous semblent vraiment petites, nous passons notre chemin... Puis, petit moment de stress pour Sandra au moment de rentrer dans la "vallée de la muerte", un petit franchissement entre deux ravins ne lui plaît pas tellement ! Le reste de la promenade est plus soft, quelques franchissements au milieu des canyons jusqu'au moment où nous découvrons les immenses dunes cachées par les montagnes ! Nous essayons de trouver les gens pratiquants le sandboard (snowboard sur sable) en vain. Après quelques photos, nous rebroussons chemin, montons sur le point de vue en face de la vallée pour photographier le paysage et rentrons à l'hôtel. Mauvaise surprise, ce soir un groupe de hollandais/australiens s'est installé (bruyant et pas agréable...), il va falloir faire avec. Nous préparons notre dîner (du moins essayons !), pâtes bolo et crêpes. Nous avons la cuisine juste pour nous pour les pâtes bolo (premier arrivé, premier servi !), ça devient plus compliqué pour le dessert. Nous finissons par faire nos crêpes puis direction notre lit, il est 23h la journée a été longue !

      

geysers et Tara

Jour 90 : Lagune verra ou verra pas ? 

Ce matin, nous voulions dormir un peu, c'était sans compter sur nos très chers amis hollandais/australiens ! Ils ont commencé par crier vers 7h15 puis sèche cheveux à 7h30... Nous essayons de faire abstraction jusqu'à 8h15 puis laissons tomber et nous levons ! Nous prenons la direction de la cuisine, sauf qu'ils sont déjà 4-5 dedans ! Nous tentons une entrée mais l'une d'elle nous demande encore 5 minutes. 15 minutes plus tard, nous commençons nos crêpes du petit dej' il est déjà 8h45... nous nous demandons à quelle heure nous allons partir ! Pendant que Sandra prépare le café Quentin se fait draguer par l'une des hollandaises (super...). Quand nous partons enfin de l'hôtel, il est 9h30, la matinée va être courte : il faut rendre le pick-up à 13h ! Nous reprenons la direction du sud pour nous rendre à la "quebrada de Jeré" située à 38 km de San Pedro, nous commençons par nous rendre à l'entrée (encore payante), nous rebroussons chemin et nous garons à l'entrée de la ville à proximité du canyon où nous improvisons une petite randonnée le long de celui-ci. Nous prenons quelques photos du verger au fond du canyon puis repartons vers les Laguna "Cejar, et Tebiche", l'accès au deux premières Laguna est de 15.000 $ch (vraiment exorbitant pour le pays...), nous demandons au gardien si la dernière est payante, celui-ci nous indique que non. Top ! Nous n'avons plus beaucoup de temps alors nous filons voir la dernière. En chemin, nous marquons une pause au niveau des "Ojos del salar", il s'agit de deux bassins parfaitement ronds perdus au milieu de rien ! Puis nous atteignons la dernière Laguna, surprise elle est payante ! Nous prenons des photos depuis le parking et n'ayant plus beaucoup de temps nous rentrons fissa à San Pedro ! Nous complétons le plein et rendons notre carrosse. Un bref déjeuner puis direction le terminal de cars afin de réserver notre billet pour le soir (il faut réserver longtemps à l'avance son billet, nous l'avons découvert à nos dépends...) et enfin retour à l'hôtel : aujourd'hui, l'ordinateur a démarré, super... Nous en profitons pour trier un peu les photos et vous dire ce que nous avons fait ! Vers 18h, quelques courses pour se faire un sandwich dans le car et nous partons vers le terminal. Nous montons dans le car en se disant que nous ne redescendrons que dans 15h ! Après 2 films, nous essayons de nous endormir (pas très facile, le car n'est pas très confortable et s'arrête souvent au début du voyage !)

 

J90
Cejar

Jour 91 : Arrivée à La Serena  

Après une très mauvaise nuit passée dans le car, nous débarquons à la Serena vers 9h30, nous récupérons nos sacs dans le soute puis partons en direction des hôtels. Le routard en mentionne un qui semble pas mal. Il est sur notre route donc nous marquons une pause. En entrant dans la petite cour intérieure, nous découvrons un joli petit patio autour duquel se trouvent les chambres. Les gérants nous semblent très sympathiques : c'est décidé nous restons ici. Nos hôtes nous offrent un café et en profitent pour nous expliquer les choses à faire dans la région avec ou sans agence (vraiment très sympa Puncho et Maria...). Nous partons ensuite nous restaurer dans un des endroits indiqué par Puncho, puis nous nous dirigeons vers les agences de location de véhicules, il est 14h30, les agences ferment à 14h (dégoutés... :-( ). Nous profitons d'être sur l'avenue menant à la plage pour y faire un petit tour, sur le retour nous faisons une petite pause dans le centre commercial pour l'achat d'un disque dur, les photos commencent à prendre beaucoup de place... déjà 10.000 prises avec l'appareil photo ! (nous apprenons au passage qu'il y a un Istore ici !) Enfin, quelques courses pour le repas du soir, au menu : gratin dauphinois et steack puis un cake en dessert (normalement marbré d'après les dires de Sandra, en fait cake à la vanille...), nous préparons notre plat (en faisant baver Maria...), mangeons et retournons à notre chambre.

 

Jour 92 : Le musée et la ville 

Reveil un peu frais ce matin (nous avions perdu l'habitude du froid...), petit déj', direction le musée de la ville (un petit musée retraçant l'histoire des chiliens et pascuans (habitants de l'île de Pâques), pas très facile de tout comprendre tout est écrit en espagnol... Après 2h passées dans le musée nous nous rendons dans un supermarché à la recherche d'un petit paquet de lessive (introuvable), sur cette échec nous partons en quête d'un restaurant et retournons finalement dans le même que la veille (le plat est beaucoup moins bon !) Après-midi calme, appels aux familles, tri de photos, préparation des journées à venir... Recherche d'un véhicule pour se rendre à l'observatoire afin d'admirer l'éclipse de lune, malheureusement nous ne trouverons rien car il est dimanche... Nous profitons de la cuisine pour réaliser des poissons en papillottes aux petits légumes ainsi qu'une tarte aux pommes. Alors que nous cuisinons, Poncho nous propose de partager le repas avec eux puis d'assister au spectacle que nous offre la lune ce soir. Le poisson sera pour demain...ce soir, c'est poulet au barbecue, pommes de terre, salade ! Nous sommes 8 à table, nous passons une super soirée comme si nous étions des amis de longue date qui se retrouvaient autour d'un bon repas. Maria nous prépare un pisco sour à sa manière que nous dégusterons accompagné de notre tarte aux pommes française : une découverte culinaire pour nos hôtes qui nous complimentent et en redemandent ! Tout ceci, sous la lumière décroîssante de la lune qui devient de plus en plus rouge. Un beau spectacle et une soirée mémorable en compagnie de gens extrêmement gentils et bons vivants.  

