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CE QUI IMPORTE, N'EST PAS LE VOYAGE, MAIS CELUI AVEC QUI ON LE PARTAGE 

 

JEAN LUC GENDRY

​

NOUS CONNAITRE

 

​

 

     Qui sommes nous ?

 

Le mélange du nord et du sud, de la Haute-Savoie et de la Normandie.

Un jeune couple plein de rêves et curieux de partir à la découverte du monde.

Pourquoi ce voyage ?

 

Sandra : Pourquoi partir ? Lorsque le désir de partir nous envahit, on réfléchit aux raisons qui nous poussent à le faire...

Partir pour une longue période et faire un tour du monde émanant de plusieurs envies :

 

1) Une réflexion sur la vie :

Partir loin, seuls, c'est tout d'abord lié à une réflexion sur la vie, c'est un moyen de se confronter à des réalités différentes, de découvrir ou de retrouver des valeurs qui s'amenuisent dans notre société occidentale où la pression fiscale fait rage. C'est quelque peu un désir universel de recherche d'un "monde meilleur" où le bonheur provient d'éléments oubliés chez nous. Voyager, c'est aussi un espoir de vivre nos rêves et de ne pas se plaindre de notre sort la quarantaine passée, comme beaucoup de gens blasés de ne pas avoir "vécus", de ne pas avoir profité de leur jeunesse, de ne pas avoir réalisé leur rêve ou de ne pas avoir sauté le pas. Biensûr que l'inconnu effraie, mais vivre sans surprise me semble fade. Bref, pour moi, vivre c'est goûter à l'aventure !

 

2) La passion de l'histoire :

Ayant une formation d'historienne, j'ai toujours souhaité décrouvrir ces civilisations "savantes" vantées par les livres : ces fameux incas aux constructions de cités et de temples prestigieux, ces peuples indygènes aux pratiques canibales, ces statues de laves mystérieuses à Rapa Nui, ces terres australes explorées par Cook, les sinogrammes chinois... Un voyage de cette envergure permet la rencontre, la découverte architecturale, la révélation gustative... La curiosité me pousse à découvrir ces cultures, l'architecture, l'histoire de tous ces peuples.

 

3) L'observation de cette magnifique nature :

Enfin, la nature nous a offert des merveilles, ces paysages et phénomènes naturels si variés offrent chaque jour un spectacle à nos petits yeux d'explorateurs. Combien de fois se sent-on si minuscule et infime face à cette nature ? Un point sur cette terre au milieu des milliers d'espèces de plantes et d'animaux. Amatrice de photographie, j'affectionne les magnifiques couleurs et les petits détails qui s'offrent à nous chaque jour. Ce voyage sera l'occasion de me mettre des couleurs et de la vie plein la vue ! (j'espère vous en faire partager une partie !)

 

Quentin : Pourquoi partir ? Pour ma part il n'y aura pas de long texte... Je pars seulement pour découvrir autre chose, vivre autrement et profiter d'une année pour voyager.

 

Partir seul ou partager le voyage ?

 

On peut se poser la question : "Dois-je partir seul ou avec un accolyte ?"

Le partage fait partie intégrante de ce voyage, il nous paraît d'autant plus enrichissant de confronter nos impressions, nos sensations, nos sentiments, nos interrogations, de partager les moments de découvertes, de bonheurs mais aussi les instants de galère. La curiosité peut se partager et nous mener vers des chemins auxquels on ne s'attendait pas mais où l'autre peut nous accompagner.

Partir à deux, c'est aussi rassurant lorsque l'on s'aventure au bout du monde pour une si longue période.

La difficulté lorsque l'on souhaite partir à plusieurs réside dans le fait de "trouver" LA (ou LES personnes) avec qui vivre cette aventure, car celle-ci nécessite d'être prête financièrement parlant mais surtout prête psychologiquement à quitter son nid douillet pour l'inconnu.

Quentin et moi avons la chance de partager ce même désir de voyage, et ce sera pour nous une belle expérience à partager qui nous créera des souvenirs communs inoubliables !

 

Pourquoi 1 an ?

 

 

Sandra : Pour nous laisser de quoi explorer par la suite...

 

Quentin : Parce qu'un congé sabattique c'est 1 année et parce qu'il faut quand même se fixer des limites.

 

Nous y sommes, J-10 que ressentons-nous ?