 

Jour 93 : Echec sur échec 

Aujourd’hui, nous commençons la journée à 7h, gros programme : louer une voiture, se rendre aux bateaux pour l’île aux pingouins, revenir à la Serena et se rendre le soir dans un observatoire. Nous commençons par un petit déj’, puis partons en direction de chez Europcar pour louer une petite voiture (citadine, pas besoin de plus d’après le routard). Premier échec, ils n’ont pas de voitures disponibles… Nous ne perdons pas le moral et nous rendons dans les agences suivantes le long de la rue San Francisco. Il faudra 3 agences avant d’en trouver une chez « West Â». Nous poussons malgré tout jusque chez « Hertz Â» qui propose des prix vraiment abusifs (aussi cher que le pick-up louer 3 jours plus tôt !) du coup nous retournons chez « West Â» signons les papiers et partons pour la réserve nationale. La route est longue, 120 km que nous commençons par parcourir dans une zone de travaux limitée à 30 km/h… Nous quittons la route principale 80 km après être sortis de La Serena, la route commence par être goudronnée mais très vite se transforme en piste (nous regrettons notre 4x4 dans lequel nous étions beaucoup moins secoués !). Nous traversons le fameux désert fleuri, ça n’arrive qu’une fois tout les 8 ans (merci au courant « El nino Â» !), vu qu’il n’est pas très tôt quand nous arrivons nous ne perdons pas trop de temps pour faire des photos (nous les réservons pour notre retour). Après un peu plus de 2h de route, nous arrivons enfin dans le village « Punta Choros Â», prenons la direction du petit port, second échec de la journée celui-ci est fermé… D’autres personnes sont devant la porte et appellent le gardien qui leur indique qu’en raison de la météo la traversée n’est pas possible aujourd’hui. Nous regardons la mer quelques vagues seulement… Nous prenons le temps de manger face à l’océan en regardant avec envie les îles à 2km de là puis repartons déçus en direction de La Serena. Nous profitons d’avoir du temps à tuer pour prendre des photos de la mer et du désert fleuri. Arrivé en ville, nous prenons la direction du Istore (on est lundi, les portes ont rouvert…), nous déposons l’ordi en rade (en expliquant tant bien que mal les symptômes de Monsieur). Nous retournons ensuite vers l’hôtel, faisons cuire notre poisson en papillote et faisons revenir le riz à la poële (il est 19h quand nous mangeons, nous n’avons pas l’habitude !). Le temps de faire la vaisselle et nous partons en direction de la ville de « Vicuna Â» situé à 80 km de là pour nous rendre à l'observatoire astronomique "Cerro Mamalluca" réservé dans la matinée. Nous apercevons le coucher de soleil sur les montagnes au loin (joli spectacle). A la sortie de la route principale, nous tournons un peu dans la ville (rien est indiqué pour nous rendre à l’observatoire et certaines rues sont en travaux…). Le gps nous guide et nous arrivons au portail de l’observatoire (malheureusement, nous n’irons pas plus loin…), le vigile nous demande nos billets d’entrée, nous lui indiquons avoir réservé ce matin. Celui-ci n’en démord pas, il veut des billets dont nous n'avons pas connaissance puis nous demande de retourner à la billeterie située en plein centre ville (à 9 km de là) et de revenir. Nous nous exécutons (Quentin râle), redescendons jusqu’à nous retrouver en ville, cherchons l’agence (qui est fermée…), 3ème échec aujourd’hui ! Nous rentrons vers La Serena. Bilan de la journée, un peu plus de 400 bornes pour rien et location d’un véhicule ! Nous rentrons et nous couchons…

 

Jour 94 : Tentative n°2... pas mieux

Ce matin, réveil tôt de nouveau dans l'espoir de nous rendre à la réserve des pingouins. Nous demandons à notre hôte d’appeler le numéro de téléphone relevé la veille pour savoir si des bateaux font la traversée vers les îles. Malheureusement pour nous, il n’y a pas plus de bateaux que la veille. Ne voulant pas perdre une journée, nous décidons d’aller nous promener dans la vallée de l’Elqui et de pousser la route jusqu’à Pisco Elqui (village surtout connu pour ses vergers et sa production de Pisco). En route, nous faisons une hâlte au mirador de Puclayo pour admirer la magnifique vue sur le lac et la vallée. Nous n'avons malheureusement pas suffisamment de temps pour explorer la région à pied car nous devons rendre la voiture de location à 13h. Dans l'après-mid, bonne marche de 10 km afin de récupérer notre ordinateur, à priori indèmne... Au retour, après une longue réflexion, nous décidons de prolonger notre séjour une journée de plus pour se donner une dernière chance d'accéder à la réserve aux pingouins. Nous passons par le terminal de bus afin de changer le billet de car (sans encombre), passons par le mall afin d'essayer des chaussures (les nôtres commencent à s'user...) puis retour Ã  l'hôtel pour cuisiner une pizza pour le dîner.

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Jour 95 : La ville détruite par le tsunami

Réveil aux aurores comme chaque matin depuis que nous sommes à La Serena, nouvelle tentative pour les îles, nous tentons d'appeler les gardes côtes, personne ne répond. Maria téléphone à l'agence qui lui dit que l'accès par la mer est de nouveau fermé ! Dommage, nous n'arrivons donc jamais à voir ces fameuses îles ! Comme nous sommes fatigués (à force de se lever tôt pour rien !),  nous retournons nous reposer un peu. Après avoir émergé plus tard dans la matinée, nous décidons de nous rendre à Coquimbo à 10 km de là dans en vue de manger du poisson frais. Arrivée sur place, le spectacle est terrifiant ! La ville a été ravagée 10 jours plus tôt par le tsunami causé par le tremblement de terre proche de Santiago : de nombreux immeubles ont été évacués, des chalutiers sont échoués sur les quais, des entrepôts détruits...et. Au milieu de tous ces décombres, des centaines de pélicans et de fous (oiseaux qui plongent têtes bêches dans l'océan) pêchent au bord des quais. Nous restons un moment à les observer. 

 

Jour 96 : De La Serena à Santiago (de la petite ville tranquille à l'immense ville...)

Ce matin, après le petit déj', nous quittons notre petit nid douillet... Pour son anniversaire, Quentin est heureux de faire 6 heures de car... nous voilà donc dans le car en direction de Santiago. Nous découvrons, à notre arrivée, une ville démesurée et surtout très bruyante (nous étions bien au calme à La Serena...). Direction le métro (nous profitons des services des grandes villes) pour nous rendre dans le quartier historique en quête d'un hébergement (n'ayant pas envie de tourner pendant des heures dans la ville, nous écoutons les conseils du routard). Nous prenons notre chambre et partons à la découverte de Santiago. Le vieux quartier est plutôt restreint et grouille de monde : la plaza, les quais, les rues piétonnes avec 10 fois le même magasin. Nous profitons de cette escapade pour rechercher un resto sympa pour fêter les 29 ans de Quentin (et oui, il se fait vieux...) mais à part des sushis bar (avec des sushis sans poisson et plein de fromage blanc pas bon...), nous ne trouvons pas grand chose. Finallement, nous optons pour des courses...et des tacos (pas très original), heureusement on se fait plaisir avec un bon apéro, du "pisco mango" et un vin local. 

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Santiago

Jour 97 : Santiago vu d'en haut

Une belle journée se profile, le ciel est bleu, les oiseaux chantent (euh..nan, on entend plutôt le bruit des voitures) et le soleil est présent. Petit déjeuner, bruyant lui aussi à l'hôtel, puis partons à l'assaut de la colline San Christobal, un espace de verdure dans cette immense ville. La balade est agréable, nous surplombons Santiago et ses buldings et admirons les magnifiques chaînes de montagnes enneigées qui l'encerclent. Après quelques hésitations sur le chemin à suivre, nous atteignons la vierge au bout d'une heure de grimpette. Nous continuons vers les autres points d'intérêts, fermés pour la plupart suite au récent tremblement de terre. Nous croisons un superbe lézard vert, bleu turquoise et jaune qui prend la pause pour bon nombre de photos ! Ensuite, nous redescendons et tentons un restaurant japonnais, comme on le présentait, les sushis n'étaient pas terribles... Il est déjà tard, nous retournons chercher nos sacs à l'hôtel avant de repartir vers le terminal de bus avec la ferme intention de nous rendre à Valparaiso à 1h30 de Santiago. Nous prenons le métro, il est 17h...grave erreur ! Ils sont tous bondés et nous ne parvenons pas à monter dans le train avec nos gros sacs ! Il en faudra 3 avant que l'on puisse s'imicer dans l'un d'eux en forçant l'accès. Il fait chaud et ça pue, Quentin va bientôt mourir ! Une fois arrivés à la station, nous ne sommes pas au bout de nos surprises : une file d'attente d'environ 50 personnes avec 3 guichets sur 23 d'ouverts nous tend les bras. Quand notre tour arrive enfin, nous apprenons que le prochain bus pour Valparaiso ne partira qu'à 20h45 et n'arrivera à destination qu'à 22h15 : un peu tard pour chercher un hôtel sur place. Nous cherchons une solution de repli et décidons de poursuivre vers le sud : objectif Pucon (on passe de 2h de car de prévues à 12h, ça fait mal !) dans la région des lacs. Comme le départ n'est prévu qu'à 22h35, nous laissons les gros sacs à la consigne et partons à la recherche de chaussures (les nôtres commencent à rendre l'âme) dans les centres commerciaux alentours. En guise de repas, ce soir, ce sera McDo...on fait de plus en plus fort ! Mais il n'y a pas grand chose dans ce quartier de la ville à part des fastfood. A peine dans le car, nous nous endormons (trop fatiguant la ville !).

 

Jour 98 : Retour sur les hauts plateaux et dans une petite ville

Nous nous réveillons sur les hauteurs, au coeur des montagnes et des lacs. Nous débarquons dans la petite ville de Pucon et recherchons des hôtels aux tarifs indiqués précédemment lors de rencontres, en vain... Nous atterrissons dans une maison d'hôtes qui nous semble calme, propre et où le feu crépite dans le poële. Un petit café et quelques crêpes s'impose avant la visite du quartier. Une fois rassasiés, nous nous dirigeons vers l'office du tourisme afin d'obtenir des renseignements sur les randonnées accessibles à cette saison (ici, il y a encore de la neige jusqu'à la mi-octobre). Comme d'habitude, nous ressortons sans réponse à nos questions (on n'a pas encore vraiment compris à quoi servent les offices de tourisme en Amérique du sud...) et tentons notre chance dans une agence de voyage tenue par des français. Ils nous annoncent un temps exécrable pour les jours à venir...(super) mais nous conseillent tout de même quelques promenades et activités. Les infos en poche, nous repartons en quête de chaussures (ici, de nombreux magasins proposent du matériel de rando), Quentin trouve son bonheur alors que Sandra partira bredouille (pas sa pointure). S'en suivent, quelques courses pour ce midi, déjeuner, balade au bord du lac, puis, recherche d'une voiture de location, soit trop cher, soit agences fermées... du coup nous verrons lundi. Au programme ce soir, manger, trier les photos.

 

Jour 99 : Promenons nous dans les bois (ou sous la pluie...)

Debout 7h30, comme prévu, il pleut :-( et pas seulement quelques gouttes... Comme nous n'avons plus de temps à perdre, nous décidons de nous rendre malgré tout au parc national Huerquehue à 35 km de là. Après 1h de transport, nous voici sur place, par chance, aujourd'hui c'est gratuit (on ne sait pas pourquoi, mais on est content). Le garde nous indique que seul un chemin est accessible aujourd'hui en raison des conditions climatiques. Notre objectif sera les 3 lagunes dont la dernière à 8 km et 700 m de dénivelé. Nous débutons la promenade Ã  proximité d'un lac à travers une forêt qui nous protège de la pluie. Au cours de la balade, nous faisons un premier décroché vers une gigantesque cascade "Nido de Aguila", puis un second décroché vers une autre cascade tout aussi impressionnante "Trufulco". La pluie s'intensifie, le chemin est extrêmement boueux et glissant surtout sur la dernière partie en montée, nous croisons la neige et sommes complètement trempés. Nous restons assez peu de temps en haut, les couleurs des lagunes ne ressortent pas du fait de la pluie et du ciel blanc, le vent se lève, nous avons froid. Il est midi, il y a 2 bus pour le retour, l'un à 14h, l'autre à 17h...nous n'avons pas envie d'attendre 2 heures mouillés dans le froid et nous lançons donc le défi de redescendre en 2 heures pour prendre le bus de 14h (pour info, durée conseillée : 7 heures pour l'ensemble de la balade sans les cascades dont 3h30 pour la descente...) Top chrono, c'est parti, au moins ça nous réchauffe ! Il n'est pas simple de descendre rapidement car la descente est raide, parsemée de neige et très glissante. Les cuisses ont bien chauffé mais après 1h45, nous atteignons le poste de garde ! Yes ! Finalement, nous aurons mis 5 heures pour faire l'aller-retour. Notre heure de bus passée, nous nous réchauffons près du poële de la cuisine (où nous resterons pour le reste de l'après-midi) et à coup de café chaud.

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huerque

Jour 100 (et oui déjà !) : En route vers les cascades et les thermes !