 

Sandra : Un matin, on se réveille...et l'on prend conscience des choses. Tout se bouscule dans ma tête et les interrogations fusent : Qu'ai-je fait ? Suis-je prête ? Ai-je peur ? Ai-je pris la bonne décision en quittant tout, en laissant famille et amis pendant une année ? L'apréhension se mêle à l'exitation : bientôt le grand saut ! La liberté ! La découverte du monde ! Des rencontres émouvantes ! Des paysages grandioses !

Les nuits, je fais d'étranges et d'horribles rêves, tout ce qui peut m'inquiéter ressurgi. Les aurevoirs se préparent, on sait que le temps avec famille et amis nous est compté...alors on savoure ces instants comme s'ils étaient les derniers. C'est une sensation étrange...

A J-10, c'est la confusion la plus totale, tantôt la nostalgie et l'inquiétude d'abandonner ce que l'on connaît et ceux que l'on aime s'empare de nous, tantôt la curiosité et la voracité d'apprendre l'ailleurs nous rappelle les raisons qui nous ont porté vers la confection d'un tel voyage.

 

Quentin :  Un joyeux petit mélange d'excitation et d'appréhension, les "au revoir à dans 1 an" se multiplient,  la difficulté et le sentiment d'abandonner nos proches le temps d'une année, et malgré tout toujours ce besoin et cette envie de monter dans l'avion et de partir. En gros, des sentiments mélangés se bousculent dans ma tête.

 

Nous y sommes, J100 que ressentons-nous ?

 

Quelles sont les qualités qui te semblent essentielles pour réaliser un tour du monde ?

Sandra : 

Etre sportif, avoir la forme : Contrairement aux apparences, un tour du monde n'est pas de tout repos : réveils tôts, minimum 3 heures de marche par jour (à moins que vous aillez un budget no-limite pour prendre des taxis tout le temps !), temps de transports parfois longs et de nuit, changements d'altitudes et de climats fréquents. Afin de visiter au mieux, les activités sont diverses : randonnées, vélo, rafting, 4x4... etc. Pas le temps de s'ennuyer mais aussi pas toujours le temps de se reposer. 

Avoir une bonne capacité d'adaptation : Etre en mesure de modifier ses plans à tous moments car souvent les choses ne se passent pas comme on les imaginaient : mauvaise météo (rare tout de même jusqu'à présent), pas de bus ou pas les horaires souhaités... S'adapter à un nouveau mode de vie et un rythme différent.

 

Quentin : 

1°) Etre curieux : je pense que c'est même la première qualité et c'est celle qui vous poussera à sauter le pas et prendre vos billets d'avion. C'est celle qui vous donnera envie de bouger et de vouloir en voir toujours plus.

2°) Etre patient (même si je suis loin d'être un modèle dans cet exercice), temps de transport longs, recherche d'hôtel parfois longue (quand le budget est serré le choix est relativement restreint), idem pour les restaurants (avec en plus le paramètre du goût et en Amérique du sud ce paramètre est souvent mis de côté)

3°) Aimer les défis : déjà partir c'est le premier défi et tout au long du voyage se dressent des défis et obstacles (fixés ou non par vous), mon plus beau défi pour le moment, le "Parinacota" et ses 6340m...

4°) Etre solitaire et sociable à la fois...

 

Finalement voyager en couple ça fait quoi ?

 

Sandra : Voyager ensemble permet d'en apprendre davantage sur l'autre notamment lors de situations inhabituelles. Dans l'ensemble, nous sommes plutôt complémentaires, chacun à ses tâches qui lui sont attribuées et l'on peut se rebooster si besoin est.

 

Quentin : Le fait de partager le voyage est intéressant, c'était aussi le but du voyage (voir le titre du site), nous n'avons pas forcement la même vision d'un même endroit et pouvons partager nos ressentis. Ca à quelque part un petit côté rassurant (surtout quand on parle pas un mot d'espagnol en débarquant en Amérique du sud)

 

Que changerais-tu dans ton sac ?

 

Sandra : A rajouter dans le sac : des élastiques (pour fermer les sacs plastiques par exemple) Super investissement : le sac à sac ! Heureusement qu'il est là pour protéger notre sac à dos lors des transports en bus, en avion.. Mon petit sac à dos n'est pas assez grand, je ne peux y mettre que l'appareil photo et quelques babioles, il n'est pas adapté à la randonnée, hors nous marchons tout le temps. Ma veste polaire Eder n'est malheureusement pas aussi chaude que ce que nous pensions au moment de l'achat, j'ai du racheter une veste en plume d'oie. 2 pantalons ne suffisent pas si l'on ne veut pas passer son temps à la laverie ou à laver le linge à la main (lorsque cela est possible), étant donné que nous faisons beaucoup de marche, ceux-ci sont vites sales. J'ai donc racheté un pantalon détachable (vraiment pas cher au Pérou et en Bolivie)