Debout 7h30, au programme d'aujourd'hui : 1°) trouver une voiture, 2°) nous rendre aux cascades indiquées sur notre carte de la région et enfin 3°) aller nous prélasser dans les thermes... Nous nous rendons dans une agence de location (la moins chère de la ville), la gonzesse est vraiment stressée et stressante... Au bout d'une heure nous récupérons notre carosse (ou poubelle...) une suzuki "Alto", puis nous partons en direction du volcan "Villarica", nous montons vers la petite station de ski sur un chemin caillouteux et pleins de trous. Au bout de quelques kilomètres, nous arrivons dans de la neige fraiche (voiture pourie, pneus lisses : Sandra est aux anges !), nous atteignons finalement la station le temps de prendre quelques photos de la station (nous n'avons pas vu le volcan, trop de brume/neige) et nous redescendons vers la ville. Nous achetons des empanadas pour éviter de perdre trop de temps (le programme est chargé cette après midi et nous voulons rendre notre voiture avant 18h30 pour pouvoir prendre notre bus demain matin à 8h15). Le ventre plein nous partons vers les "ojos de Caburgua", en arrivant personne au guichet nous rentrons quand même et profitons non pas d'une mais de deux cascades (il y a la cascade "salto azul" au même endroit). Après 1h de photos nous continuons notre périple vers le "lago de Caburgua" et voir la "playa blanca" malheureusement pour nous la plage est entièrement recouverte d'eau (nous supposons que c'est dû à la fonte des neiges), puis les "3 saltos" cette fois-ci il y a du monde au guichet (dommage), nous découvrons une à une les 3 cascades réparties sur 3 étages différents. Enfin nous terminons notre programme par les thermes, en arrivant pas de gardien mais le site est ouvert, nous nous engageons et nous garons sur le parking situé un peu plus bas. Nous découvrons d'abord le site d'en haut et nous approchons des bassins (il y a 6 bassins ici, mais seulement 3 sont chauds). Nous commençons par le plus près restons 15 minutes dedans avant que Quentin décide d'aller voir les autres un peu plus loin.

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Jour100

Jour 101 : De pucon à Puerto Varas.

Ce matin, nous profitons de notre péripétie de la veille pour nous rendre aux cascades situées à une quinzaine de kilomètres. Nous nous aventurons dans une longue allée bordée d'arbres : la route est très belle. Nous parcourons quelques kilomètres et retrouvons la neige, nous ne voyons pas l'indication de la première cascade et arrivons directement à la cascade "China", celle-ci est fermée à notre arrivée mais une dame vient nous ouvrir, nous payons, traversons le joli petit sentier au bord de la rivière et nous retrouvons face à un monstre ! Nous prenons de nombreuses photos et repartons directement en ville, pas le temps d'en voir plus ce matin, nous ne voulons pas prendre le risque de rendre la voiture en retard. Voiture rendue, nous cherchons une occupation... Nous achetons nos billets de car, départ à 16h15,  il est 10h30 : la journée va être longue ! Nous flânons de magasins en magasins (toujours à la recherche des chaussures de Sandra), en vain... L'heure du déjeuner approche, nous cherchons un endroit pour se restaurer malheureusement tout est fermé (une dame nous indique que les resto' n'ouvrent qu'à 13h). Nous patientons et allons finalement dans un restaurant pas bon ! Nous rentrons à l'hôtel pour avancer sur le site (c'est la galère, trop de retard !). Puis, nous nous dirigeons vers le terminal de car pour Quentin et vers un magasin de vêtements pour Sandra (pour acheter le sweat repéré plus tôt le matin). C'est aux alentours de 21h que nous arrivons à Puerto Varas, il fait froid, il pleut... impeccable pour aller chercher un hôtel. Nous utilisons à nouveau le joker routard pour en trouver un (il n'est pas top mais il fera l'affaire pour cette nuit).

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Jour 102 : Puerto Varas et ses hauteurs

Après une froide nuit, nous descendons prendre notre petit déj’, au cours de celui-ci nous sommes abordés par une jeune fille qui nous explique qu’elle monte une société de location de camping car à Puerto Varas et qu’elle recherche des gens pour les filmer afin de faire la promotion de sa société en échange de déplacement gratuit sur les sites de la région. Nous sommes mal réveillés et demandons à pouvoir réfléchir un peu. A la fin du déjeuner, nous acceptons le deal pour le lendemain matin (rendez-vous à 9h). Nous partons ensuite vers la ville, direction la laverie, puis North Face pour les chaussures de Sandra (nous repartirons bredouille une nouvelle fois). Nous profitons de cette jolie petite ville et grimpons sur les hauteurs dans le parc Philippi, en cours de route nous prendrons une petite averse sur la tête (ça faisait longtemps !). Nous nous arrêtons pour le repas du midi dans un excellent restaurant « Cassis Â», au menu : soupe de camarones (crevettes) pour l’entrée de Sandra et ceviche de champignons (cuisson par citrons/oignons) pour l'entrée Quentin, en plat principal pour les deux : saumons et croquettes de polenta, nous le re disons excellent ! (enfin un bon plat ici…). Repus nous partons à la recherche d’une voiture de location et de Europcar (présent ici d’après google). Finalement, nous ne trouvons pas notre bonheur ici (les sociétés de locations nous disent tout et son contraire, moralité nous ne savons pas quel véhicule prendre). Nous faisons un passage vers le supermarché et rentrons à l’hôtel préparer à manger, au menu : pâtes bolo (il n’y a pas grand chose dans les magasins, les plats ne sont pas très variés…) et en dessert des crêpes (on va vraiment s’en lasser ! mais pas de four ici et leurs desserts sont immondes…). Enfin, nous mettons à jour le site avant d’aller dormir.

 

Jour 103 : Aujourd'hui on fait les stars !

Nuit toujours aussi froide, petit déj’ nous descendons les sacs à l’accueil (nous avons décidé d’aller chercher un véhicule à Puerto Montt). Nous demandons à notre hôte d’appeler Europcar pour réserver un véhicule pour le soir, ils ne répondent pas au téléphone. Au moment de partir notre chauffeur du jour nous propose de nous déposer à Puerto Montt à la fin de notre petit périple photo… Nous chargeons les sacs dans le van et partons en direction du parc Vincente Perez Rosales et sa fameuse cascade. En chemin, petite pause sur le bord de la route pour profiter de la vue sur le volcan « Osorno Â» pas un seul nuage en vu ! Nous prenons quelques photos puis sommes pris en photo au moins 300 fois (au bout de 2 minutes Quentin en a marre et se demande pourquoi nous avons accepté le deal !). Arrivés sur le site de la cascade, nous apprenons qu’aujourd’hui l’entrée est gratuite (pourquoi ?) , nous découvrons très vite la raison : le point de vue de la cascade est fermé pour travaux, nous ne voyons absolument rien (elle ne nous l’avait pas dit, pas très fair play… Nous sommes un peu dégoutés, nous profitons malgré tout du reste du parc, découvrons un endroit hors du sentier pour voir un peu plus la cascade (pas grandiose le point de vue) et une autre toute petite cascade. Nous demandons à notre chauffeur du jour d’aller voir le lac de Petrohué situé à 5 km : un joli lac entouré de montagnes (la plupart enneigées). Enfin, nous partons pour Puerto Montt, il est déjà 13h, il y a 1h30 de route, nous regrettons d’avoir accepté le deal, nous espérions pouvoir partir dès aujourd’hui sur la carretera austral ! Arrivé à Puerto Montt, nous traversons toute la ville en van jusqu’au petit port situé à la sortie de la ville pour prendre une photo. Ce que nous ne savions pas c’est qu’ils comptaient manger sur le port, c’est donc à pied que nous sommes repartis vers le centre ville pour louer une voiture (3 km avec nos gros sacs dans le dos…). En chemin, nous prenons les infos sur les bateaux et les bus pour le retour dimanche soir vers Valparaiso. Nous commençons par Avis : très cher, ensuite nous cherchons Europcar, Sandra demande le chemin à un chilien qui nous envoie dans la mauvaise direction (1,5 km plus loin) : en Amérique du Sud ne pas demander son chemin ! Nous demandons au terminal de bus où trouver l’agence, celle-ci nous donne les adresses de toutes les agences de loc’. Super Europcar est à 2,5 km… Une fois sur place, aucun véhicule n’est disponible après insistance, il y en a un qui apparaît : très cher. Nous tentons ensuite Econorent situé en face, nada tambien ! La dame accepte d’appeler une autre agence qui a tout ce qui faut, mais qui est situé à 1,5 km ! Youpi, c’est le dos en vrac que nous arrivons à la fameuse agence. C’est une agence nationale (nous aurions préféré une agence mondiale, mais nous en avons marre de tourner…). Après une longue hésitation nous suivons leurs conseils et prenons un 4x4 (qui s’avérera totalement inutile un 4x2 surélevé aurait suffit !). Nous partons réserver le bateau (l’office est ouvert jusqu’à 21h mais nous voulons être sûre d’avoir de la place) pour la traversée du soir (plus question de prendre la carretera austral ce soir, il est 18h nous avons perdu trop de temps, si nous voulons voir un peu le sud nous devons prendre le ferry de nuit vers Chaiten). Finalement, l’office ferme à 19h et l’embarquement véhicule est à 20h… Nous n’avons pas pris le temps de manger ce midi et n’avons plus beaucoup de temps pour prendre nos billets de car et faire des courses pour le repas de ce soir… Etape 1 : les billets de car, étape 2 : trouver à manger ! Tout ferme, il est 19h30, le match de foot Brésil - Chili va commencer les locaux foncent dans les bars… (et nous alors ?). Nous achetons poulet/frites au supermarché et nut’ pour les crêpes qu’il nous reste. Nous embarquons, mangeons (nous sommes seuls dans le bateau), nous partirons vers 23h le ferry est loin d’être plein…

 

Jour 104 : A la découverte du nord de la Patagonie

Nuit compliquée dans le ferry, les sièges sont inconfortables haut possible (abusé vu le prix des billets !), lorsque nous ouvrons les yeux, le lever du soleil sur la mer et les montagnes s’offre à nous, beau spectacle mais il est trop tôt et il fait trop froid pour sortir prendre des photos. Crêpes-café en guise de petit déjeuner, puis nous voilà proche du débarcadère de Chaiten : finalement nous arrivons 2 heures avant l’heure indiquée par la guichetière. A peine sur la terre ferme que nous voilà partis en direction du Parc de Queuta 260 km plus au Sud. Malheureusement, à 30 km à peine de Chaiten, la route est bloquée pour cause d’éboulement sur la route. Nous ne savons pas combien de temps nous allons devoir attendre…(et nous n’avons déjà pas beaucoup de temps…) Au final, nous mettrons 1 heure pour passer cette portion de route. Nous poursuivons notre parcours, la carretera est en travaux tout du long, nous n’avançons pas… Heureusement, le décor est grandiose : d’énormes sommets enneigés, d’immenses forêts, de nombreux lacs. Nous atteignons le village de Puyuhuapi, au coeur du parc national de Queulat, 4 heures plus tard. Il s’agit d’un minuscule village de pêcheurs en bord de l’océan pacifique, nous recherchons un restaurant pour manger : ils sont tous fermés à l’exception d’une cantine à priori réservée aux locaux… génial ! Nous ne mangerons que des ships ce midi ! Nous prenons la direction du fjord de Queulat que nous ne trouvons pas… nous nous arrêtons faire quelques photos de l’estuaire et continuons vers les saltos Padre Garcia. Rien n’est indiqué dans le parc, nous ne trouvons rien ! Nous interrogeons des travailleurs sur le bord de la route qui nous conseillent de nous rendre au Bosque Encantado. Nous nous exécutons, trouvons l’accès à la cascade en chemin (nous la gardons pour le retour) et déposons la voiture après 2-3 passages devant le chemin vers la lagune du Bosque. C’est parti pour une petite excursion vers la lagune : 1,7 km ! Le sentier est très joli, nous sommes au coeur de la forêt, nous traversons de jolis petits ponts de bois. Plus on avance, moins le chemin est évident, nous grimpons et atteignons la neige. Nous sommes contraints de faire appel à notre joker, Monsieur GPS, pour tenter de trouver la route vers la lagune… Nous arrivons aux abords d’une rivière entourée de pierres enneigées : c’est le début de la galère… Quentin décide tout de même de monter vers la supposée lagune. Nous évoluons au milieu des roches glissantes, nous enfonçons dans la neige (parfois jusqu’à 1 mètre), évitons l’eau de la rivière. Heureusement, on a un temps magnifique, nous sommes en t-shirt dans la neige et le décor est somptueux : sommets enneigés, gigantesques cascades le long des roches, forêts à perte de vue ! Au bout de 2 heures de montée, nous atteignons enfin la lagune… enfin, nous l’imaginons ! Celle-ci est complètement recouverte de neige ! Nous la surnommerons donc « la lagune blanche Â» ! Nous mettons un peu plus d’une heure pour redescendre, nous sommes bien trempés mais  ravis de notre balade. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la jolie cascade puis repartons vers le fjord que l’on peut admirer de loin sur le bord de la route, il s’agit en fait d’un glacier en montagne et non sur la mer. Comme le temps file, nous ne verrons pas la vue du mirador, nous devons remonter vers Chaiten ce soir. Les couleurs sur la route du retour nous en mettent une fois de plus plein les yeux, les montagnes deviennent roses au coucher du soleil. Vers 20h, nous atteignons la fameuse zone de travaux passée ce matin. Et là…c’est le drame ! Les ouvriers ont laissés volontairement la pelleteuse en travers du chemin… Mais Quentin décide de passer entre le godet et les chenilles, opération délicate, le 4x4 a juste la place. Passage avec succès, malheureusement 50 mètres plus loin, une seconde pelleteuse bloque l’accès, cette fois-ci il est impossible de passer :-( Comment va-t-on faire demi-tour ? Le chemin est étroit (seulement la place d’une voiture), d’un côté la montagne, de l’autre le ravin… après une dizaine de manoeuvre, nous réussissons à faire demi-tour, repassons sous la première pelleteuse et repartons vers le village le plus proche à 25 km, nous n’avons pas suffisamment d’essence pour nous rendre plus loin. Bien soûlés par cette fin de journée, nous rions jaune et recherchons un endroit pour manger (vu qu’on a déjà pas mangé ce midi, on a vraiment faim !) et un lieu pour dormir. Nous ne trouverons ni restaurants, ni logements, seulement un mini market où nous achèterons du pain, du jambon, un avocat…Ce soir, nuit romantique dans le 4x4.