 

Quentin : Mon sac à dos de rando (ne pas sous estimer l'importance de ce sac, vous l'aurez toute la journée sur le dos) ! Et mes gants... (pas du tout adaptés à ce genre de voyage, gants techniques "ODLO"...), je n'avais pas pris suffisamment de t-shirts techniques et 2 pantalons c'est un peu light. Pour le reste, je garde tout ! (surtout mon sac de voyage avec des "poches sans fin" selon Sandra)

 

La France te manques ?

 

Sandra : J'aimerais que mes proches puissent découvrir certains des magnifiques lieux que nous avons découverts. Certaines régions nous rappellent notre pays natal. Sinon, le fromage, le saucisson, le magret de canard et le chocolat me manquent ! 

 

Quentin : Forcement la France nous manque toujours un peu, j'aimerais pouvoir profiter d'un tas d'endroits avec mes proches (plutôt qu'ils les voient par le biais du site)...  La france me manque aussi lors de passer à table (ils ne savent pas cuisiner ici ! Et ils n'ont rien dans leur supermarché, pas de bons fromages... :-( )

 

 

J100

Que ressent-on après 6 mois ?

QUENTIN :

6 mois c'est le moment où tu fais le bilan de ce que tu as vu et fait : 8 pays, 2 continents, des milliers de photos et vidéos, c'est 183 jours (4390 heures environ) à découvrir des paysages, des villes, des peuples, des animaux différents. C'est 6 mois pendant lesquels tu apprends (la culture, les dangers, les langues...), tu enregistres ce que tu vois (tu essais de ne pas en perdre une miette même si tu sais que tu en oublieras forcément). Ce sont de belles rencontres, des moments uniques partagés avec Sandra (et oui un tour du monde à 2 permet de profiter l'un de l'autre et de partager ce que l'on voit). Au bout de 6 mois tu deviens plus exigeant sur ce que tu vois (alors que dans un autre contexte tu aurais été sur les fesses pour moins que ça !).

6 mois, c'est aussi le moment où tu commences à ressentir de la fatigue (et oui, nous avons beau être en vacances nous n'arrêtons pas...) : les déplacements incessants, les nuits dans des hôtels pas toujours très confortable (ou en van), les nombreuses rando' ou découvertes des villes (nous marchons beaucoup et les muscles faiblissent parfois). C'est le moment où la nourriture française commence à te manquer ! (pas de fromages, charcuteries, plats biens mijotés...).

C'est 6 mois pendant lesquels tu portes les mêmes fringues (petite garde robe : 5 t-shirts, 2 pantalons...)

6 mois pour nous c'était la période de noël donc forcement c'est le moment où tes proches te manquent (nous sommes proches de nos familles).

6 mois c'est surtout la moitié d'un incroyable voyage qu'on aurait envie de prolonger sans fin mais malheureusement la réalité en est autrement et c'est clairement à partir des 6 mois que tu commences à réfléchir au retour en France : trouver un appartement, déménager, reprendre le boulot pour moi (en trouver un pour Sandra)...

Mais heureusement il nous reste encore 6 mois pour profiter à fond, terminer notre trip en Australie et découvrir l'Asie qui nous tend de plus en plus les bras !

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SANDRA :

6 mois, moment charnière du voyage...

On prend conscience du temps qui passe et de toutes ces expériences vécues. On est déjà en mesure de dire "Tu te souviens..." On se remémore et on compare fatalement les pays entre eux. Une pointe de nostalgie commence à faire son apparition alors qu'il reste encore tant de choses à vivre !

Les 6 mois coïncident pour nous avec les fêtes de fin d'année, nous avons donc une pensée pour nos familles qui nous manquent.

Malgré tout ce que l'on vit, on ne peut s'empêcher de penser à l'avenir et à notre retour en France (d'autant plus lorsque des éléments externes au voyage viennent le bouleverser). Le retour nous fait peur : une vie "normale" sans la nouveauté et la surprise de chaque jour nous inquiète : "comment pimenter la routine ? Vivre dans la foule d'une grande ville stressante après avoir vécus si seuls parfois au milieu de nulle part ? " Retrouver ou reprendre un travail... une contrainte dont on se passerait bien... d'autant plus après avoir observer le mode de vie de tous ces peuples...