 

Patag

Jour 105 : Traversée du parc Pumalin

Après quelques réveils pendant la nuit pour allumer le chauffage (ça caille quand même en Patagonie), le 4x4 c’est finalement avéré relativement confortable (bien plus que les sièges du ferry et des cars !), nous décollons à 7h sans savoir si la route est ouverte… Nous atteignons la zone de travaux à 8h, une file de voiture est déjà sur place : c’est reparti pour l’attente ! Coup de chance, à 8h30, les ouvriers nous laissent passer. Nous arrivons à Chaiten à 9h, faisons le plein d’essence, achetons les billets pour les bateaux à venir et déjeunons. Nous filons ensuite vers la Caleta Gonzalo. En chemin, pauses photos au pied du volcan Chaiten, aux lagos blanco y negro. Nous sommes les premiers à atteindre l’embarcadère, le lieu est désert, nous nous demandons si nous sommes au bon endroit. Les environs sont jolis, mer, montagnes, soleil et ciel bleu : un bon cocktail ! Un sentier mène vers des cascades mais nous n’avons pas assez de temps pour nous y rendre. Nous profitons donc de l’attente pour faire des photos. Le ferry arrive, nous montons à bord, les responsables de l’embarcation se cassent la tête pour faire monter tous les véhicules (les dernières rentrent au chausse-pied). La traversée est agréable, nous restons sur le pont à admirer le paysage. Nous avons la chance de croiser des loutres qui viennent nous faire un petit coucou furtif. 30 minutes plus tard, nous débarquons à Fiordo Largo et nous dirigeons vers le second passage de bac Leptepu où nous patienterons durant 2 heures… Après un rapide tour des environs, nous faisons du tri de photos et commençons à réfléchir à notre bilan Amérique du Sud. Une fois à bord, c’est parti pour 3 heures de traversée dans l’estuaire « Fiordo Largo" , une véritable croisière, le paysage est somptueux : les montagnes s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Nous recherchons des animaux marins en vain. Nous débarquons ensuite dans la petite ville d’Hornopiren dominé par le beau volcan à la forme conique du même nom. Nous trouvons rapidement un hospedaje pour la nuit (cool, on ne dormira pas dehors cette nuit !), faisons quelques courses et dévorons nos 400 grammes de pâtes ! Nous sommes crevés et nous couchons tôt.

 

Jour 106 : Retour au bercail

Première destination de la journée, le parc Hornopiren, en chemin nous prenons en stop un jeune Français (un stagiaire dans les parcs nationaux du Chili), à notre arrivé le parc est fermé et les promenades proposées sont de 3-4h. Malheureusement pour nous, nous n’avons pas le temps et décidons d’abandonner notre ami du jour. Notre objectif pour la fin de la matinée est d'atteindre le village de pécheur « Cochamo"  situé sur le bord dans un estuaire de l’océan pacifique. En chemin, les paysages sont toujours aussi fantastiques, nous mangeons un plat à base de poisson (mal cuit…) et le dégustons en profitant de la vue sur la mer et les montagnes. Programme de l’après-midi : retourner dans le parc Vincente Perez Rosales, pour aller voir le village Las cascadas (nous verrons bien le village et le chemin pénible qui y mène, mais pas les cascades, nous sommes à court de temps, il faut rendre le pick-up) et la laguna verde. Un bref passage par Puerto Varas pour finalement acheter les chaussures de Sandra et nous filons à l’aéroport de Puerto Montt rendre le pick-up (l’agence en ville est fermée le dimanche). A notre arrivée, il n’y a personne, nous appelons le numéro laissé sur le comptoir, le responsable arrive 15 minutes après. Nous rendons le véhicule, mais lui ne nous rend pas la caution (véhicule trop sale…), nous ne sommes pas tout à fait d’accord mais n’avons pas le choix… Au moment de payer la location des 3 jours le prix augmente, sur le contrat il est marqué hors IVA (TVA local…), ce qui a été dit à l’oral n’est pas conforme à ce qui est inscrit sur le contrat… (arnaque volontaire ou pas ?), bref, nous négocions 10 % de rabais, la fin de ce petit périple à un goût un peu amère… Nous prenons le bus de liaison aéroport-terminal de bus, faisons 2-3 emplettes pour le voyage qui nous attend (15h !) et montons à bord de notre car en direction de Valparaiso. A bord, nous avons le droit à 2 films et des snacks pas top (heureusement on a prévu le coup !).

 

Jour 107 : Découverte de Valparaiso

C’est après une nuit exécrable, que nous arrivons à Valparaiso, il est 11h, nous avons quitter le beau temps en même temps que la ville de Puerto Montt :-(. Comme à notre habitude, nous partons à la recherche d’un hôtel et écoutons les conseils d’André de la casa Maria, nous filons à l'Hostal aventura dans le quartier « Conception Â» (Valparaiso est une ville construite à flanc de montagne, en bordure de l’océan pacifique). Nous parcourons 3 km pour rejoindre l’hôtel, un accueil chaleureux nous attend (même ambiance que chez Maria), petit café et explications des choses à voir dans le coin. Lors de notre petit déj’ nous rencontrons 2 françaises parties pour un long voyage aussi et leurs faisons profiter de nos expériences passées, notamment le périple San Pedro ! Ensuite, nous partons à la recherche d’un repas, pas grand chose d’ouvert (c’est encore un jour férié… jamais ouvert ce pays). Bref, nous décidons de nous faire à manger, donc courses (nous en profitons pour faire des réserves pour l’île de Pâques) et pâtes bolo et oui encore... Un petit coucou à la famille sur skype, et nous ressortons ensuite faire un petit tour dans les rues admirer les nombreux graffitis et voir les lions de mer avachis sur un ponton en béton. Au bout de 3h à crapahuter dans la ville, nous rentrons nous préparer de nouveau à manger (oui, on ne fait que de manger…), il y a plein de monde à table, nous ne sommes plus habitués au bruit… Nous ne mettons pas longtemps à nous endormir ce soir, les jours précédents nous ont bien fatigué.

 

Valparai

Jour 108 : Préparatif avant départ sur l'île de Pâques

Aujourd’hui au planning : trouver une laverie pour partir avec des fringues propres sur l’île de Pâques, envoyer un colis en France (Sandra se débarrasse de toutes ses fringues chaudes au passage…) et prendre des photos des Tags répartis dans le quartier Conception. Il est 11h30 quand nous arrivons à la laverie et le gars nous informe que les habits ne seront disponibles qu’à partir de 17h30 (nous voulions le car de 16h30, c’est mort !), nous envoyons notre colis, enfin, nous rentrons manger à l’hôtel, au menu : pièce de boeuf, courgettes et pommes dauphines (enfin du changement !), nous ressortons prendre des photos, nous n’avons pas pu le faire ce matin… Nous prenons nos fringues et rentrons préparer nos sacs. Un au revoir à nos hôtes et nous voila dans le bus. Nous ne voyons pas le terminal de car et le chauffeur ne s’y arrête pas… il nous faudra 5 minutes pour nous rendre compte que nous sommes trop loin et reprenons donc un bus dans l’autre sens (quel temps perdu !), nous achetons nos billets et partons en direction de Santiago. Nous prenons le métro, direction le même hôtel que 2 semaines plus tôt, mauvaise surprise il est plein, il est 21h, nous sommes un peu vert ! Nous cherchons un hôtel dans le même quartier : rien ! Nous suivons le conseil d’une dame rencontrée ce matin et allons dans l’hôtel sur la plaza des armas. L’extérieur du bâtiment est beau, l’intérieur sale (nous avons trouvé une crotte de chien dans le premier logement qu’ils nous ont donné !). Nous changeons de chambre, pas de draps… Nous laissons tomber mangeons les sushis qu’on a acheté à 23h… (oui nous ne sommes pas en avance), prenons nos sacs de couchage, il est 1h du mat’, le réveil est à 4h30 !

 

Ile de paquesJ108

Jour 109 : C'est parti pour l'île de Pâques

La nuit fût brève, il est 4h30 quand nous ouvrons les yeux, deux crêpes dans le bide plus tard et nous rejoignons notre taxi (un mec très agréable qui ne nous adressera pas la parole…), nous arrivons donc à 5h40 à l’aéroport (merci le gars de l’accueil qui nous a conseillé de partir à 5h…), l’embarquement est à 6h15 et il n’y a rien pour s’assoir ici. Nous passons finalement à l’embarquement, déposons nos bagages et partons pour prendre un café et manger les crêpes et le nut’ qu’il nous reste. Un petit tour dans les magasins du « duty free Â» et nous montons à bord de l’avion (nous nous attendions à un petit avion, en fait il est assez gros et bien équipé !), le vol est assez rapide, Sandra dort la moitié du temps. A bord, télévision avec films et jeux (le top !). Nous arrivons sur l’île sur les coups de 13h (heure locale). En vol, nous nous rendons compte que nous avons oublié de regarder le nom du camping avant de partir… Le temps de récupérer les bagages, Sandra cherche comment trouver le nom de notre hôtel jusqu’au moment où elle voit son nom écrit en gros sur une pancarte (nous sommes sauvés). Notre hôte nous rejoint avec colliers de fleurs pour chacun (ça fait plaisir comme accueil !), nous prenons nos sacs et montons à bord de son 4x4 jusqu’au camping. Nous faisons le tour du camping avec les explications de fonctionnement de celui-ci, une explication sur les choses à faire et voir sur l’île (super organisation !). Nous avons un peu faim, nous décidons donc d’aller faire quelques courses dans le centre ville (enfin, la rue de la ville…), les magasins sont plutôt vides et les resto’ sont fermés ! A force de tourner en rond et de ne rien trouver nous nous rendons chez un vendeur de sandwich et prenons deux empanadas, il est 16h… Nous profitons des bords de plage, regardons les surfeurs et rentrons au camping avant de ressortir voir le coucher de soleil sur les Moaï. Soleil caché, nous rentrons nous préparer un grand repas, pâtes bolo’ ! Et enfin, nous nous couchons.

 

Jour 110 : Longue randonnée vers le sommet du volcan Terevaka

Réveil très matin car un groupe dans le camping a décidé d’aller voir le lever du soleil sur des Moaï près de la péninsule, il est 6h et ils ne sont pas silencieux ! Nous essayons de nous rendormir mais en vain, le coq lui non plus ne veut pas être silencieux ! Nous nous levons donc, déjeunons et partons vers le centre ville pour acheter des empanadas pour ce midi : raté les resto’ n’ouvrent qu’à 11h30… Nous partons en direction du volcan Terevaka. En chemin, petite pause dans un mercado ouvert pour acheter du pain, du jambon (super déjeuner en prévision). Nous mettrons 1h à atteindre les Moaï au pied du volcan (les seuls de l’île tournés vers la mer) et 1h15 pour atteindre le sommet. Malheureusement, le temps n’est pas très dégagé mais nous en profitons quand même pour prendre des photos des magnifiques chevaux en liberté plus nombreux que les humains sur cette île. Le retour est un peu plus difficile pour Sandra qui en a plein les pattes (3h15 pour rallier la ville…). Sur la route, nous croisons 3 chiots abandonnés, ils sont trop mignons et regrettons de ne pas être en France pour leur venir en aide, nous n’avons rien à leur donner si ce n’est de l’eau, ils se jettent dessus. Nous continuons attristés par cette rencontre vers la ville, achetons tomates, avocats et poivrons, il est 15h et nous n’avons pas mangé ce midi. En arrivant au camping, nous croisons notre hôte un poisson nommé « Pici Â» à la main, celui-ci nous attendait pour nous l’offrir (nous avons raté le barbecue ce midi…bon, en même temps, on n’était pas au courant...), nous le mangeons accompagné de tartines à la tomate (plutôt pas mal le mélange). Pour la fin de journée : préparation de crêpes pour Quentin et tri de photos pour Sandra (c’est bien de beaucoup cliquer mais après il faut trier !). Nous regagnons notre tente lorsque le groupe revient au camping, nous sommes fatigués et ne mangeons pas ce soir, Morphée aura raison de nous.

 

J110

Jour 111 : Expédition à Rano kau entre les gouttes...

Nous comptions nous lever tôt ce matin pour faire une seconde rando’, mais le temps ne s’y prêtais pas… En ressortant du petit déj’, la pluie a commencé à tomber et ne s’est arrêté que sur les coups de midi. Nous décalons donc le planning de la journée, ce matin se sera mise à jour de « jour après jour Â», puis direction le resto’ aux empanadas et enfin nous décidons de partir faire la petite rando’. Nous marquons une pause au site archéologique « Ana Kai Â» présentant des grottes peintes mais la vue sur la mer présente un plus grand intérêt. Après de nombreuses photos, nous repartons vers le sommet du volcan « Rano Kau Â», le temps change à nouveau et quelques goutes tombent (pas de quoi nous faire faire demi-tour !). Au bout d’une heure, nous atteignons le cratère dans lequel se trouve un énorme lac rempli de plantations (c’est étrange…), nous prolongeons la balade jusqu’à l’extrémité du cratère et le village ancien d’Orongo, nous admirons la mer et les « motus Â» en contre bas. Chemin du retour vers le camping (encore 4h de marche aujourd’hui) puis nous prenons un petit goûté et repartons chercher un véhicule et des empanadas pour le lendemain. Nous rentrons à l’hôtel préparer à manger : fajitas et crêpes. A peine rentré dans la tente Sandra s’endort et Quentin termine de remplir les textes de « jour après jour Â»â€¦ Demain le réveil est tôt en vue d’admirer le lever du soleil sur les Moaï !