 

6 mois, des hauts et des bas, des moments de fatigue et de galère, des changements de plan, un moment de réflexion qui, je pense, s'avère nécessaire pour notre évolution.

6 mois ou la prise de conscience de l'extraordinaire qui ramène de front la réalité de la vie...

 

6 mois, des découvertes incroyables, des paysages magiques plein les yeux, des rencontres précieuses et encore tant de choses à venir...

6 mois, un moment de philosophie, de réflexion sur soi-même, sur nos modes de vie européens, sur l'avenir que l'on souhaite se construire.   

Que ressent-on après 9 mois ?

QUENTIN :

Nous avons eu la chance (et oui quelque part c'est une chance d'être rentré, ma vision à un peu changé sur le voyage). Le retour en France fait du bien car on peut voir un peu la famille, les amis, bien manger (même s'il faut quand même un temps d'adaptation : on mange une nourriture riche et en quantité en France). Et ça permet aussi de vider un peu son sac (pas négligeable quand le tien approche les 22 kg !).

Qu'est-ce que je ressentais avant le retour en France ? Malgré moi, ma tête décrochait du voyage, nous avancions dans le voyage, les journées étaient bien chargées, pleines de nouvelles découvertes et pourtant une grosse partie de ma tête était déjà en France... (Même si je savais que ce n'était que pour une courte période et que nous repartions aussi sec). Ensuite, repartir de France n'est pas si facile, nous avons vu qu'une partie de la famille (nous avons essayé de faire au mieux pour voir tout le monde donc planning chargé...) et étions à peine remis du décallage horaire et de la météo (à peine 10°C quand tu es habitué à 35°C ça fait drôle) qu'on reprenait déjà l'avion pour repartir à Bangkok. Reprendre le rythme n'a pas été sans mal, à nouveau décalage horaire dans l'autre sens...

Tout ça pour dire que même si ce retour est éprouvant pour le corps, il m'a permis de me rendre compte que je m'éloignais de l'objectif premier de ce voyage : profiter et rêver ! Aujourd'hui, je sais qu'il nous reste 3 mois pour profiter à fond de ce voyage, que nous avons encore de très belles choses à découvrir et que le retour attendra qu'on ait posé nos pieds sur le sol français !

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SANDRA :

9 mois et l'envie de profiter au maximum des 3 mois de voyages et découvertes qu'il nous reste à vivre. Ce retour prématuré en France m'a donné un avant goût du réel retour et je me suis rendue compte que l'on reprend vite ses vieilles habitudes. Les retrouvailles font du bien malgré la sensation d'être un peu déconnecté des autres. L'ambiance actuelle dans notre pays n'est pas des plus enthousiastes, je m'encombrerai des soucis et contraintes du retour une foie revenue. En attendant, un nouvel élan s'offre à nous et je compte bien savourer chacun de ces instants. C'est parti pour de nouvelles aventures (même si le double décalage horaire a fait quelques dégâts sur son passage...) ! 

 

Que ressent-on à la fin du voyage ?

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La fin du voyage est là... Le moment tant redouté...

Volontaire ou non, nous avons failli manquer notre dernier vol ! 

Content de retrouver la famille et les amis, mais tellement pas envie de rentrer en France, de reprendre une vie "normale", de retrouver le train train quotidien que nous avons pu éviter durant pratiquement un an... Nous montons dans le dernier avion... Pas suffisamment le moral pour continuer !

 

Que ressent-on 1 an après ?

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Un an pratiquement que nous sommes rentrés en France, quels sont les changements ?

Notre envie de voyager n'a pas changer et il est toujours aussi difficile pour nous de subir ce train train quotidien qui conditionne la vie de nombreux d'entre nous, dodo, boulot, dodo... 

Quentin s'est soigné au retour de Bali, 3 mois pour se débarasser d'un staphylocoque doré !

Nous avons quitté la région parisienne, pour rejoindre la région natale de Sandra, la Haute Savoie... Nouvelle vi, nouveaux tafs mais malgré tout nous rêvons d'ailleurs, de découverte et de partir loin... Les raisons qui nous ont fait rentrer à la fin du voyage n'ont pas changé et notre coeur balance toujours entre rester et partir. 

Nous tentons de nous fixer de nouveau objectif, comme les gens normaux : Acquérir une maison, avoir des enfants, trouver un travail dans le quel nous pouvons nous épanouir réellement (nous n'avons pas encore trouver pour ce dernier...)

En bref, nous n'avons pas beaucoup évolué depuis notre retour, la seule différence c'est que nous avons pris un an de plus...

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