 

Jour 112 : La route des Moaï

Comme prévu, debout à 5 heures pour nous rendre sur le site de Tongariki Hotuitu, à soit disant 30 km du camp, afin d’admirer le lever du soleil. Nous arrivons bien trop tôt (finalement le site n’est qu’à 15 km…) et patientons environ 1h avant l’arrivée des premiers rayons… cachés par les énormes nuages gris bien présents sur la mer ! Les 15 moaïs alignés font leur apparition, ils sont très impressionnants de par leur posture et leur taille, ils semblent nous regarder et nous surveiller, les nuages noirs sur la mer participent d’autant plus à créer une ambiance mystique presque pesante. Après cet instant unique, nous profitons d’être au bout de l’île pour nous promener sur la péninsule dominée par le volcan « Poike Â». Nous débutons notre promenade par le tour de la péninsule. Pour se faire, nous traversons des élevages de boeufs où de beaux taureaux nous surveillent du coin de l’oeil. Nous les esquivons prudemment    . Pendant la première partie de notre ballade, nous ne voyons pas grands choses hormis d’immenses champs, des boeufs et des chevaux en liberté. Nous nous arrêtons un instant pour admirer la mer, le soleil est pour le moment encore présent mais de gros nuages sont visibles au loin. Nous poursuivons notre promenade par l’ascension du volcan Poike, la vue sur l’ensemble de l’île est belle mais nous ne resterons pas longtemps car le nuage est arrivé au-dessus de nous et nous prenons une bonne saucée ! Les herbes sont trempées le temps de l’averse et nos pantalons aussi. Nous prenons le déjeuner sur la plage d’Anakena sur le côte nord, quel paysage extraordinaire ! Un avant goût des îles polynésiennes : cocotiers, sable blanc, mer bleue transparente, le tout surplombé par 4 moaïs. La mer donne envie de s’y baigner, d’ailleurs pas mal de personnes sont à l’eau. Ce n’est pas au programme du jour, nous avons encore pas mal de sites à explorer ! Nous repartons en direction du cratère de fabrication des moaï « Rano Raraku Â». En route, nous faisons plusieurs haltes pour observer des peintures rupestre, des moaï au sol, des pierres rondes représentant les points cardinaux. Le soleil joue au yoyo, nous passons notre temps à nous habiller et nous déshabiller. Nous atteignons le cratère où l’on peut observer des centaines de moaï à terre ou debout : impressionnant ! La vue sur la mer et les 15 moaï alignés de « Tongariki Hotuiti Â» est splendide. Nous finissons le reste de la journée avec quelques points de vue sur les sites le long de la côte, mais les moaï sont bien moins intéressants car tous détruits ou au sol. Nous finissons cette longue journée d’exploration de l’île avec « Puna Pau Â» où l’on peut observer des pétrographes et surtout une magnifique vue sur la ville d’hanta Roa (dégagée car le soleil est là). Avant de rendre la voiture, nous retournons voir nos petits chiots, ils n’ont pas bougés et commencent à avoir faim… nous avons pitié d’eux et hésitons à les ramener vers la ville. Finalement nous décidons de prévenir le propriétaire du camping. 2-3 courses pour le soir puis nous rendons la voiture. Fin de journée avec un grand soleil, nous trempons nos pieds dans la mer puis observons un bon moment des tortues de mer dans le port. Ce soir, rien d’exceptionnel après cette longue journée, pattes au poulet et dodo.

 

Jour 113 : La plus belle journée (et la seule)

Au reveil le soleil brille, pas trop de nuage à l'horizon (il fait beau !), nous prenons notre petit dej' avec le groupe qui loge dans le même camping et la famille de français. Nous mettons à jour "jour après jour", recuperons à manger par le groupe qui part ce jour (un super gâteau à la banane, de la viande de porc et des patates douces locales), prévenons notre hôte que nous avons trouvé 3 petits chiots abandonnés et partons dans le but d'aller les nourrir (nous avons pris un peu plus de viande). Nous faisons une halte par le cybercafé pour publier les quelques nouveautés sur le site et nous dirigeons vers nos trois petites chéries. En chemin nous sommes pris en stop (t'en mieux 3 km en tongs c'est long...), à peine le temps d'ouvrir le sac que les 3 nous sautent dessus. Quelques photos et nous repartons en les laissant à nouveau... (nous espérons que le véto tienne sa parole). A nous maintenant de nous remplir le ventre, nous retournons vers le centre en quête d'un resto' servant du poisson (un peu fou sur une île...), nous nous arrêtons sur le bord de la plage où nous avions vu les tortues la veille, elles sont encore plus nombreuses, Quentin part nager avec elle pendant que Sandra prend des photos. Nous mangeons ensuite dans un petit resto' juste à côté (manger est un bien grand mot!). Le temps se couvre, nous rentrons au camping pour essayer de compléter le site au moins les textes et y restons jusqu'au soir à parler avec un couple de français arrivés ce jour. Sandra se sera demandée toute l'après midi si elle avait le courage de retourner nager avec les tortues...

 

Jour 114 : Le nord de l'île (c'est parti pour une petite randonnée ou pas...)

Ce matin il pleut à mort ! La journée commence bien ! Nous rangeons notre tente et libérons les lieux. Sandra reprend son tri de photos, nous mangeons et partons en direction des Moaï en bord de mer sur la côte nord. Nous avions repéré sur une carte des grottes un peu plus loin, nous avançons donc dans leur direction. Après au moins 12 km nous les atteignons, nous commençons par ne pas voir l'entrée de la grotte mais admirons un beau point de vue sur les vagues qui viennent s'éclater contre le motu. En repartant vers le sentier, nous voyons un trou au sol et quelque chose ressemblant à des marches, Quentin descend voir, il s'agit bien des deux grottes que nous cherchions. Nous parcourons le court chemin jusqu'à arriver au bord de la falaise d'où nous pouvons voir la mer s'écraser contre la roche (le spectacle est magnifique). Nous rentrons au camping, en chemin petite halte dans les boutiques de souvenirs, puis nous essayons de dire au revoir à nos amies les tortues (trop de houle !). Le temps de manger et nous partons en direction de l'aéroport où nous patienterons 2h avant de nous envoler vers la Polynésie française.

 

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